L'Imperfection des cygnes

Brandon Witt, Allie Vinsha

Description

Le rêve de Kevin Bivanti est d’ouvrir une boutique de robes de mariée, un endroit avec des robes étonnantes pour que toutes les futures mariées se sentent adorées. À trente-huit ans, il quitte une carrière publicitaire réussie pour acheter un vieux bâtiment de grès brun dans un quartier branché de Boston afin de faire de son rêve une réalité. Quand l’un de ses cosignataires se retire, le destin intervient, faisant entrer dans sa vie Casper James, qui espère ouvrir sa propre pâtisserie. Avec Casper prêt à prendre le risque, leurs ambitions se fondent en une boutique de robes de mariée et de gâteau de mariage.

De vastes rénovations sur le bâtiment, une liaison avec son ex-mari, un drame familial avec ses mères, et l’anxiété des changements significatifs de sa vie poussent Kevin au bord d’une dépression nerveuse. Au milieu du stress et de l’incertitude, Casper devient plus qu’un partenaire d’affaires, une attirance mutuelle qui ajoute une autre couche d’intensité et de risque. Avec leurs rêves sur le point de devenir réalité, Kevin et Casper doivent trouver le courage de faire face au stress causé par la gestion de leur attirance, le pari d’une nouvelle entreprise et la résurgence des démons personnels de Kevin.

Sujets

• Romance
• LGBTQ+
• Gay
• Fiction
• LGBTQ+
• Gay (disambiguation)
• LGBT
• Comédie romantique
• Romans de genre
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Romans sentimentaux
• Comédie sentimentale
• Comédie sentimentale
• Romans d'amour

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 31 mai 2017
• Nombre de lectures: 42
• EAN13: 9782376761242
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
19 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 92100 Boulogne-Billancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
L’imperfection des cygnes
Copyright de l’édition française © 2017 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2016 Brandon Witt
Publié chez Dreamspinner Press, 5032 Capital Circle SW, Ste 2, PMB# 279, Tallahassee, FL 32305-7886 USA
Titre original : The Imperfection of the Swans
Traduit de l’anglais par Allie Vinsha
Relecture française par Valérie Dubar, Jade Baiser, Miss Relec addict
 
Modèle de la couverture : © 2016 Kevin Eksterowicz
Conception graphique version anglaise : © 2016 Paul Richmond.
http://www.paulrichmondstudio.com
Conception graphique version française : © Heather Fenlock
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
 
Première édition française : mai 2017
Première édition : janvier 2016
ISBN : 978-2-37676-124-2
Édité en France métropolitaine
 
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé
Note de Kevin Eksterowicz
Note de l’auteur

 
 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
Remerciements
 
 
À Kevin Eksterowicz
 
merci d’avoir inspiré ce roman
merci d’avoir accepté d’être le modèle de couverture
mais surtout,
merci pour ton amitié
 
 
 
 
L’imperfection des cygnes
 
 

 
 
Brandon Witt

 
 
Prologue
 
 
 
 
Vingt-six ans auparavant
La faim ne blessait pas.
En fait, si, un peu. Son estomac était pris de crampes. Il avait aussi des vertiges de temps en temps. Ses mains tremblaient, un peu. C’était des petits maux, pas une grande affaire. Plus que tout, la faim le rendait sûr, fort. Elle le rendait puissant. Kevin se sentait vigoureux.
Il n’avait pas mangé depuis trois jours. Il avait pris un cracker la veille et bien qu’il ait accueilli avec indulgence le pincement de culpabilité, le biscuit salé avait surtout été un petit rien. Cela n’avait pas d’importance, n’est-ce pas ? Il pensait que les trois jours comptaient encore. Un biscuit salé n’était pas de la nourriture, pas quand vous n’en mangiez qu’un seul.
Avec ses horaires, entre se lever avant l’aurore pour distribuer les journaux et les occupations après l’école, représentant des étudiants au conseil d’école, participer aux répétitions, chanter dans la chorale, il lui était facile de convaincre ses mamans qu’il avait mangé ailleurs. Qu’un des enseignants avait apporté des collations ou qu’il s’était arrêté chez un ami pour l’aider à faire ses devoirs et qu’il avait mangé avec sa famille.
Alors, même si c’était une question de fierté de se vanter devant ses amis de cinquième au déjeuner qu’il n’avait pas mangé depuis des jours, qu’il était au-dessus de tels besoins insignifiants, il ne pouvait pas se permettre que ses mamans le sachent.
Il passait la porte en courant dans la soirée, il les embrassait toutes les deux et il s’enfermait dans sa chambre, prêt à affronter les heures de devoirs. Si seulement c’était aussi une excuse. Il avait des amis qui prétendaient étudier dans leurs chambres, mais qui en fait jouaient avec leur Game Boy, ou se faufilaient dehors pour retrouver des amis ou évitaient simplement de faire leurs devoirs. Pas lui. Il travaillait tous les soirs pendant des heures et des heures. Sans prendre de pause ou sans faire une gaffe, pas comme il l’avait fait avec le biscuit salé. Il n’y avait pas de place pour une bévue. Il travaillait trop dur et il n’échouerait pas.
Des moments comme celui-ci était la seule chose gênante sur sa route et le réaliser les rendait encore plus mauvais. Il gaspillait son temps, pelotonné sur le plancher à côté de son lit, ses bras enveloppés autour de ses genoux, luttant pour respirer. Tant de temps perdu juste à essayer de tirer de l’oxygène dans ses poumons. Il avait des devoirs à faire alors qu’il s’agitait, pensant qu’il allait mourir, en attente de cette dernière inspiration refusant d’entrer dans son corps. Vingt-cinq exercices d’algèbre qui le raillaient alors qu’il perdait l’esprit.
C’était ça le pire.
Bien pire que de penser qu’il allait mourir.
Il s’était retrouvé dans cette position tant de fois depuis un an et demi qu’une partie de son cerveau savait qu’il ne mourrait pas. S’il arrivait de l’autre côté et qu’il y restait pour toujours, le travail attendrait. Mais il ne serait pas en mesure de le faire. Du moins, il ne serait pas en mesure de le faire jusqu’à un certain point.
Il devenait fou.
Il savait qu’il ne pouvait pas abandonner sa position recroquevillée après une de ces attaques. Son corps le pouvait, mais son cerveau, ce truc qui était lui, l’obligeait à rester en une boule compacte, tremblant sur le plancher, pris au piège par la panique, pour toujours.
Parfois, pendant les pires moments, il réussissait à appeler. Soit un cri de peur, soit pour appeler l’une d’elles. Elles l’entendaient et se précipitaient dans sa chambre, puis elles le calmaient. Ses mamans caressaient doucement son dos et ses cheveux, chuchotant des mots apaisants, même s’il pouvait entendre la peur qui s’infiltrait dans leurs voix. Elles savaient qu’il devenait fou. Il savait qu’elles le pensaient.
Et il ne pouvait pas stopper ça.
Ce soir-là, même s’il était pris dans les griffes de la terreur, il savait que c’était une des meilleures nuits. Il n’aurait pas besoin de les appeler, il n’aurait pas besoin de les laisser voir encore une fois un autre exemple de son échec. S’il pouvait juste tendre la main sur quelques centimètres et tirer sa planche de salut de sous le lit.
Après deux tentatives pour faire entrer plus d’oxygène, il renonça à respirer et il réussit à jeter une main tremblante vers les magazines qui reposaient à un million de kilomètres. Il ne savait pas lesquels il avait réussi à attraper avant qu’ils ne soient à quelques centimètres de son visage.
Alors que la lampe de chevet éclairait leurs couvertures en papier, une petite molécule d’oxygène réussit à se frayer un chemin vers l’int