L'appel

Lynn Tyler, Kei Miran

Description

Declan a enfin la chance d’être l’alpha de sa meute, mais pour prendre les rênes, il doit trouver un partenaire. Appelé chez ses parents, il y rencontre le magnifique et fragile Quinn qui vit avec eux, et son corps sait qu’il ne voudra personne d’autre.

Quinn est un loup soumis qui a passé la majeure partie de sa vie abusé par son ancien alpha. Mais être accouplé à l’alpha de sa nouvelle meute lui offre un niveau de sécurité qu’il n’a jamais connu auparavant, ainsi qu’un tout nouveau monde de passion et de luxure.

Au moment où leur amour commence à fleurir, un loup du passé de Quinn menace le bonheur qu’il trouve dans les bras de Declan.

Sujets

• LGBTQ+
• Gay
• LGBTQ+
• Gay (disambiguation)
• Bit lit
• Romance
• Fiction
• Paranormal
• Shifters

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 28 mai 2020
• Nombre de lectures: 50
• EAN13: 9782376767961
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
L’appel
Copyright de l’édition française © 2020 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2012 Lynn Tyler
Titre original : Called to mate
© 2012 Lynn Tyler
Traduit de l’anglais par Kei Miran
Relecture et correction par Valérie Dubar, Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © Tanya pour More Than Words Graphic Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-796-1
Première édition française : mai 2020
Première édition : Décembre 2012
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
L’appel
Packmate #1
 
 

 
Lynn Tyler
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Declan O’Halloran baissa sa fenêtre afin que l’air glacial vienne effleurer son visage. Il respira le merveilleux parfum de pins de sa ville natale. Bon sang, cela faisait du bien d’être à la maison, mais bon sang ! Quelle route. Il détestait passer des heures enfermé dans une cage roulante, détestait la circulation, et détestait cette neige qui l’avait fait rouler à une vitesse d’escargot. On n’était qu’en octobre. On dirait bien qu’un hiver rigoureux était à prévoir.
Il remonta la longue route de gravier, avant de s’arrêter devant les portes pour saisir le code d’entrée. Avant que celles-ci s’ouvrent complètement, deux loups se précipitèrent dans l’entrebâillement, en grognant et en dévoilant leurs dents. Ils se calmèrent instantanément et se laissèrent tomber sur le dos pour dévoiler leurs ventres et leurs gorges en signe de soumission.
— Hé, Adam, Cullen. Je vais juste monter à la maison et me poser. Je viderai mon Range Rover plus tard.
Adam se leva sur ses quatre pattes et poussa Cullen pour qu’il tombe sur ses pattes. Au lieu de s’éloigner, les deux loups se rapprochèrent et se frottèrent à ses jambes.
Declan passa ses doigts dans leur fourrure, étrangement ému par le fait qu’ils étaient vraiment à l’aise pour ce qui était de lui montrer de l’affection. Il avait presque oublié à quel point les loups avaient besoin d’un contact physique pour transmettre leurs émotions. Il avait aussi presque oublié à quel point cela lui avait manqué d’être en compagnie de membres de la meute lui montrant chaleureusement de l’affection. Il était clairement parti pendant bien trop longtemps.
— Vous m’avez aussi manqué, les gars.
Les loups reculèrent un peu et lui donnèrent de petits coups de tête, montrant leur volonté de jouer. Il se prêta au jeu, mais son épuisement le rattrapa au bout de quelques minutes.
— Je vous dis à demain. Reprenez vos rondes maintenant. Mon père sera énervé s’il découvre que vous vous amusez avec moi au lieu de protéger le territoire de la meute. 
Adam leva les yeux au ciel – ce qui n’était pas aisé en étant un loup – et poussa un léger soupir. Il effleura Declan une dernière fois avant d’émettre un hurlement aigu en direction de Cullen. Les deux loups s’éloignèrent à vive allure, leurs pattes faisant craquer la surface de la neige.
Il les regarda s’éloigner jusqu’à ce qu’ils disparaissent de sa vue. C’était ses deux meilleurs amis depuis des années, mais son absence avait causé une distance entre eux. Les appels téléphoniques et les courriels avaient leurs limites.
Jusqu’au moment où il remonta dans son Range Rover et remonta la longue allée, de l’eau glaciale avait eu le temps de s’infiltrer dans ses tennis. Il frissonna, impatient d’entrer dans la maison.
Un léger frisson le traversa. Il était à la maison et sur le point de devenir alpha, chose qu’il avait toujours su et à laquelle il avait été préparé depuis sa naissance. Bon sang, qu’il avait attendu ce moment ! Non pas qu’il souhaitait la mort de son père, mais tout en lui voulait – exigeait – de subvenir au besoin de sa meute et de la protéger. La seule raison pour laquelle il était parti en premier lieu était parce que deux personnalités alpha aussi fortes que la sienne et que celle de son père rendaient la vie impossible.
Il gara son Range Rover entre la BMW dont sa mère était si fière et la fourgonnette de son père. La neige était encore plus haute ici, dérivant du champ arrière pour s’entasser autour des voitures. On dirait bien que la souffleuse à neige allait devoir être sortie du hangar pour servir au matin.
De la neige glissa dans ses chaussures lorsque ses pieds touchèrent le sol, et il grimaça. Il aurait certainement pu porter des chaussures plus adéquates. Mais il détestait conduire en bottes, et il ne neigeait pas à Toronto quand il avait pris le volant.
La maison lui fit de l’œil, la citrouille-lanterne lui souriant toujours depuis le porche. Dommage qu’il ne soit pas arrivé quelques heures plus tôt. C’était Halloween et les louveteaux auraient été déguisés. Sa mère avait dû charger leurs sacs avec toutes sortes de bonbons.
Il pouvait imaginer la scène clairement. De petits visages lui souriant, des voix grinçantes demandant des bonbons. Il se demandait ce que diraient les enfants s’il demandait un sort à la place des bonbons.
Il entra dans la maison avec la clé qu’il n’avait pas utilisée depuis des années. Une lampe était allumée pour lui, et il sourit. Sa mère avait toujours ce genre d’attentions. Il espérait avoir la chance de trouver un partenaire aussi attentionné.
Declan posa ses clés sur la petite table à côté de la porte et se déplaça dans le hall en direction de la cuisine, en ayant l’intention de grignoter un petit quelque chose. Il se frotta l’estomac lorsque celui-ci gronda fortement. Il aurait dû s’arrêter à un fast-food en chemin, mais la neige avait été abondante et, tout ce qu’il souhaitait, c’était d’arriver sur le territoire de sa meute.
La cuisine sentait toujours la même chose, l’air parfumé de cannelle et de pain frais, avec une touche de viande. Il sourit tout en fouillant le réfrigérateur. Seul un loup-garou pouvait apprécier l’odeur de viande persistant dans la cuisine.
Le réfrigérateur était ici bien rempli, chose qu’il oubliait de faire en général. Il sortit un plat de sandwiches et lut la note attachée sur l’emballage plastique.
Declan,
Assure-toi d’être debout pour le petit-déjeuner. Nous avons de la compagnie.
Ne mang