intimes Ennemis
214 pages
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intimes Ennemis , livre ebook

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Description

Après une mission qui a coûté la vie à son ami et collègue, Warren quitte tout pour s’installer à Los Angeles. Lorsqu’une nouvelle enquête le mène sur une scène de crime, il ne s’attend pas à se retrouver face à Paige, l’épouse de son ex-coéquipier, aujourd’hui médecin légiste.


Cette dernière, avec laquelle il a autrefois vécu une brève histoire, le considère responsable de la mort de son mari. Partagée entre la haine qu’il lui inspire et son professionnalisme, Paige va pourtant devoir l’affronter. Et, bien qu’elle n’aspire qu’à rester loin de lui, le destin s’acharne à le mettre sans cesse sur son chemin.


Tiraillé entre sa culpabilité, son désir de la protéger et ses sentiments qu’il croyait lointains, Warren va vite déchanter.


Entre l’attirance qu’ils pensaient éteinte, ce passé qu’ils imaginaient avoir laissé derrière eux, et ces meurtres en série, Warren et Paige ne sont finalement qu’au début de leur histoire.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 juin 2022
Nombre de lectures 12
EAN13 9782379933165
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ANGE EDMON
 
 
I NTIMES
E NNEMIS
 
 
 
 

 
 
 
 
 
L’auteure est représentée par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : Intimes Ennemis
Auteur : Ange Edmon
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal juin 2022
 
Couverture © Black Ink Éditions
Réalisation : Juliette Bernaz
Crédit photo Deposite Photo
ISBN 978-2-37993-316-5
 
 
Black Ink Éditions
27 rue Vivonne - 17220 La Jarne
Numéro SIRET 840 658 587 00026
 
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
REMERCIEMENTS

 
Il est des erreurs
Que rien n’excuse jamais,
Qu’importe la hauteur
On finit tous par tomber.
 
Il est des mots
Que rien n’efface jamais,
La colère dépassant les propos
Demeure une main armée.
 
Il est des coups
Que rien n’apaise jamais,
Malgré la porte et l’écrou
Le coupable reste en liberté.
 
Il est des absences
Que rien ne comble jamais,
Avec ou sans puissance
Quiconque perd pied.
 
Il est des vies
Que rien ne justifie jamais,
Et même si on t’en donne le prix
Nul autre ne peut les mener.
 
Tous droits réservés©AngeEdmon
 
 
 
 
Chapitre 1
 

 
Il est presque dix heures quand je descends de ma Ducati XDiavel noire. Je stoppe le moteur, ôte mon casque, et avise le jeune flic en garde du lieu. Encore un nouveau, ils les embauchent à une allure qui me sidère. Mon casque sous le bras, en jean, blouson de cuir et chaussé de mes Spider noires, j’avoue que je ressemble à tout, sauf à ce que je suis vraiment. Je dégaine ma plaque sous son nez au moment où il me salue avec beaucoup (trop) de respect.
— Votre voiture est loin ?
— Non, monsieur, juste là.
— Elle est ouverte ?
— Oui, monsieur.
— Arrêtez avec vos « monsieur ».
Faut qu’il cesse de me vieillir, lui. Je m’agace seul en me dirigeant vers son véhicule de service.
— Je pose mes affaires à l’intérieur, ne vous barrez pas sans me les rendre.
— À vos ordres...
Il me répond du bout des lèvres en soulevant le ruban jaune qui délimite le périmètre de sécurité sur une scène de crime, exactement comme dans les films ou les séries télé. Je suis obligé de me pencher plus que d’habitude, le gamin mesure un mètre soixante-dix peut-être, moi je fais quinze centimètres de plus. L’appel que j’ai reçu peu avant neuf heures ce matin m’a indiqué l’adresse d’une maison à un étage, un peu en retrait, et en banlieue de notre chère Cité des Anges. Je me retiens de lui demander un café, ce n’est pas trop le moment de faire plus de zèle encore.
Le soleil tape déjà en cette fin avril, les jours ont rallongé, donc mes nuits ont raccourci mais je m’en moque. Je bosse dans une des plus belles villes des États-Unis, des plus tempérées aussi. Mais j’ai beau vivre dans mon petit paradis, il y a, ici aussi, des délits et des crimes, que j’adore résoudre.
Je m’appelle Warren Cooper, beau gosse de trente ans (si, je vous assure, très beau gosse même, si j’en crois les compliments que l’on m’adresse), ancien flic et agent du FBI depuis quelques années maintenant. Je bosse seul sur le terrain, même si Quincy, Shawn 1 de son prénom, collègue et ami, est mon indispensable soutien logistique.
Je reconnais Poncherello 2 de loin, un policier en uniforme qui a plus de boutique que moi ( oui... c’est son vrai nom, ne le gonflez pas avec ça ), mais une chose m’intrigue : il est plié en deux. J’ai souvent affaire à lui lorsqu’on m’appelle pour des crimes un peu particuliers.
— Salut, Poncho, ta femme cuisine toujours aussi mal ? blagué-je lorsque je m’aperçois qu’il dégueule ce qu’il avait dans le bide.
— Ta gueule, Coop, balance-t-il entre deux nausées. C’est...
Je lui tends un mouchoir en papier, alors qu’il me remercie d’un hochement de tête.
— C’est intenable là-dedans.
Il s’essuie le front, puis la bouche et me fixe avec son air impénétrable. Il a quarante-cinq piges, mais sa silhouette est encore svelte et musclée. Il m’a mis une raclée quand j’ai commencé ici, et je ne veux pas renouveler l’expérience.
— Le mortologue est arrivé ?
J’insiste en employant ce terme que je suis seul à utiliser, qui irrite tout le monde (à part moi, bien sûr).
Je crie en entrant dans cette petite maison à l’écart des autres après avoir enfilé des surchaussures en papier ainsi que des gants, inévitable équipement lorsqu’on pénètre sur une scène de crime. Sans aucune réponse, je ressors juste la tête avant même d’aller plus loin.
— Poncho ?
— Tu me laisses deux minutes, vaurien, s’énerve-t-il en se reprenant.
— Vaurien ? T’es sérieux ?
— Warren ou vaurien, du pareil au même, insiste-t-il en s’épongeant une dernière fois.
— T’as de la chance d’être vieux et à deux doigts de crever.
— T’es qu’un connard !
— Je sais.
— Coop, attends !
Je me retourne devant la voix un peu anxieuse du premier flic que j’ai rencontré ici après une course-poursuite. Il m’a tout appris de cette ville, ou presque, quand j’ai été muté à Los Angeles, il y a aura quatre ans dans quatre mois.
— Les Sharp vivaient ici, reprend-il avec peine. Pas de famille connue. Les recherches continuent.
— OK.
— La gamine était enceinte de son second. Le premier avait deux ans.
Je me prépare au pire, il n’est pas du genre à raconter des craques. Ce flic en a vu plus que pas mal d’entre nous réunis.
— Le mortologue ?
— Déjà là.
— Putain ! m’étonné-je ! Note-le, ça n’arrive jamais.
Je croise un stagiaire dans le couloir, les deux mains sur la bouche, il retient à peine son vomi. Je ne sais pas si c’est le jour ou l’heure, mais je les trouve bien fragiles ce matin. Très certainement parce que puceaux, vu l’âge que je leur donne.
— Poncho, vire-moi tous ces bébés flics incapables de contenir leurs estomacs.
Lui a, au moins, fait l’effort de sortir pour gerber. J’entre dans la première pièce à gauche, sans me soucier des regards noirs qui se tournent vers moi. Il s’agit de la cuisine, pas très grande mais fonctionnelle, et surtout totalement fracassée. J’envisage immédiatement qu’il y a peut-être plusieurs coupables à tant de destruction... Tout est cassé, renversé, jeté, comme partout au rez-de-chaussée.
— Pourquoi on me fout sur cette affaire ?
— Parce que tu n’as pas tout vu, réplique Poncho.
À droite : le salon. Dévasté, grand, meublé de deux canapés entièrement éventrés, d’une table basse sur laquelle trône une télé complètement détruite également. J’avance prudemment dans le chaos du lieu en observant autour de moi. Le sol est jonché de bris de verre, rien n’est plus à sa place. Une bibliothèque un peu en retrait dissimule la clarté du jour ainsi qu’un fauteuil. Deux pas hésitants plus tard, je crains de distinguer le corps de la mère de famille. Je détourne les yeux face à celui du fœtus, mort également, encore relié par le cordon. Je commence à comprendre... J’inspire fort, examine encore la scène qui s’impose à moi. Je me dois de relever chaque détail, surtout les plus insignifiants. De l’autre côté, la salle à manger se dresse avec un énorme buffet et une lourde table. Seule une assiette en bout attire mon attention, parce que ce sont les seules choses à leur place. Je m’avance en inspectant tout ce que je peux, rien d’autre n’a été épargné. Mais là encore, je recule lorsque je pense y reconnaître des doigts. Putain ! Mais qu’est-ce que c’est que ces tordus ?! Je combats un haut-le-cœur, et respire profondément. Je dégueulerai, mais plus tard, en buvant trop et en baisant, juste pour continuer à me sentir vivant.
J’entends d’autres pas précipités dans l’escalier, et un stagiaire en uniforme maîtrise sa nausée jusqu’à l’extérieur, un grand bol d’air ne peut lui faire que du bien. Mais ça me gonfle plus que de raison.
— Poncho ! Vire-moi tout le monde, bordel !
— Je m’en occupe. Inutile de gueuler, je suis là.
Je monte au premier. Il y a quatre portes... fermées. Pas de sang, pas de trace, rien. Immédiatement à droite, lorsque j’ouvre la porte, l’odeur du fer me prend à la gorge, je tombe nez à nez avec celui que je devine être le père. Il est allongé dans la baignoire, tailladé de toutes parts. La tête presque détachée du corps. Je m’ordonne de tout retenir mentalement, d’observer ce qui me frappe, d’examiner ce qui manque. Et ici clairement, il n’y a pas d’empreintes. Aucune.
Pièce suivante.
Reste calme... Respire.
Les deux autres, des chambres, sont parfaitement rangées, rien ne traîne, ce qui paraît étrange lorsqu’on a constaté l’état du bas, et quand vous avez un petit de deux ans. Une des deux chambres est celle des parents, et semble avoir été préservée de l’envahisseur « bébé ». Mais là encore, rien n’est désordonné. Le lit est fait au carré, les doudous sont dans un hamac à peluches, et tous les autres jouets sont ramassés. Je referme. La quatrième issue étant des toilettes. Je n’y note rien d’anormal. Le ou les coupables ne semblent pas être entrés dans ces derniers endroits.
Je me dirige enfin vers l’ultime lieu où je n’ai pas encore mis les pieds.
— Coo

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