Investigations (Tome 2.5) - L homme de confiance
71 pages
Français

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Investigations (Tome 2.5) - L'homme de confiance , livre ebook

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Description

Il y a près de trois ans, suite à la disparition en mer de son époux, Lauren s’est retrouvée seule, profondément attristée. Puis terriblement abattue par la vérité qui a fini par éclater au grand jour : Carl lui mentait, la trompait, falsifiait leurs comptes bancaires. Mais le temps a passé, et Lauren s’est depuis reconstruite. Jusqu’au jour où, stupéfaite, elle découvre devant chez elle un Carl bel et bien vivant, exigeant qu’elle lui ouvre la porte. Lauren refuse, au risque de s’attirer les foudres d’un homme aussi énigmatique que dangereux. Pour sortir de ce cauchemar, elle fait appel à Garrett, un spécialiste d’investigation. Beau, attentif, à l’écoute, ce dernier a petit à petit gagné la confiance de Lauren. Et si, en plus de lui venir en aide, il parvenait à emporter son cœur ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 juin 2018
Nombre de lectures 3
EAN13 9782290169780
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

H ELEN K AY DIMON
INVESTIGATIONS – 2.5
L’homme de confiance
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Marie Villani
HelenKay DIMON
L’homme de confiance
Investigations 2.5
Collection : Love Addiction
Maison d’édition : J’ai lu
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Marie Villani
© HelenKay Dimon, 2017 Pour la traduction française © Éditions J’ai lu, 2018
Dépôt légal : mai 2018
ISBN numérique : 9782290169780
ISBN du pdf web : 9782290169797
Le livre a été imprimé sous les références :
ISBN : 9782290169780
Composition numérique réalisée par Facompo

Présentation de l’éditeur : Il y a près de trois ans, suite à la disparition en mer de son époux, Lauren s’est retrouvée seule, profondément attristée. Puis terriblement abattue par la vérité qui a fini par éclater au grand jour : Carl lui mentait, la trompait, falsifiait leurs comptes bancaires. Mais le temps a passé, et Lauren s’est depuis reconstruite. Jusqu’au jour où, stupéfaite, elle découvre devant chez elle un Carl bel et bien vivant, exigeant qu’elle lui ouvre la porte. Lauren refuse, au risque de s’attirer les foudres d’un homme aussi énigmatique que dangereux. Pour sortir de ce cauchemar, elle fait appel à Garrett, un spécialiste d’investigation. Beau, attentif, à l’écoute, ce dernier a petit à petit gagné la confiance de Lauren. Et si, en plus de lui venir en aide, il parvenait à emporter son cœur ?

Biographie de l’auteur : Ancienne avocate, HelenKay Dimon est devenue une véritable auteure à succès. Avec plus d’une quarantaine de romans à son actif, elle écrit aussi bien de la romance à suspense que de la romance contemporaine et érotique. Copyrights : © Yuliya Yafimik / Shutterstock © HelenKay Dimon, 2017 Pour la traduction française © Éditions J’ai lu, 2018

Du même auteur aux Éditions J’ai lu
Tendres provocations
Anthologie
N° 9001
INVESTIGATIONS
1 – L’homme de l’ombre
N° 12121
2 – L’homme de main
N° 12209
Celui-là est pour les merveilleuses fans qui m’ont réclamé l’histoire de Garrett. Je l’adore, moi aussi. Le voici…
1

Il était ressuscité.
Lauren Gallagher ne voyait aucune autre explication. Son mari autrefois décédé était bien vivant, il se tenait même sur son seuil… et elle n’en éprouvait qu’une profonde hébétude.
Pour un homme censé avoir été emporté par une vague lors d’une violente tempête, il avait plutôt l’air en bonne santé. Grand sourire. Éclatantes dents blanches. Pantalon kaki et chaussures de pont. Elle avait oublié à quel point elle détestait ces chaussures.
La luminosité du sourire à mille watts de Carl s’estompa un peu alors qu’il remuait d’un pied sur l’autre en se frictionnant les bras.
— Ne vas-tu donc pas me laisser entrer ?
L’esprit de Lauren se vida. L’univers tout entier chavira et son estomac se souleva. Depuis le début, elle l’entendait parler, mais les mots n’avaient aucun sens. Rien de tout ça n’en avait. Elle ouvrit la bouche, mais rien d’autre n’en sortit qu’un faible hoquet de saisissement. Ce fut tout ce qu’elle put émettre alors qu’elle cillait vivement, s’efforçant d’assimiler ce qu’elle avait sous les yeux.
— Lauren ? Pourquoi restes-tu plantée là ? Ouvre cette porte !
Un ordre. La nuance de sécheresse, dans sa voix, lui était bien trop familière. Elle la ramena brutalement à la réalité.
Elle n’avait aucune envie d’obtempérer. Non qu’elle ne l’ait pas pleuré. Quand bien même leur union battait de l’aile à l’époque de sa disparition, elle avait porté son deuil. Elle s’était lamentée sur ce qui aurait pu être, et les rêves qui s’étaient flétris dès le début. Elle l’avait pleuré comme elle aurait pleuré un vieil ami, non comme une âme sœur, pour peu qu’il existe une telle chose.
C’était il y a un peu moins de trois ans. La police était venue, et elle était tombée à genoux, dévastée par la pensée de Carl suffocant, implacablement submergé par l’eau qu’il aimait tant.
Les mois s’étaient écoulés lentement ensuite. Elle s’était retrouvée piégée dans un état de choc perpétuel, couronné par une pelletée de culpabilité parce qu’elle avait rendu visite pour la première fois à un avocat spécialisé dans les divorces juste avant ce drame en mer. Son mari disparu, elle avait découvert ses mensonges. Ses dettes cachées, et comment il avait conduit leur affaire au bord de la faillite, tout en lui présentant de faux relevés de banque qu’il fabriquait lui-même. Il s’était donné beaucoup de mal pour continuer à lui faire croire que leurs finances se portaient bien.
Après quoi les choses avaient encore empiré. Tous ces chuchotements à propos de Maryanne, la maîtresse qui ne paraissait être un secret pour personne sauf elle. Celle qui, contrairement à elle, n’avait pas de dettes, ni d’hypothèque sur le dos, ni d’affaire au bord de la faillite. Maryanne Lightwood, la femme qui était partie comme une voleuse de son appartement de location, le jour même où le bateau de Carl avait disparu.
Lauren se targuait d’être pragmatique. Elle ne croyait pas aux coïncidences et elle n’était pas idiote, aussi la confusion s’était-elle muée en fureur en un rien de temps. En cet instant, alors que la fraîche bise de décembre soufflait sur le seuil de son petit cottage, elle s’avisa que cette fureur couvait toujours en elle.
Elle vivait suffisamment loin de l’océan pour que les bourrasques ne soient pas glaciales, mais elles étaient néanmoins mordantes. Ces dernières années, le début de l’hiver, à Annapolis, Maryland, avait été synonyme de chutes de neige inopportunes. Celui-ci avait été clément. En tant que propriétaire d’un bateau de plaisance et d’une agence d’excursions de pêche dépendante des touristes, elle s’était dit qu’elle aurait peut-être de la chance cette année et que la saison creuse ne durerait pas.
Apparemment, sa chance venait de tourner.
— Lauren, ma chérie ?
Carl tira sur la poignée de la porte-moustiquaire. Comme elle ne s’ouvrait pas immédiatement, il la secoua, l’agitant contre l’encadrement. Elle ne bougea pas plus.
Lauren se félicita de son réflexe paranoïaque de toujours verrouiller. Carl aurait dû s’en réjouir, lui aussi, parce que le mince écran était l’unique chose qui séparait Lauren de sa misérable carcasse de sale menteur.
Sous l’hébétude et le choc rôdaient une bouillonnante amertume et la rage. Cela faisait si longtemps qu’elle feignait d’aller bien qu’elle s’était mise à y croire. À présent, le masque tombait. Et elle avait envie d’ouvrir cette porte à la volée pour lui marteler le torse de ses poings et le forcer à s’excuser pour tout le mal qu’il lui avait fait.
Mais Carl n’avait jamais rien assumé de sa vie. Même aujourd’hui, il avait le culot de se tenir là avec cet air stupide sur son stupide visage, comme si c’était elle qui était déraisonnable de ne pas l’accueillir en se jetant à son cou. Alors, oui, la porte restait fermée pour sa protection à lui aussi, parce qu’elle savait qu’une fois sa colère déchaînée, elle ne pourrait plus faire marche arrière.
— Hé, c’est quoi, ce bordel ?
La main de Carl retomba sur son flanc alors qu’il fronçait les sourcils de l’autre côté du grillage.
— Chérie, je suis de retour !
Chérie ? Quel genre d’homme s’absentait de sa propre vie pendant près de trois ans, puis s’attendait à la réintégrer comme si de rien n’était, sans rendre de comptes ? À croire qu’il était vide à l’intérieur, sans la moindre conscience. Et il était aussi à deux doigts de recevoir un bon coup de pied où je pense !
— Oui, je vois ça.
Elle s’efforça de déglutir, mais ne put ravaler la boule de colère qui remontait dans sa gorge.
— Dis-moi, où étais-tu ?
— Bon sang, Lauren ! Il gèle, là-dehors ! Laisse-moi entrer !
Il tira à nouveau sur la poignée, comme s’il espérait un autre résultat que la fois d’avant. La porte heurta l’encadrement avec un bruit sourd.
— C’est quoi, ton problème ? Secoue-toi donc !
Toujours ce ton. Sec, dédaigneux, autoritaire. Le seul moment où il n’avait pas été odieux, c’était pendant les années où elle l’avait cru mort. Et même là…
Il n’en fallut pas plus. Quelque chose se brisa en elle, et vagues après vagues, de rage, incontrôlables, brûlantes, déferlèrent. Il n’était pas le seul à pouvoir jouer les durs et exprimer sa frustration.
— Où diable étais-tu, Carl ? Tu coupes tout contact avec moi, et ensuite tu débarques comme une fleur sur mon seuil ! Tu as détruit ma vie, mon travail, tout, et maintenant tu agis comme si tu n’étais parti qu’un après-midi ? Qu’est-ce qui cloche chez toi ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
— J’ai été laissé pour mort.
Ses beaux traits de surfeur se ternirent un peu comme il étrécissait le regard.
— En partie à cause de toi !
Où qu’il ait été, il devait y avoir oublié comment fonctionnaient les verrous, parce qu’il secoua la porte encore une fois.
— Et maintenant, ouvre ça !
Il la blâmait, elle. Évidemment. C’était sans doute également sa faute si ses cheveux n’étaient plus du même blond éclatant qu’autrefois et si quelques rides étaient apparues aux coins de ses yeux. Il avait quarante et un ans, ayant célébré deux anniversaires en son absence. Elle doutait qu’il prenne si bien que ça la transition vers la quarantaine.
Elle en avait trente-trois, et n’était plus très loin des trente-quatre, quand il avait été porté disparu, et déjà alors, il avait plus d’une fois évoqué son « épaississement de taille ». Sa taille à elle, bien sûr. Elle s’était attendue à ce qu’il lutte contre le vieillissement aussi farouchement qu’il l’avait fait pour être le seul à gérer les factures. Aujourd’hui elle savait pourquoi : parce qu’il s’était fait fort de ne rembourser en réalité aucune des dettes contractées en son nom à elle !
— Tu as disparu.
Là, en cet instant, elle souhaitait presque qu’il se noie pour de bon et dut repousser la vague de culpabilité qui accompagna cette prise de conscience. Elle ne s’apercevait que maintenant qu’il se matérialisait devant elle à quel point la rage avait suppuré en elle. Ses sourcils froncés, ses ridicules chaussures d’été en plein hiver, cette voix – tout lui tapait

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