La fin de l’éternité - Tome 1 : L’éveil
186 pages
Français

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La fin de l’éternité - Tome 1 : L’éveil , livre ebook

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Description

► Résumé : Isalys la vampire a été condamnée par les siens à devenir amnésique. Pourquoi, comment ? Elle ne s’en soucie guère quand la soif de sang la pousse à gagner la ville la plus proche. Sa traque la mènera jusqu’à Ambre jeune femme qui vient tout juste de sortir d’une énième visite en hôpital psychiatrique. De cette rencontre naîtra une amitié inattendue qui pourrait bien bouleverser leur vie à tout jamais, voire le monde entier. Car il y a bien plus derrière cette histoire qu’une vampire sans mémoire. Des forces occultes se pressent dans l’ombre, prêtes à passer à l’attaque à la moindre occasion. Qui sont-ils ? Que veulent-ils à Isalys ? Au milieu du tumulte, un nom ressort aussi énigmatique que leur motivation : les descendants.
► Tome : 1/3
► Nombre de mots : 65080
► Genre : Fantastique/urban fantasy
► Public : Adulte
► Niveau d'érotisme : ★★☆☆☆


Découvrez tous les romans lesbiens de l'autrice sur Homoromance Editions

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 avril 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782925206538
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La fin de l’éternité
Tome 1 : L’éveil
 
 
mélissa roche

Copyright © 2022
Tous droits réservés.
ISBN : 9782925206521
 
Dépôt légal
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2022
DÉDICACE
 
 
 
Pour Isa et Marine…
TABLE DES MATIÈRES
 
DÉDICACE
TABLE DES MATIÈRES
REMERCIEMENTS
Chapitre 1 : Isalys
Chapitre 2 : Ambre
Chapitre 3 : Isalys
Chapitre 4 : Ambre
Chapitre 5 : Isalys
Chapitre 6 : Ambre
Chapitre 7 : Isalys
Chapitre 8 : Ambre
Chapitre 9 : Isalys
Chapitre 10 : Ambre
Chapitre 11 : Isalys
Chapitre 12 : Ambre
Chapitre 13 : Isalys
Chapitre 14 : Ambre
Chapitre 15 : Isalys
Chapitre 16 : Ambre
Chapitre17 : Isalys
Chapitre 18 : Ambre
Chapitre 19 : Isalys
Chapitre 20 : Ambre
Chapitre 21 : Isalys
Chapitre 22 : Ambre
Chapitre 23 : Isalys
Chapitre 24 : Ambre
Chapitre 25 : Isalys
Chapitre 26 : Ambre
Chapitre 27 : Isalys
Chapitre 28 : Ambre
BIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
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REMERCIEMENTS
 
Merci infiniment à Kyrian Malone pour ses couvertures incroyables. Elles me touchent toujours droit au cœur, mais particulièrement sur cette trilogie.
 
.
Chapitre 1 : Isalys
Quelle expérience étrange que l’existence ! Cette pensée me traverse alors que je respire, pour la première fois, me semble-t-il, un air vicié. J’essaie d’analyser ce qui m’entoure, mais la tâche s’avère ardue. D’abord parce que je ne vois que du noir, tout n’est que ténèbres et silence. Ensuite, mon esprit s’apparente à un ballon emporté par le vent : sans rien pour le rattacher au monde.
La métaphore n’éveille en moi qu’un faible ricochet emporté par le vent. Un mouvement. Bouger. Et si je bougeais ? L’univers y gagnerait-il en réalité ? Aucune idée. Je tente le coup, pour me retrouver très vite – trop vite – entravée dans mes efforts. Du bout des doigts, j’explore à tâtons les parois de ma prison. Je cherche une faille, une ouverture, n’importe quoi. L’obstacle reste homogène. Du bois ? Peut-être, mais si finement poli que le grain en est quasiment imperceptible.
Soudain, je panique. Je n’arrive même pas à réfléchir. Le néant extérieur fait trop bien écho à celui qui m’habite. Guidée par l’instinct, je me débats. D’abord timides, mes gesticulations gagnent en force à mesure que la colère remplace la peur, sombre reflet de mon incompréhension. Que se passe-t-il ? Qui a osé m’enfermer de la sorte. Et en premier lieu qui suis-je ?
— Tu es Isalys. Et tu vas enfin payer pour tes crimes !
La voix inconnue, indubitablement masculine, me heurte de plein fouet. Elle résonne directement à l’intérieur de ma tête, aussi insidieuse que venimeuse. Qu’est-ce que cette diablerie ? Cette fois, je suis déchaînée quand je cogne sur la surface devant moi. Je perçois une bulle d’énergie monter du centre de mon être. Je la laisse croître, ne cherche pas à la contrôler, mais m’appuie sur elle comme sur une vieille amie.
Enfin ! Le bois vole en éclat autour de moi. Je bondis de ma cage si vite que la seconde suivante je suis debout dans une pièce étrange. Les murs sont constitués de larges blocs de pierres blanches et noires. Ils sont disposés de manière à dessiner des formes abstraites qui ne représentent rien à mes yeux. Aux quatre coins s’élèvent des colonnes massives ciselées avec art. Du moins autant que je puisse en juger. De porte, nulle trace. Une boîte dans une boîte, quelle ironie.
— Par le Premier Astre, où suis-je ?
Ma propre voix me fait sursauter. Elle me rassure en même temps, car elle brise le silence. Basse, atone. Un drôle de chuchotement, plus puissant qu’il ne le devrait. Je repousse de nouvelles interrogations sur mon identité. Hors de question que l’inconnu s’immisce encore sous mon crâne ! Et puis ce n’est pas le plus important actuellement. Je dois d’abord déterminer à quel point je suis en danger.
Je pose enfin le regard sur ma geôle faiblement éclairée par des torches factices, et ne peux m’empêcher de reculer d’un bon pas. Un cercueil ! Ces malades – quels qu’ils soient – m’ont mise dans un cercueil. Non, mais c’est quoi leur problème ? Pendant que mon esprit patine, mon corps prend la relève. Ma respiration se fait plus profonde, plus lente. Mes muscles se détendent alors même que j’adopte une posture défensive. Bon à savoir : mon instinct, lui, ne manque pas d’acuité.
Avec méfiance, je m’approche de l’objet du délit : un simple coffre sombre de bonne facture. J’éprouve toutefois un puissant malaise à sa vue. La chair de poule se répand sur mes avant-bras, avertissement discret. Oui, mais contre quoi ? Soudain, un éclat cuivré attire mon attention. Sur la partie du couvercle encore intacte est accrochée une plaque métallique.
De là où je suis, je peux clairement lire l’inscription gravée dessus. Un simple poème, court et mystérieux. Inquiétant, pour le moins. La menace y est aussi explicite que possible. Comme pour l’exorciser, je me force à prononcer les mots à voix haute.
« Toi qui parcours le monde comme un feu de forêt,
Souviens-toi que ta colère est à double tranchant.
Tu la brandis pour te défendre, te mettant en danger.
Aujourd’hui, sache-le, est venue l’heure du jugement.
Trouve en toi la paix de l’Etoile du Matin,
Trouve hors de toi la capacité d’aimer.
L’échec ne peut que signifier ta fin,
Sois juste, honorable ou disparais sans regret. »
Stupide énigme. J’ai besoin de réponses, moi, pas de mystères supplémentaires ! Toujours aux aguets, j’avise une légère altération dans les teintes d’un mur. Si subtile qu’elle m’a échappé lors de ma première inspection. En me concentrant, j’ai même l’impression de sentir un courant d’air ténu filtrer depuis cette direction. Mais il doit s’agir d’une illusion, mes sens ne peuvent pas être si aiguisés.
— Allons, ma fille, ce n’est pas le moment, marmonné-je. Tire-toi d’abord de ce piège avant de songer au gouffre dans ta tête.
Excellent conseil, que je m’empresse d’appliquer. Après tout, les responsables de mon état pourraient revenir à n’importe quel instant. Pourquoi le pluriel ? Un pressentiment, rien de plus. Ou un surcroît d’orgueil : j’ai la vague impression qu’il faudrait plus d’un homme pour me contraindre. Ceci dit, ce n’est pas, non plus, le moment de s’en inquiéter.
Comme si mon corps en savait plus que moi – ce que je suis tout à fait disposée à croire – je me dirige vers un point précis de la cloison incriminée. Je n’hésite pas une seconde et appuie la paume bien à plat et les doigts écartés sur une volute plus grise que noire. Le motif ressemble plus ou moins à un rayon de lune. Pour la première fois, je ressens un petit tiraillement dans ma conscience.
Tiraillement vite dissipé par le grincement du panneau qui glisse sur son rail. Libre ! Ou peut-être pas. Je m’attendais presque à déboucher au grand air, ou dans un endroit similaire à l’autre salle. Mais pas du tout. Je m’engage dans un couloir d’un blanc immaculé, tout ce qu’il y a de plus artificiel. Celui-ci est plongé dans une pénombre étrange, pas aussi profonde qu’elle ne l’aurait dû. J’avance à petits pas, prête à réagir. Aussitôt, des appliques au plafond s’allument, saturant mes pupilles d’une lumière crue qui me demande une seconde ou deux d’acclimatation.
Pendant ce temps, mes sens se déploient autour de moi de manière aberrante. Je capte le glouglou de l’eau circulant dans les canalisations. Le ronronnement bas d’une climatisation et le sifflement de l’air qui passe par des filtres. En revanche, je n’entends rien dénonçant une présence humaine, hormis le bruit de mes pas. La bâtisse paraît déserte. Machinalement, je renifle autour de moi. Idiote ! Comme si…
Et pourtant… L’odeur astringente 1 de produits chimiques sature mes nerfs olfactifs, je peux presque en sentir le goût âcre sur ma langue. Elle se superpose à un parfum floral nuancé d’une touche métallique. Cette dernière pour une raison inexplicable me fait saliver. Encore une étrangeté.
Le couloir se termine enfin sur une pièce dont la vue me fige sur place par sa banalité. Un salon. Un salon qui même à moi – avec mon esprit embrouillé – me paraît tout à fait ordinaire sous l’éclairage, là encore déclenché par ma simple présence. Canapé, table basse, meuble télé, tout s’y trouve. À côté de ce dernier trône une étagère garnie de centaines de films, cassettes et DVD confondus.
Tiens, ma mémoire n’est pas si vide que cela. J’identifie chaque objet et son utilisation. J’ai même la conviction que l’ensemble s’inspire du style contemporain, avec ses lignes épurées et des tons plutôt ternes. Par contre, ce sont juste des informations dénuées de portée émotionnelle. Tout cela devient extrêmement dérangeant. Mon amnésie est-elle en lien avec mon réveil étrange dans un cercueil ? Probablement, mais pour l’instant je ne peux rien y faire.
— En revanche, tu peux poursuivre l’exploration des lieux, m’exclamé-je pour briser le silence. Du nerf, ma fille et ne te relâches pas.
Malheureusement, il ne me faut guère de temps pour me rendre à l’évidence : je me trouve dans une simple maison. La cuisine, les chambres et autres pièces ne m’apprennent rien. Je ne suis pas sûre que quelqu’un vive ici tant tout paraît aseptisé et neuf. Je ne ressens pas l’âme du propriétaire. Même les placards refusent de parler. Les vêtements qui y sont rangés pourraient tout autant être ceux d’un homme que d’une femme.
Tournant en rond dans la plus grande des chambres, un soupçon émerge tout à coup. Ou, plutôt, il explose quand je croise mon reflet dans une psyché. Un pantalon de cuir noir. Des bottes qui montent jusqu’aux genoux. Une tunique ample, écrue, fermée par un lacet entrecroisé sur le devant. Je refuse de regarder autre chose que ma tenue qui m’en dit bien assez. Ne pas s’attarder sur le visage aux cheveux argentés de cette inconnue qui me défie.
Cette maison pourrait très bien être la mienne ! Les habits que je porte ressemblent beaucoup à ceux que j’ai vus

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