Jeux d intentions
207 pages
Français

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Jeux d'intentions , livre ebook

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Description

Si j’ai choisi cette université, c’est simplement, car c’est la meilleure pour mon avenir professionnel. Effectivement, dès mon arrivée, je fais tache parmi ces étudiants, tous issus de familles riches. En effet, je ne suis pas née avec une cuillère en or dans la bouche, ce qui ne m’empêche pas d’avoir de nouveaux espoirs pour mon avenir. De plus, j’ai un gros travail à faire sur moi-même. Le jour de mon arrivée, je les ai rencontrés... Et bien malgré moi, je vais devoir faire avec leur jeu à la con. Eux, c’est les mousquetaires. Ils n'ont rien à voir avec les héros de Dumas, loin de là. Ils règnent en maîtres grâce à l’argent de leurs familles. Ils sont craints et adulés en même temps. Leurs passes- temps favoris : jouer avec arrogance. Benjamin Coster, surnommé Aramis, est le dirigeant du quatuor. Il me veut, mais il n’arrivera pas à m’obtenir si facilement. Je ne crains plus ce genre de manipulateur, j’ai déjà donné par le passé...


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mai 2017
Nombre de lectures 13
EAN13 9782377440092
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

JEUX D’INTENTIONS
 
 
Angel.B
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© 2017 Angel Angie éditions.
Tous droits réservés/ISBN : 978-2-37744-009-2
 
 
 
E-mail :
Angelesse.Angieéditions@gmail.com
 
 

 
 
 
Existe en format papier
 
PROLOGUE
 
 
STEPH
 
 
J’ai choisi l’université New-Bachelor à Genève, car elle est la mieux cotée pour ses facultés. Évidemment, comme je rêve de travailler dans le milieu de littéraire, j’ai donc tout naturellement opté pour une licence de lettres ainsi qu’un master édition. Le campus est immense et ultra moderne. Il a été terminé huit ans auparavant et est fréquenté surtout par des gens très riches. À cette époque je n’aurais jamais pensé avoir la chance de faire mes études dans un endroit pareil. Mes parents ont divorcé alors que je fêtais mes quatre ans. Toute ma vie a changé et maman a dû reprendre le chemin du travail afin de pouvoir nous élever, ma sœur aînée et moi. Franchement, ça n’a pas été facile, car j’ai eu ma période ado rebelle en plus d’un décrochage scolaire avec redoublement de deux classes demandé par ma mère. Combien de fois ai-je entendu : je ne te laisserai pas mettre ton avenir en l’air !
Notre relation n’était pas des plus fusionnelles, surtout que j’étais loin d’accepter son autorité parentale. Moi, tout ce que je voulais, c’était qu’elle me fiche la paix et me laisse vivre comme je l’espérais. Mais, elle ne m’a pas lâchée et je ne pourrai jamais assez la remercier, car sans cela, je ne pense pas que j’aurais pu devenir si studieuse. J’ai vite rattrapé mon retard en potassant comme une dingue mes cours. Puis maman a rencontré son nouveau compagnon, Martial, j’adore mon beau-père, il a incarné en cinq ans une véritable image paternelle pour moi. Bien plus que celle de mon géniteur a été en vingt années d’existence. En fait, la voir de nouveau heureuse m’a donné aussi les bons repères pour me reprendre en main. Lorsque nous étions venus visiter les lieux l’an dernier, j’avais tout de suite été séduite par le paysage suisse. En plus de comprendre six facultés, l’université a ses propres hautes écoles, comme des unités spécialisées. C’est du genre HEC et Centrale, bref un enseignement de pointe, ce qui correspond à ce que je recherche. Mon rêve est devenu réalité lorsque j’ai obtenu une bourse grâce à un roman que j’ai écrit pour un concours organisé entre une association caritative gérée par plusieurs dénicheurs de talents Suisses et une prestigieuse maison d’édition. Les prix étaient une somme d’argent pour payer des études dans la faculté de lettres de notre choix ainsi qu’une publication du livre. À mon grand étonnement, mon histoire a été le coup de cœur du jury qui présidait la convention.
Voilà comment je me retrouve à présent en train d’entamer mes études universitaires au milieu d’étudiants pétés de thune.
De plus, les dirigeants de la maison d’édition m’ont proposé un petit emploi dès ma première année terminée. Il ne me reste désormais qu’à réussir mes partiels pour obtenir ce job d’été. Par contre, il va me falloir travailler dur, car l’année académique est divisée en deux semestres : celui d’hiver, mi-septembre à mi-février, et celui d’été qui commence vers mi-mars, mi-avril pour s’étendre à mi-juin ou mi-juillet. Pas de place à l’amusement donc. Ma priorité sera d’étudier sans relâche pour réussir mon objectif.
Que demander de plus à vingt ans ? Mon livre a fait un carton et j’intègre le campus de mon choix. La vie ne peut pas être plus belle pour moi.
Je regarde les immenses allées encadrant les bâtiments qui représentent à maintenant, mon deuxième foyer pour les trois prochaines années. Les universités Suisses proposent des Bachelors ce qui est l’équivalent des licences que nous avons en France. Je souris bêtement à mon destin tout tracé, les emmerdes sont derrière moi. Je gare ma Citroën Cactus fuchsia et noire, seule dépense effectuée avec l’argent que j’ai gagné de la vente de mon roman et des petits boulots effectués lors des vacances scolaires. Le reste repose sur un livret en attendant de rentrer dans la vie active. Oui je suis devenue comme ça : organisée et réfléchie. Je sors de ma voiture et commence par visiter ce complexe universitaire afin de voir mon nouveau chez moi et ainsi faire connaissance avec ma future colocataire. Je croise plusieurs étudiants qui bavardent entre eux, tout en me dirigeant vers l’endroit qui m’intéresse. Mon logement situé dans un grand bâtiment. Je repère sur le plan affiché dans le hall comment y accéder et me lance avec une petite boule au ventre.
Je toque à la porte avec appréhension, mais résolue à reprendre une vie sociale. Cette dernière s’ouvre sur une fille magnifique de mon âge, blonde aux yeux bleus. Le genre de nana que les mecs doivent reluquer sur son passage. Tout mon opposé en sorte. Bon, je ne suis pas non plus un cageot, mais à ses côtés, je suis son contraire absolu. Je tiens mes cheveux auburn de mon père et les yeux marron de ma mère, donc à côté de princesse Disney ici présente, je ressemble plus à Fifi Brindacier avec mes deux nattes qu’à la belle au bois dormant qui se tient en face de moi.
— Tu es ma coloc, je présume ? me demande-t-elle d’une voix aimable.
— Stéphanie Colin, me présenté-je avec le même enthousiasme.
— Catherine Dregue, enchantée, mais appelle-moi Cathy.
— Steph… enchantée moi aussi.       
Je rentre dans notre appartement, nous avons chacune une petite chambre et une salle de bains commune avec toilettes séparées de celle-ci.
Devant moi se trouve notre salle à manger avec coin-cuisine et qui fait aussi office de salon.
La classe !
— Je viens d’arriver laquelle tu veux ? me demande-t-elle.
— Peu importe, choisis celle qui te plaît le plus.
Elle opte pour celle de gauche et y emporte ses bagages qui traînent dans la pièce principale.
— Où sont tes affaires ? S’enquiert-elle.
— En bas dans ma voiture… je voulais déjà trouver notre appartement.
— Écoute j’ai une idée, tu m’aides à déballer mes valises et je te donne un coup de main pour les tiennes si tu veux.
— OK, marché conclu ! dis-je en souriant.
J’ai une chance d’enfer ! Ma coloc est vraiment super !
Trois heures plus tard, nous nous asseyons sur le canapé. Nous sommes éreintées par notre emménagement. Nos effets sont proprement rangés et nous avons mis des règles en place pour l’utilisation de notre trois-pièces.
— Cathy, tu as envie de cuisiner ce soir ?
— Oh non je suis trop naze.
— Moi non plus, on se paye un repas au resto du campus ?
— J’allais te le proposer ! s’esclaffe-t-elle.
Je souris, une nouvelle vie se profile devant moi et je compte bien mettre toutes les chances de mon côté pour la rendre belle.
CHAPITRE 1
 
STEPH
 
Après nous être douchées et refait une petite beauté, nous arrivons au restaurant bondé d’étudiants. Apparemment, nous avons tous eu la même idée, en ce premier jour de rentrée.
Mes cheveux détachés bouclent aux pointes suite à ma douche, je regrette de ne pas avoir amené un élastique, je n’aime pas laisser mes cheveux sans les attacher. Oui, autant être à l’aise en attendant que notre tour arrive. J’ai enfilé mon jean fétiche avec un débardeur blanc et mes converses, ce qui me permet de me sentir bien dans mes basques.
Cathy quant à elle, a opté pour un ensemble pantalon classique noir et escarpins rouges, ce qui la grandit un peu malgré notre taille similaire. À bien l’observer, mon mètre soixante-trois, même avec ses talons, ne changerait pas de grand-chose à sa grandeur. Elle est vraiment canon, pas que je sois attirée par les filles, mais je sais reconnaître la beauté chez une de mes camarades du même sexe.
Des tables se libèrent, je suis soulagée que la file diminue, nous pouvons enfin avancer. Je commande un menu hamburger frites et soda, ma coloc, une salade et une eau minérale. Je ne dis rien, mais me doute bien que pour entretenir un corps pareil, régime et sport sont à mettre en avant. Moi je ne calcule pas, je suis dans le standard.
Quand tout à coup, je vois ma nouvelle amie se raidir en arborant une mine défaite. Je risque un regard vers l’endroit où ses yeux se sont posés.
Quatre mecs canon viennent de faire leur entrée en groupe. Ce doit être une sorte boys-band en vogue vu la façon dont certaines filles viennent se coller à eux.
Génial les rois du campus… Tout à fait le genre de mecs que j’évite depuis ces derniers mois au lycée.
Rien dans la tête et tout dans le calbut… Sans grand intérêt quoi !
— Putain ! Ce n’est pas vrai, pas déjà !
— Tu les connais ? demandé-je mine de rien.
— Ouais, enfin un plus que les autres.
— Tu n’as pas l’air de bien les apprécier, je me trompe ?
— Le grand brun ténébreux au physique de star de cinéma d’Hollywood, en jean bleu, c’est Damien Raines. Sa famille règne en maître dans le domaine de la recherche informatique de pointe, en logiciels et ses dérivés et il en joue comme les autres d’ailleurs.
Aucune idée de qui elle parle. J’opine tout de même, histoire de ne pas faire tache.
— Nous avons été très proches, il était mon meilleur ami, jusqu’au lycée.
— Ça n’a plus l’air d’être vraiment le cas vu le ton de ta voix.
— Normal, c’est devenu un vrai connard depuis qu’il a rejoint ses trois abrutis de copains ! Tu as devant toi les très riches quatre mousquetaires queutards.
Je reste sans voix quelques instants devant sa répartie, puis essaie de comprendre le statut de ces nouveaux héros romanesques.
— Le premier devant, légèrement un peu plus grand, châtain habillé en jean noir, c’est le salaud toutes compétitions confondues : Benjamin Coster surnommé Aramis. C’est un fils à papa qui croit tout acheter avec l’argent de sa famille. Il est très fier de son côté grand baiseur. Ben est le seul héritier des transports aériens Tournaire. Sa famille a la mainmise sur tout le transport aérien de la Suisse ainsi qu’une partie de l’Europe et c’est peu dire.
OK, je vois le genre… Pas trop envie de le connaî

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