233
pages
Français
Ebooks
2020
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233
pages
Français
Ebook
2020
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Publié par
Date de parution
06 novembre 2020
Nombre de lectures
18
EAN13
9791034817153
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Ils n’ont rien en commun.
Lui est pompier, il combat le feu et les dangers tous les jours. Il attend celle qui partagera sa vie, une femme douce avec qui il fondera un foyer chaleureux.
Elle est une organisatrice de soirées mondaines, elle aime les fêtes, ses amis et sa liberté, et aucun homme ne lui fera changer cela.
Et pourtant, leur rencontre va être explosive !
Seront-ils prêts à faire tomber les barrières qu’ils se sont imposées ?
Publié par
Date de parution
06 novembre 2020
Nombre de lectures
18
EAN13
9791034817153
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Fireman
1 – Inflame me
Mila Marelli
Fireman
1 – Inflame me
Couverture : Chloé S.
Publié dans la Collection Enaé
© Evidence Editions 2020
Mot de l’éditeur
Evidence Editions a été créée dans le but de rendre accessible la lecture pour tous, à tout âge et partout. Nous accordons une grande importance à ce que chacun puisse accéder à la littérature actuelle sans barrière de handicap. C’est pourquoi nos ouvrages sont disponibles en format papier, numérique, dyslexique, braille et audio.
Tout notre professionnalisme est mis en œuvre pour que votre lecture soit des plus confortables.
En tant que lecteur, vous découvrirez dans nos différentes collections de la littérature jeunesse, de la littérature générale, des témoignages, des livres historiques, des livres sur la santé et le bien-être, du policier, du thriller, de la littérature de l’imaginaire, de la romance sous toutes ses formes et de la littérature érotique.
Nous proposons également des ouvrages de la vie pratique tels que : agendas, cahiers de dédicaces, Bullet journal, DIY (Do It Yourself).
Pour prolonger le plaisir de votre lecture, dans notre boutique vous trouverez des goodies à collectionner ainsi que des boxes livresques disponibles toute l’année.
Ouvrir un livre Evidence, c’est aller à la rencontre d’émotions exceptionnelles.
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Email : contact@evidence-editions.com
Site internet : www.evidence-boutique.com
Prologue
Zoé
Je sors du taxi et paye ma course. Le chauffeur est cool, c’est toujours le même que j’appelle et, quand j’ai besoin de lui, Éric rapplique ! Telle est sa devise. J’ai hâte d’être chez moi, d’enlever ces talons qui me font souffrir au possible, de prendre une bonne douche brûlante et de me plonger dans mes draps jusqu’à demain soir.
Ça, c’est du programme !
Je souris à Éric et me tourne vers mon immeuble en respirant l’air frais du petit matin. J’adore Paris à cette heure-ci. Il est très tôt et personne n’est encore éveillé. De plus, mes voisins sont super calmes. La résidence est composée de trois logements par étage. Je suis au troisième, sans ascenseur. Mon appartement est au milieu et celui de droite est inhabité depuis que mon très cher voisin s’est marié. Plus aucune nouvelle et c’est tant mieux parce que le lourdingue qui me collait aux basques à chaque fois que l’on se croisait, non, merci. Et puis il y a Mona, la photographe. Elle possède le dernier de l’étage. Elle n’est jamais là, toujours en voyage pour le travail. Cette fois-ci, elle est partie au Paraguay avec son nouveau boyfriend depuis plus de six mois. Tout ça pour dire que j’ai tout l’étage pour moi en ce moment et je ne vais pas m’en plaindre !
Une fois la porte de l’immeuble passée, je me déchausse et monte les escaliers en me tenant à la rampe pour faire le moins de bruit possible. Je respecte le sommeil de mes voisins parce que c’est quelque chose de sacré pour moi et je ne veux surtout pas tomber sur Martine, alias la concierge. Si quelqu’un me dit que les rumeurs sur les concierges sont de pures spéculations, je lui présente sans hésiter la mienne.
— Mademoiselle Pernoud ?
Et merde ! Cette femme est comme la petite fille dans le film Le Cercle : elle ne dort jamais.
Je me tourne et lui souris avec tout l’effort que je rassemble. Martine est petite et brune, elle a les yeux couleur de l’enfer et un visage qui fait flipper tout le monde. Elle ressemble à une sorcière, le gros furoncle sur le nez en moins. Elle est vêtue de sa robe de chambre d’un vieux rose et d’une paire de pantoufles qui doivent dater d’avant-guerre.
— Bonjour, Martine ! Bien dormi ?
— Oui, merci. Vous rentrez tard.
— Ou tôt, en fonction de comment on voit la chose. Mais en effet, j’ai eu beaucoup de travail. Bonne journée.
Avant même qu’elle puisse en placer une, je suis déjà au premier et attaque les escaliers du deuxième. Quel pot de colle, cette femme ! Toujours là, à mettre son nez dans ce qui ne la regarde pas ! J’atteins enfin le saint Graal ! J’ouvre ma porte, balance mes talons sur le côté et respire mieux immédiatement. Mon appartement est mon havre de paix. Je l’aime, l’aime, l’aime !
Il est petit et à mon image. La pièce à vivre domine tout l’appartement. Elle est simple et fonctionnelle avec un canapé d’angle, sa table basse, et un meuble télé qui possède des casiers pour accueillir tous les bouquins de romance que j’affectionne. Dans le hall d’entrée, j’ai accroché au mur quelques photos de mes voyages et des sports extrêmes que j’ai pu faire : le safari au Kenya, la plongée sous-marine en Australie en compagnie de grands blancs, la visite du château du comte Dracula en Transylvanie, le saut à l’élastique, le parapente, les séances de planeur, le cours de dressage de tigres.
J’aime regarder toutes ces images, ça me rappelle pourquoi j’aime ma vie. Je traverse la pièce et me fige devant le spectacle que m’offrent mes baies vitrées. Le lever du soleil sur mon quartier. J’adore le Marais, j’ai économisé le moindre centime pour pouvoir me payer un appartement ici. Et maintenant que c’est chose faite, avec l’aide d’un de mes plus gros clients, je ne le regrette pas. Je le chéris de tout mon petit cœur. J’enlève ma veste et la jette sur le canapé. Je prends place à mon bureau et vérifie que tout est cadré pour lundi. Je mets mon portable en silencieux et me dirige vers la salle de bains avec la hâte de rattraper mon sommeil.
À moi les bulles de savon, le cocooning, le pyjama en flanelle et mes draps !
Chapitre 1
Ézéchiel
Il est encore tôt et je finis le boulot sur une note légère. Ces vingt-quatre dernières heures ont été intenses comme à chaque fois et j’adore ça. Avec mes collègues, nous sommes sortis quasiment toute la journée, mais la nuit a été plutôt calme, ce qui est une bonne chose. Un peu de repos de temps en temps ne fait pas de mal. Je me poste devant mon casier et enlève l’uniforme de ma brigade. Je m’habille en civil pour aller aider un de mes frangins. Une fois ma douche prise, mon jeans et mon pull enfilés, je me mets à la recherche de mes collègues qui m’accompagnent chez mes parents. J’entre dans les vestiaires qui ressemblent à ceux d’une salle de sport. La pièce est éclairée par de grands spots qui tombent du plafond et des rangées de placards et de bancs y sont disposées. Plus loin, au fond de la salle, se trouvent les douches. Notre caserne est sympa et les gars qui la constituent le sont encore plus. On est presque tous amis depuis l’école des jeunes sapeurs-pompiers. Axel entre, se pose contre le casier et me fixe de ses yeux marron. Il est assez imposant avec sa chevelure noir charbon et son corps sculpté par les entraînements intensifs que nous leur faisons subir. Il a le cœur sur la main et répond toujours présent quand un des pompiers le sollicite.
— On t’attend en bas. Tu crois que ta mère aura fait des douceurs ? J’ai trop faim.
Je souris et secoue la tête. Celui-là, c’est toujours son estomac qui parle en premier. Et puis, le jour où ma mère ne fera pas à manger… Depuis aussi loin que je me souvienne, je la revois dans notre cuisine avec sa cuillère en bois et son tablier que nous lui avions offert avec papa.
— La connaissant, elle aura fait des falafels et…
— De la challah ?
— Ça se prononce avec un R bien gratté et qui vient du fond de la gorge, pas avec le CH comme le mot chat. Ne dis pas ça devant mon père, tu vas littéralement le tuer.
— Je l’ai jamais vu.
— Il travaillait nuit et jour, mais, depuis qu’il a fait sa crise cardiaque, il pète un plomb coincé à la maison. Et là, je pense que ça doit lui peser de ne pas pouvoir nous donner un coup de main pour le déménagement. Je plains ma mère, putain. Enfin… Mais ne t’inquiète pas, elle aura préparé quelque chose à manger, c’est sûr ! Et tu auras même droit à ton tuppé !
C’est en souriant que nous quittons la caserne et récupérons nos deux collègues, Antoine et Xavier, qui discutent en nous attendant. Ces trois gars sont des amis depuis que j’ai intégré l’école des JSP, nous avons été affectés dans cette caserne et nous nous y sentons bien. Enfin, moi, en tout cas. Ils sont différents, Xavier est grand, a les cheveux bruns et les yeux verts quant à Antoine, il est blond vénitien et a les yeux bleus. Après quelques banalités, on monte dans ma voiture et nous fonçons à travers le petit matin afin d’aller aider mon frère pour son déménagement. Je me gare dans le quartier où résident mes parents et profite d’un peu de calme avant que la journée chargée ne démarre. Je m’empare du trousseau de clés que maman nous a donné à tous et ouvre la porte de la résidence. Après avoir grimpé les six étages, j’entre dans l’appartement et tous les souvenirs me submergent. Je me sens bien ici, en harmonie avec moi-même, je me sens à ma place. Des odeurs d’épices emplissent mes narines et, avant que je ne passe l’entrée, j’avertis de ma présence par un bonjour dans ma langue maternelle, l’hébreu. Axel me regarde et sourit. Il sait que ma mère est à cheval sur la politesse et quand on parle du loup.
— Mon petit Ézéchiel, dit-elle en mettant ses mains sur mon visage.
À chaque fois que je passe le pas de sa porte, elle se sent obligée de vérifier mon état de santé. Ma mère a des rayons X à la place des yeux, si jamais un jour j’ai quelque chose qui cloche, je sais où venir pour le déceler. Voilà pourquoi avec mes frères et sœurs, nous n’avons jamais pu lui cacher des secrets ou lui mentir. Elle ne change pas. Ses cheveux épais et noirs sont contenus dans un chignon serré, ses yeux pétillent d’amour et elle est vêtue du fameux tablier où sont peintes nos sept petites paires de mains d’enfants. Elle salue mes collègues et nous entrons dans le salon où mon père reste assis sur le ca