La dynastie des Sambourg - tome 2 : Sang et brume - partie 2

Alexandrine Solane, Alex

Description

Au Royaume de Sambourg, les jours sont sombres pour la dynastie... Lazare et Dolorès s’affrontent depuis un drame survenu au château-fort de Dorfblut.

Le couple maudit parviendra-t-il à traverser cette épreuve ? Leur amour, au bord d’un abîme, se relèvera-t-il ou leur passion s’éteindra-t-elle ?

La princesse Auriane a appris à maîtriser le Don sur l’Ile des Initiées, où sa grand-mère s’est retirée après la disparition tragique de son mari. Sa rencontre avec un pêcheur du marais déchaînera le courroux de son père.

La Grande Prêtresse accueille les femmes rejetées pour leur lien à la Déesse ou par la société patriarcale. Elle prouvera magistralement qu’on ne provoque pas une Sambourg impunément.

Sujets

• Romance
• Romance historique
• Toute la romance
• Romans sentimentaux
• Romans d'amour
• Nouvelles de genre
• Romans de genre
• Historique
• Fiction historique
• Malédiction
• Royaume
• Fiction
• Inceste
• Moyen Âge
• Littérature

Informations

• Publié par: Plumes de Mimi éditions
• Date de parution: 08 juin 2022
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782493219633
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

La dynastie des Sambourg
Tome 2 – Sang et brume : partie 2
 
Alexandrine Solane
 
 
La dynastie des Sambourg
Tome 1 – Sang et brume : partie 2 
 

 
 
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
 
 
Editions Plumes de Mimi éditions
© Alexandrine Solane
Éditions Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
ISBN numérique : 978-2-493219-63-3
ISBN papier : 978-2-493219-64-0
Dépôt légal : 06/2022
 
Alexandrine Solane
On peut lire tant de choses à travers les lignes, à la pointe d’un stylo...
Alexandrine vit dans les Bouches-du-Rhône.
En 2020, Épicuriel « Genèse du mal » et « Envoûtement » posent les premières fondations d’une saga fantastique, entre anges et démons, passion et amour, chez Plumes de Mimi Éditions.
Ses romans sont un mélange de science-fiction, fantastique, parfois dans un cadre historique.
En 2021, « La dynastie des Sambourg » est mise à l’honneur parmi les sagas historiques chez Plumes de Mimi éditions. Une histoire qui conjugue passion, amour interdit, sorcellerie et défiance des lois. 
 
Curieuse, Alexandrine se passionne pour l’Histoire, l’archéologie, les mythes et légendes. Son premier roman paru en 2007 « Le Cercle de Stonehenge » mêle sorcellerie et démons.       
 
Retrouvez Alexandrine sur sa page :
https://www.facebook.com/profile.php?id=100005562825708
et sur son site :
https://alexandrinesolane.wordpress.com/actualites/
 
Du même auteur
 
Plumes de Mimi Éditions
Épicuriel, Genèse du Mal 1 , 2020.
Envoûtement, Genèse du Mal 2 , 2020.
Tentation, Genèse du Mal 3, 2021.
La dynastie des Sambourg Partie 1, tome 1, 2021.
La dynastie des Sambourg Partie 2, tome 1, 2021.
La dynastie des Sambourg Partie 1, tome 2, 2022.
 
 
Éditions Amazon
Isatis Premier Amour, Collection Émancipation, 2021.
Lysandre, nouvelle fantastique, 2022.
La colline aux esprits, Collection Émancipation , 2022.
 
Jenn Ink Éditions
Bestiaire, Einean 1, 2022.
 
 
 
 
 
 
À Khunlung,
 
Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Épilogue
Remerciements

 
Précédemment dans
La dynastie des Sambourg
 
Dolorès de Sambourg avait réfléchi pendant plusieurs jours à la meilleure façon d’annoncer sa grossesse à Lazare. Elle avait trouvé le jour idéal pour agir : leur fils aîné était parti pour le Sud, escorté d’une dizaine de soldats, et, les triplés, Allia et Alexandrine jouaient à colin-maillard. Quant à Izabella, elle barbotait dans les étuves, au rez-de-chaussée. Donc, son encombrante progéniture ne la dérangerait pas ce soir.
Lazare, son amour, devait la rejoindre à complies 1 . Justement, il frappait à la porte. Les mains moites, le cœur battant, elle ouvrit à son époux : elle recula de quelques pas pour qu’il puisse admirer la chambre décorée par ses soins.
Il entra dans l’alcôve féminine et, stupéfait, considéra sa femme : elle se présentait à lui, dans un voile transparent oriental. Une chevelure d’or ruisselait sur ses épaules, ses reins subtilement cambrés. Le tissu fin s’évasa au sol, telles les ailes d’un oiseau. Elle s’approcha de lui, déesse païenne sublime. Des dizaines de bougies étaient allumées et des pétales de fleurs recouvraient le plancher. Deux hanaps, sans doute remplis de vin, les attendaient sur une alcôve en pierre. Il était persuadé qu’elle célébrait l’arrivée prochaine de leur fille à Dorfblut.
La mise en scène sensuelle, son attitude équivoque l’excitait : il gronda, la dévisagea et remarqua qu’elle avait recouvert d’une pellicule dorée, ses yeux, sa bouche et sa vulve épilée. Elle s’offrait à lui, tel un fruit gorgé d’été et d’envies. Elle le rendait... fou et son corps se manifestait : il bandait déjà.
 
— Lazare, susurra-t-elle.
 
Ô cette voix ! Il plongeait en enfer, au paradis... Quelle importance ? Elle le menait par le bout de la queue. Son membre durcissait douloureusement. Son pouvoir était si absolu sur lui, alors qu’ils ne s’étaient pas encore touchés ! Son cerveau sombrait dans les oubliettes, son sexe prenait les commandes. En réalité, c’était elle qui le contrôlait : elle , sa voix suggestive, ses courbes affriolantes... Ils étaient mariés depuis dix-huit ans et elle arrivait toujours à le surprendre.
Dolorès constata qu’il était éméché : ses iris étaient injectés de sang, il avait fêté le retour imminent d’Auriane avec son frère avant de la rejoindre. Elle s’était maquillée, avait allumé les lumignons et il se supportait comme un vulgaire ivrogne ! Elle était blessée par son comportement indélicat, il gâchait cette soirée magique.
Le bordeaux montait à la tête de Lazare, il perdit son sang-froid : il entraîna Dolorès, la poussa brutalement sur le lit. Elle essayait de le repousser, mais il l’embrassait, étouffant ses protestations. Il dénoua ses chausses, écarta de force ses jambes et la pilonna. Mon bébé ! Elle le repoussa, il sentit alors quelque chose d’étrange dans son entrejambe.
Incrédule, il constata que des serpents avaient envahi sa verge. La prochaine fois que tu me prendras sans mon consentement, ta queue et tes testicules se transformeront en un nid de serpents ! Elle avait tenu sa promesse.
Les cuisses de Dolorès étaient maculées de sang, elle tendit ses mains écarlates vers lui :
 
— Tu as tué notre enfant !
 
 
Fin de la première partie
 
 
 
 
 
 
 
Deuxième partie
 
Auriane et Erwan
 
 
Chapitre 1
Le prince Rénald de Sambourg avait mené la vie dure à son escorte. Ils chevauchaient à une cadence infernale et l’héritier n’accordait des pauses que pour les repas pris à la va-vite. La nuit, le groupe se reposait à peine cinq heures et les cavaliers repartaient l’aube à peine levée. Jeune, endurant, il était impatient de revoir sa jumelle. Ils étaient séparés depuis déjà quatre ans. À son départ, sa puberté débutait et il était troublé, pas par des pensées incestueuses, mais par des considérations plus... terre à terre. En effet, il était l’aîné de la fratrie depuis la mort tragique de Philippe et il savait que son rôle était de veiller à la vertu de ses quatre sœurs. La plus jeune avait deux ans, et pour son malheur, elles étaient toutes belles et viscéralement attachées à leur indépendance. Que d’ennuis, de crises de nerfs en perspective ! Lorsqu’elles seraient mariées, ce fardeau reviendrait à leurs maris respectifs.
S’il aimait naturellement Izabella, Adélaïde et Allia, il ressentait un lien particulier avec Auriane, celle avec qui avait partagé pendant neuf mois le même utérus. Ils se comprenaient instinctivement, ils avaient toujours su quand l’autre était perturbé. Ils avaient grandi ensemble et son absence était une épine dans son cœur. La reconnaîtrait-il ? Elle avait dix-sept ans, l’âge de mariage. Il était convaincu qu’elle ressemblerait à leur magnifique mère.
Pour gagner du temps, l’arroi dormait à la belle étoile, évitait les auberges bruyantes et bondées. Rénald savait que des larrons se dissimulaient parmi les clients, et la nuit tombée, ils détroussaient les voyageurs dans les dortoirs ainsi que les salles communes. Prince héritier, son nom et son visage étaient connus dans le Royaume, et il représentait une proie idéale. Il refusait qu’un incident le retarde dans sa mission. J’arrive, petite sœur !
Lazare, son père, avait reçu le message d’Alizée quatre jours plus tôt, et l’adolescent s’était mis en route sans tarder. Ses parents trépignaient d’impatience, particulièrement le roi. Ce dernier s’avérait dur avec ses fils, mais il laissait couler avec ses princesses chéries. En revanche, les filles ne pouvaient quitter sans protection le burg et elles devaient conserver leur fleur pour leurs époux.
Rénald, pressé, n’avait pas prévu de passer par le duché de Sarnis, bien que près du marécage. Le convoi arriva enfin à destination : une brume épaisse recouvrait la ciprière, l’humidité collait à la peau des soldats et du prince. Les grenouilles croassaient, les aigrettes s’envolaient dans l’horizon infini. Le bayou... terre de légendes, de rumeurs. Ici vivaient le peuple des marais, ces hommes rudes transportaient les prêtresses et ils leur servaient de reproducteurs. Élina, la première sibylle, aurait modifié le climat de la région et créé une enclave d’îlots, une vallée verdoyante pour sa communauté.
Auriane était la fille d’un couple passionné et sa nature l’était également. Avait-elle eu des rapports sexuels avec un mâle ? À cette idée, des envies de meurtres le submergeaient. Sa mère et sa grand-mère lui avaient raconté que les novices se payaient du bon temps entre elles. Si sa sœur aimait les filles, grand bien lui fasse ! Du moment qu’elle était vierge...
 
— Votre Altesse Royale, dit un garde.
 
Il désignait deux silhouettes debout sur la berge. Rénald fit signe à ses hommes de se tenir prêt à intervenir et s’avança, épée dégainée, vers elles. La troupe encerclait les inconnus à peine visibles dans les volutes de la vapeur moite.
 
— Rénald ?
 
Le prince frissonna en reconnaissant la voix sensuelle de sa sœur, il aurait