Jeux d'obsessions

Angel.B

Description

Cinq années ont passé et chacun des mousquetaires mène une vie plutôt paisible en compagnie de leurs perles, cependant tout n’est pas si tranquille malgré les apparences...

Chapitre 1 : Bonus concernant le couple Bridget et Terence :

Bridget est aux cent coups, elle vient d’apprendre une triste nouvelle concernant la fiabilité de son couple, elle se confie à ses amies qui ne comprennent pas cet incroyable revirement.

Chapitre 2 : Bonus concernant le couple Sonia et Matt :

Bien que Sonia semble heureuse à présent, le passé vient la rattraper. Elle ne sait pas quoi penser, se pose-t-elle les mauvaises questions malgré son bonheur avec Matt ?

Chapitre 3 : Bonus concernant le couple Cathy et Damien :

Cathy s’est affirmée, son mariage est merveilleux et son rôle de mère la comble énormément. Que demander de plus ?

Chapitre 4 : Bonus concernant le couple Viviane et Jacques :

Viviane et Jacques sont devenus parents de jumeaux et se sont mariés civilement, mais aujourd’hui, ils ont décidé d’organiser une cérémonie et ainsi raviver les souvenirs.

Chapitre 5 : Bonus concernant le couple Stéphanie et Benjamin :Steph et Ben forment un duo soudé, leur fille Salomé leur apporte le bonheur absolu. Sont-ils prêts à passer un nouveau cap ?

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• Littérature
• Fiction
• Époque contemporaine
• Contemporary

Informations

• Publié par: Angelesse Angie éditions
• Date de parution: 14 juillet 2021
• Nombre de lectures: 9
• EAN13: 9782377440399
• Langue: Français

Extrait

JEUX D’OBSESSIONS
 
TOME 5.5 de la série « Des JEUX »
Bonus Final.
 
Angel.B
 
 
 
 
 
 
 
Avertissement sur le contenu :
Cette œuvre dépeint des scènes d’intimité entre une femme et un homme ainsi qu’un langage adulte et vulgaire. Elle vise donc un public averti et ne convient pas aux mineurs.
 
 
© 2021 Angel B.
Tous droits réservés/ISBN : 978-2-37744-038-2
E-mail :
[e-mail]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Existe en format broché
 
Bonus concernant Bridget & Terence alias «  Portos »

CHAPITRE 1
 
BRIDGET
 
— Je vous dis qu’il me trompe !
— Arrête de dire n’importe quoi, Terence est fou de toi. Il a assez ramé pour t’avoir, explique-nous la raison pour laquelle il jouerait au con ? Il n’est pas si débile que ça ! tente de me rassurer Steph.
— J’en ai la preuve, il a reçu un texto l’autre jour qui lui donnait rendez-vous.
— Mon Dieu quelle horreur ! se moque Cathy qui pense que j’exagère une fois de plus.
Je lui lance un regard mauvais, ce qui la fait plus sourire qu’autre chose.
— Avoue que ton argument n’est pas valable, moi aussi je reçois des SMS pour mes rendez-vous, réplique Viviane désormais maman de deux adorables jumeaux d’un an presque et demi.
— Mais laissez-moi terminer !
— Bridg, je t’adore mais tu commences vraiment à devenir chiante avec tes histoires de cocufiages, me remet en place Stéphanie.
— Cette fois-ci je ne me trompe pas, j’en suis sûre, il me cache trop de trucs, et j’ai la preuve qu’il voit une autre femme. Je l’ai pris sur le fait !
— Non, impossible… murmure Viv.
— Bon, ok, nous t’écoutons, m’enjoint Cathy.
— Nous étions tous les deux dans la salle de bains, je finissais de me préparer, Terence se douchait, il avait posé son portable sur le bord de l’évier et j’ai donc vu le fameux texto. Le nom du contact était François Colon, je lui ai donc dis tout naturellement qu’il venait de recevoir un message de ce gars. Il est sorti en trombe et a pris le téléphone complètement affolé. Là-dessus, il a bégayé en me demandant si j’avais lu le contenu. Je lui ai répondu que oui, que le mec lui avait donné rendez-vous lundi à quatorze heures… et là, un truc de dingue, je vous jure ! Il a commencé à péter un plomb, comme quoi c’était pour le boulot et que je devais m’occuper de mes études, de mes stages et que je devais le laisser gérer son EPAHD. Il était en colère, moi je ne comprenais pas évidemment, surtout que pour le coup, je n’avais pas fouillé, j’avais juste vu car j’étais là quand il a reçu ce putain de message. Sur ce, il m’a sorti que j’étais trop jalouse qu’il fallait que j’arrête mes conneries. Vous imaginez l’engueulade qui s’est produite.
— Ouais effectivement, c’est zarbi, déclare Steph. Mais bon, cela ne veut pas non plus dire qu’il te trahit.
— J’y arrive… j’ai mémorisé le numéro et quand j’ai appelé bah, je ne suis pas tombée sur le répondeur de Colon François mais sur une certaine Deborah Filler.
— Merde ! Pas bon là, admet enfin ma copine.
Le regard de Cathy et Viviane n’est pas mieux. Je continue donc sur ma lancée :
— « Vous êtes bien sur le répondeur de Deborah Filler, je suis absente pour le moment mais laissez-moi un message, je vous rappelle dès que possible », imité-je la salope d’une voix fluette et conne à souhait.
— Ok, ça craint, souffle Stéphanie.
— Oui, comme tu le dis mais, le pire, est que je suis allée le voir à l’établissement hier et devinez qui il serrait dans ses bras ? Une superbe blonde ! J’ai viré au rouge, je vous jure. Dès que je me suis approchée, il a vite fait monter l’autre poufiasse dans sa voiture, elle s’est vite barrée. Évidemment, J’en ai mis une pleine tête à Terence, ce fumier n’a même pas nié ! Il avait son air de benêt, j’ai cru que j’allais le tuer !
— C’est pas possible… souffle Viviane.
— Eh si, je suis la cocue de service les filles !
— Je… ne sais pas quoi dire, balbutie Cathy.
— Et dire que j’étais prête à faire un bébé avec ce salaud !
— Qu’est-ce que tu vas faire ? me demande Steph.
— Je pars avec vous, comme c’est convenu, j’ai besoin de changer d’air. J’aviserai ensuite pour demander le divorce.
— D’accord, mais tu oublies qu’on doit partir tous ensemble, me fait remarquer Viviane.
— Je sais, mais très franchement, je ne pense pas qu’il osera venir. Qu’il reste avec l’autre garce !
Nous avons décidé de tous nous rendre à la villa de Viviane et de Jacques à Saint Tropez pour nos vacances d’été, histoire de nous rappeler quelques bons souvenirs, mais surtout d’être présents pour la cérémonie de mariage qu’ont préparé nos amies. Si je n’avais pas découvert la supercherie de mon cher et tendre connard de mari, il aurait dû être à mes côtés normalement.
Je le sentais, j’ai bien vu que quelque chose ne tournait plus rond. Son attitude avait changé, Terence paraissait distant. Au début, j’avais mis son attitude à me délaisser sur le compte du travail. Il est vrai qu’en tant que dirigeant, il se donne à deux cent pour cent pour son boulot. Moi la première, je m’étais vraiment investie après l’obtention de mon diplôme d’infirmière en intégrant directement la troisième année de médecine. Cette passerelle a été bénéfique pour mon avenir professionnel, si bien qu’il était prévu que je devienne le médecin gériatrique de l’établissement de mon mari. Jusque-là tout allait bien, puis, petit à petit, Terence s’est mis à faire la gueule, voire même être perdu dans ses pensées. Lui, si comique habituellement, n’a jamais été aussi sérieux. C’est là que j’ai commencé à avoir des soupçons, cependant, les filles me réconfortaient en prétextant que je me faisais des idées et qu’il me fallait devenir surtout moins jalouse. Ce qui était loin d’être gagné vu mon caractère de merde, en fin de compte, j’ai bien eu raison de me méfier. Cela fait maintenant plus d’un an que nous essayons d’avoir un enfant et très franchement, Terence et moi, côté sexe, c’est mieux que le devoir conjugal. Je ne veux pas nous comparer à des lapins en train de s’accoupler mais l’image y ressemble grandement. Après douze mois d’essais infructueux, je pensais que j’avais peut-être un souci mais j’ai vite été rassurée par ma gynécologue obstétricienne. Terence a été consulter de son côté et nous ne comprenons pas pourquoi la graine ne veut pas germer. Bref, tout cela pour dire que mes chances de tomber enceinte de Terence Sieller se terminent maintenant qu’il a joué au con.
— Dire que l’on devait tous se retrouver pour le mariage de Viviane et Jacques… je suis dégoûtée, soupire Steph.
— Je sais, je suis désolée mais il faut me comprendre, je ne peux pas faire comme si de rien n’était.
— Bien entendu que c’est compréhensible, je serais dans le même état que toi et j’agirais de même, me soutient Cathy.
— C’est quand même dingue, voilà cinq ans qu’il a arrêté la fac, jusqu’à maintenant, il a toujours été clean et surtout amoureux, intervient Viv, pourquoi tout foutre en l’air aujourd’hui ?
— Car il a une bite à la place du cerveau, j’aurais dû me douter que sa maturité était bidon, c’était trop beau pour être vrai qu’il soit un peu moins gamin ! grogné-je.
— À trente ans, ce n’est plus un gosse Bridg, il devrait savoir ce qu’il veut. Il semblait tellement heureux de fonder une famille avec toi que pour le coup je ne comprends vraiment pas qu’il aille voir ailleurs, confirme Cathy.
— Bah, la preuve que non, dis-je dépitée.
Eh oui, fini le mariage et la vie de couple qui va avec, je ne peux pas passer sur une telle trahison. Puisque Monsieur Portos souhaite rester un queutard, qu’il fasse donc, mais ce sera sans moi à ses côtés.
TERENCE
 
— Les gars je suis dans la merde ! m’exclamé-je en entrant chez Jacques et Viviane.
— Bonjour Ter, et qu’est-ce que tu as encore fait pour ça ? me questionne mon pote Athos avec une ironie non feinte.
D’Artagnan et Aramis rigolent de la sortie de Jacques, moi pas du tout.
— Bridget est au courant pour Déborah, lancé-je en m’asseyant sur le canapé.
— Tu vois, on te l’avait bien dit, il ne fallait pas lui mentir. Je t’avais dit qu’il fallait en parler avec ta femme, mais non, tu es toujours plus intelligent que tout le monde et du coup, elle en a dit quoi ? m’interroge Benjamin.
— Elle souhaite divorcer…
Mes trois amis me regardent ahuris, un long silence s’installe avant que Damien prenne la parole en premier :
— Je n’aurais jamais pensé que Bridget puisse être si catégorique sur le sujet.
— En fait, eh bien… elle croit que Deborah est ma maîtresse, avoué-je.
— Bah qu’est-ce que tu attends pour lui dire que c’est faux ? m’interroge Benjamin étonné.
— Tu me vois en train de dire à Bridget que je ne pourrais jamais lui donner un enfant ?
— Ouais, c’est sûr que c’est mieux vu de lui faire croire que tu la cocufies, c’est vachement plus logique, me tacle Jacques.
...