Joyeux Noël et va te faire f***** !
177 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Joyeux Noël et va te faire f***** ! , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
177 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

En ces temps de fêtes, Zoey ne sait plus où donner de la tête, elle pourrait passer sa vie au bureau si ça ne tenait qu'à Ethan - son patron bourreau du travail. Elle est tellement à cran qu’elle voudrait envoyer tout le monde se faire f*****.

Sans compter sur ses vacances dans le Vermont en compagnie de toute sa famille, à qui elle doit présenter son petit ami qui vient de la larguer ! Quelle n’est pas sa surprise lorsque son patron rentre dans son jeu en acceptant de se faire passer pour son copain le temps de quelques jours !


Entre attirance, passion et plus d'une situation cocasse, peut-être bien que cette année n'est pas tout à fait perdue...


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 novembre 2021
Nombre de lectures 42
EAN13 9782376528005
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Merci d’avoir acheté ce roman !

L’équipe de Butterfly Editions est heureuse de vous accueillir parmi ses lecteurs, en espérant que cette histoire vous captivera et vous passionnera.

Si vous souhaitez rester au courant de nos sorties et avoir accès aux premiers chapitres gratuits de nos romans, n’hésitez pas à vous abonner aux différents comptes officiels de Butterfly Editions.

Facebook : @editionsbutterfly
Instagram : butterflyeditionsfrance

Suivez-nous sur TikTok, pour avoir accès à du contenue inédit sur nos ouvrages.

TikTok : butterflyeditions

N’oubliez pas de vous inscrire à notre newsletter pour vous tenir au courant de toutes nos sorties, événements et autres surprises… Pour y avoir accès, rendez-vous sur notre site www.butterfly-editions.com !

Bienvenue dans notre communauté !

Tamar Saborido
Joyeux Noël et va te faire f***** !



ISBN : 978-2-37652-800-5
Titre de l'édition originale : Joyeux Noël et va te faire f***** !
Copyright © Butterfly Editions 2021

Couverture © Butterfly Editions - Depositphotos
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-800-5
Dépôt Légal : Novembre 2021
15112021-1000-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com

À mes parents, Jose et Lis,
pour m’avoir montré que le véritable amour existe,
qu’il n’est pas acquis et qu’il faut se battre pour le préserver.
Chapitre 1




S’il y a une période que l’on pourrait qualifier d’apocalyptique dans mon travail, c’est bien celle de Noël. C’est évidemment celle que j’appréhende le plus, car je dois redoubler d’efforts.
Étant opératrice logistique dans une grande entreprise d’import/export au port de Boston, je ne suis pas la seule à me plaindre des conditions extrêmes de travail que nous devons supporter tous les ans pendant cette période. J’en connais même qui se mettent en arrêt maladie dans le but de ne pas avoir à gérer cet abominable stress. À vrai dire, depuis la mi-novembre jusqu’au trente-et-un décembre, il y a de quoi faire une sacrée dépression. Moi, je suis au bord de la rupture. Bon, cette affaire de boulot en est une parmi tant d’autres dans ma vie, mais couche après couche, à un moment, on finit par exploser.
Et donc, vous vous demanderez, pourquoi cette surcharge de travail ? Parce que nos clients n’ont pas effectué assez d’envois pendant le reste de l’année, comme il est stipulé dans leurs contrats, ce pourquoi une fois novembre arrivé, ils se bougent les fesses dans le but de ne pas perdre d’argent. On a la sensation d’avoir la corde autour du cou à chaque maudite seconde, que l’on soit dans les locaux ou au-dehors. Ah oui, parce que pendant cette période de merde, on doit être joignable à tout moment… Oui, il n’y a pas de limites, vraiment. Peut-être bien que je vais également me faire porter malade, tiens !
Après avoir garé ma voiture sur le parking du port, j’éteins le moteur et fixe le parebrise, les mains toujours posées sur le volant. J’aperçois sa Mustang, comme depuis un mois maintenant. Depuis notre rupture. Pour être honnête, en m’engageant dans cette relation, jamais je n’ai songé aux conséquences de sortir avec quelqu’un du boulot, comme, par exemple, le fait de devoir le croiser tous les jours. J’aurais mieux fait d’y réfléchir avant de gâcher sept mois de ma vie auprès de ce connard de Conrad. Maintenant que j’y pense, si on inverse le « r » et le « a » du prénom de ce crétin, on obtient le magnifique trait de personnalité qui le définit au mieux. Ça doit être un signe, même si le terme « infidèle » le serait davantage.
Et dire que j’ai été à deux doigts d’emménager avec lui… Encore heureux qu’il a eu les couilles de m’avouer qu’il se tapait Stacy, du département de comptabilité, depuis plus de deux mois. Ça m’apprendra à sortir avec un trader , aussi dégénéré que les brokers de Wall Street. Je devrais être super en colère, péter des câbles à chaque fois que je le vois, mais au fond, je suis simplement déçue. Plus envers moi-même de n’avoir rien remarqué. Pathétique, n’est-ce pas ?
Oui, le type a quand même un sacré don pour retourner la situation à son avantage. Face à ses arguments, qu’aurais-je pu rétorquer ?
Premièrement : notre vie sexuelle n’était pas trépidante, voire inexistante.
Je dois bien avouer que l’harmonie n’a jamais été parfaite au lit entre nous, même si pour ma part, j’ai toujours fait des efforts. Après, oui, je refusais certaines pratiques qui me dérangeaient, mais j’étais encore dans mon droit, non ? Je ne vais pas me sentir mal juste pour que monsieur ait son petit quart d’heure de gloire !
Deuxièmement : mon chien. Il paraîtrait que mon Samoyede occupe une place trop importante dans ma vie.
Alors que ce « sac à puces », comme il a toujours eu tendance à l’appeler, est sans aucun doute l’être que j’aime le plus dans ce monde, qui me rend tout l’amour que je lui donne sans jamais rien demander en retour. À croire qu’il jalousait un pauvre chien. Pff, lamentable !
Troisièmement : ma famille. Apparemment, je passe trop de temps chez les divers membres de cette dernière.
Cependant, que faire ? Dès que j’ai du temps libre, j’ai envie d’aller les voir. Souvent, je suis en visite chez mes frères, qui sont très nombreux. Quatre frangins, tous mariés avec des gosses, et une sœur enceinte de sept mois… bien que sans mari.
Quatrième et dernier reproche : je serais une maniaque du contrôle et de la propreté, simplement parce que je n’ai pas voulu faire l’amour dans des toilettes publiques.
Enfin bref, que je ne prenais goût à rien, que j’étais trop stricte ainsi que castratrice et qu’il ne pouvait définitivement pas partager sa vie avec quelqu’un comme moi. Que ma droiture n’était pas du tout excitante, et que, malgré le fait que je sois une chouette fille, nous deux, ça ne pouvait plus durer.
Il m’a balancé tout ça en plein parking, avant d’entamer notre journée de boulot. Puis, je l’ai croisé à la fin de la journée en train d’emballer dans sa voiture cette garce de Stacy, la fille qui est connue dans l’entreprise pour ouvrir ses cuisses plus rapidement que les portes d’un ascenseur. Ce qui est sûr, c’est qu’elle est une croqueuse d’hommes et ne s’en cache pas le moins du monde. Je travaille chez « Northera s.a » depuis désormais quatre ans. J’ai bossé comme une forcenée pour mériter ma place, d’abord dans mes études de commerce international et ensuite, au sein de l’entreprise. Tout ce que j’ai aujourd’hui, c’est grâce à mes efforts ainsi qu’à la sueur de mon front, contrairement à elle qui a gravi les échelons d’une manière beaucoup moins digne. Bref, si cette fille me sortait déjà par les yeux avant, désormais, je ne veux même plus qu’on prononce son nom en ma présence.
Je sursaute sur mon siège lorsque Gwen cogne légèrement à la vitre de ma portière avec, en mains, deux cafés tout droit sortis du Starbucks. J’ai l’impression d’avoir été prise en flagrant délit tellement mon cœur bat vite. En attrapant mon sac, parée de mon écharpe qui me couvre la gorge ainsi qu’une bonne partie de la bouche, je sors de mon véhicule. Bon sang ! Lorsque l’air froid de Boston m’effleure les joues et siffle dans mes oreilles, je regrette vraiment de ne pas avoir pris mon bonnet, tout comme mes gants. Les locaux de l’entreprise ne sont qu’à quelques mètres, mais vu le froid glacial qu’il fait en ce mois de décembre, arriver jusqu’à là-bas sans me transformer en glaçon va s’avérer un sacré exploit !
— Eh ben ! Tu décides enfin de sortir ! ricane mon amie en me tendant un café bien chaud.
Qu’est-ce que j’adore cette petite blonde ! Elle est tellement attentionnée. Elle a le don de me remonter le moral lorsque ce dernier se retrouve dans les chaussettes. Elle ne peut pas savoir combien je la remercie d’être là pour moi.
— Merci, souris-je en attrapant le gobelet.
Je me brûle le bout de la langue ainsi que le palais en buvant une gorgée, mais je m’en fiche. C’est un réel plaisir de déguster ce petit bout de paradis dans ma bouche.
Hum… un latte macchiato au caramel. Mon préféré. Gwen me connaît vachement bien !
— Tu as une toute petite mine, ma chérie. Encore une mauvaise nuit ?
— Trop courte, soupiré-je. Je ne me suis pas couchée avant deux heures du matin. Avec le boulot qui ne me quitte jamais vraiment pendant cette période, et ma mère qui ne cesse de me harceler pour que je n’oublie pas d’acheter les cadeaux de Noël, je suis vraiment au bout du rouleau…
Sans compter que je n’ai pratiquement plus de vie sociale ; que mon copain m’a larguée pour une autre ; que j’ai bientôt trente ans ; que je ne suis toujours pas mariée ; que je n’ai pas d’enfants et que ma génitrice se fait une joie de me le répéter chaque fois que je l’ai au téléphone… Elle pourrait se contenter de ses autres petits-enfants et de celui qui va bientôt débarquer, mais non, je me mange des remarques toujours en pleine tronche. D’après elle, je n’ai pas su gérer ma vie et elle me reproche toujours de ne pas lui présenter les personnes avec qui je sors. À quoi bon ? Elle les ferait fuir en moins de deux avec ses plans de mariage. Puis, surtout, ce n’est pas comme si j’avais eu énormément de petits amis dans ma vie.
À vrai dire, vu que je suis la première fille de la famille, bien que le cinquième enfant par ordre chronologique, ma mère a toujours eu de grandes « espérances » pour moi. Voilà pourquoi elle me fait chier H24, dès qu’elle en a l’occasion. Pendant ces fêtes, je sens que je vais drôlement déguster. Ma famille a pour coutume de louer un grand chalet dans le Ve

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents