La meute Black Océan #1
152 pages
Français

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La meute Black Océan #1 , livre ebook

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Description

Tahitianna, est une jeune maman de trente ans.


En plus d’être écrivain, elle possède un don exceptionnel avec les animaux.


Elle vit avec un homme, mais ne connaît rien de l’amour charnel, le véritable amour...


Le jour de sa rencontre avec Kyle, l’Alpha de la meute Black Océan, elle ressent pour lui une attirance dévorante et attirante à la fois.


Un paradoxe des plus incroyable.




Cette série est essentiellement destinée à un public "jeune adulte".

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 mars 2022
Nombre de lectures 3
EAN13 9782493515308
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Tahitianna, Reined'Elfyria
Jenny Dussaussois
Tahitianna, Reine d'Elfyria


©Jenn Ink Editions
Le Code de la propriétéintellectuelle interdit les copies ou reproductions destinéesà une utilisation collective. Toute représentation oureproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédéque ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayant cause,est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes desarticles L.335-2 et suivants du Code de la propriétéintellectuelle.
Prologue
LAURELINE
— Cachez-vous,Vos Altesses, je vais essayer de le retenir !
— Merci,Melchior, nous ne savons pas ce que nous aurions fait sans vous !
— Derien Madame, j’accomplis mon travail, rien de plus…mais, s’il vous plaît, allez-vous cacher et emmenez laprincesse avec vous !
Melchior,notre garde du corps, nous donne notre fille et, sans plus attendre,nous détalons en direction d’une petite chaumièresituée au cœur du village.
— Aeglon,comment allons-nous faire ? Et comment protégerTahitianna ?
— Net’inquiète pas, mon amour, nous allons trouver unesolution, tout se passera bien. Elena prendra soin d’elle, tusais qu’elle la considère comme la sienne.
— Oui,je le sais, mais…
— Aieconfiance en moi… Je vais lui jeter un petit sort qui devraitla protéger jusqu’à ce qu’elle devienne unefemme à part entière et une mère. Enplus, ilstoppera l’apparition de ses pouvoirs… Argawaen ne laretrouvera jamais, je te le promets, mon amour.
Aeglonme prend dans ses bras, pose sa main sur le ventre de notre bébé,murmure une incantation, et, après voir prononcé lesderniers mots, m’embrasse avec ardeur, comme s’il avaitcompris que cette étreinte serait la dernière.
Mais, notre bébé se met àpleurer… Alors, nous reculons et repartons en courant àvive allure pour arriver chez Elena, la nounou de notre fille. Elenaest une elfe que nous avons recueillie, il y a quelques annéesmaintenant ( aprèsqu’elle a été abusée et torturéepar des renégats elfes ).Depuis lors, elle vit ici, à Elfyria, où elle a épouséun loup qui lui a donné deux garçons âgésrespectivement de quatre et deux ans, Mickaël et Christopher( mi-loups, mi-elfes ).Comme, me le rappelle Aeglon, elle considère Tahi’ commesa propre fille et je sais qu’elle fera absolument tout pourelle. Après cinq minutes de course, Aeglon me regarde et medit :
— Nousarrivons, Laure !
— ELENA !crions-nous tous en chœur.
Laporte s’ouvre sur une jeune femme âgée de 25 ans ;derrière elle, se tiennent son mari et ses deux garçons,Mickaël et Christopher. Elle tend les bras vers nous et nousannonce :
— Venez,Vos Altesses, j’ai préparé la stèle.
Aeglon, le souffle coupé et leslarmes aux yeux, lui répond :
— Merci,Elena, pour ce que tu vas faire… Tahitianna doit êtreprotégée, et c’est pour cette raison que nous tela confions. Tu devras l’aimer, la chérir et la défendreau péril de ta vie.
Je regarde Elena dans les yeux, tout encaressant le visage de mon bébé, et je ne peux retenirmes larmes qui inondent mon visage. Alors, je serre encore plus fortma fille dans mes bras, je l’embrasse puis la remets àElena à contrecœur en lui disant :
— Jesais que nous te demandons beaucoup, mais il en va de l’avenird’Elfyria. Prends bien soin de notre enfant !
Elle ouvre grand ses bras pour yaccueillir mon bébé tout en la câlinant, et merassure :
— Nevous inquiétez pas, Votre Seigneurie… Je l’aimeraiet la protégerai comme si elle était la chair de machair. J’en fais le serment.
Aeglon lui répond, avec sérieux :
— Nousvous faisons confiance à tous les deux…
Il me regarde, me tend sa main que jesaisis et me dit :
— Allez,Laureline, il faut faire vite… Regroupons-nous autour d’Elena,de sa famille et de Tahi’, prends ma main et réciteaprès moi : «  Aioukématahé quétouri   » !
— «  Aioukématahé quétouri  »… répété-je consciencieusement.
Une lumière intense entoure alorsElena, les siens, ainsi que notre bébé… qui peuà peu disparaissent… quand tout à coup,brutalement, la porte de la chaumière explose, et notre fils,Argawaen, entre avec fureur… Il tient son sceptre maléfiquedans la main et nous regarde intensément, en nous lançant :
— Vousespériez m’empêcher de concrétiser madestinée, mon cher père ?
Aeglon me place derrière lui parprécaution et demande à son propre fils :
— Argawaen,pourquoi fais-tu ça ?
— Pourquoi ?Laissez-moi réfléchir… hum… parce que jepeux le faire, bien sûr ! C’est MON DESTIN que derégner sur Elfyria et vous m’avez évincéau profit de cette petite peste… Tout ça parce que, soi-disant ,je n’ai aucun pouvoir et que je suis… comment avez-vousdit déjà ? … ah oui… « déficient » !Voilà ce que vous avez dit de moi, Papa   !Vous m’avez placé dans ce camp militaire pour faire demoi un homme… Eh bien, voilà, mon cher père,maintenant j’en suis un, donc… JE VEUX REPRENDRE MAPLACE… Et pour cela, je dois éliminer ce petitparasite !
— Tune l’auras jamais, nous mourrons pour la protéger !
— Soit…De toute façon, je ne le voyais pas autrement !
Alors, Argawaen tend son bâton versnous puis marmonne une sorte de formule. À cet instant précis,un éclair nous traverse et nous nous retrouvons… comme… pulvérisés … Mais avant cela, nous avions réussià envoyer notre petite princesse à travers le voile surTerre. Argawaen lève les bras et hurle :
— NON !TU SERAS MIENNE, TAHITIANNA, JE TE RETROUVERAI OÙ QUE TUSOIS !
TAHITIANNA
30ans plus tard…
Salut à tous ! Moi, c’estTahitianna, j’ai 30 ans et je vais vous raconter la petitehistoire de ma vie afin que vous compreniez mieux le récit quiva suivre. Commençons par le début…
Je suis la petite dernière d’unefamille de trois enfants, j’ai deux frères aînésqui se prénomment Mickaël et Christopher, ils sont âgésde quatre et deux ans de plus que moi.
Depuis mon enfance, j’habite dansun petit village de la montagne ardéchoise, appelé LeLac-d’Issarlès. Avec mes parents et mes frères,nous vivions une vie fantastique… On s’aimait plus quetout, on s’amusait énormément, on prenait plaisirà organiser toutes sortes d’activités en famille,comme des randonnées, de lapeinture, des jeux… on adorait rire ensemble, on représentaitune famille très soudée. Jusqu’au drame…
Un jour, alors que j’avais quatreans et que nous passions l’après-midi près dulac, mes frères et moi avions décidé de jouer à chat ( vousconnaissez ? Mais si, rappelez-vous, c’est quand un joueurvous touche et crie « C’EST TOI LE CHAT ! »,et que vous devez à votre tour courir après les autresjoueurs jusqu’à ce que vous en touchiez un… etainsi de suite… ça y est, ça vous revient ? ).Donc, je disais, nous jouions à chat et c’était Mickaël lechat . Il m’a touchéen criant :
— CHAT,Tahini’, c’est toi le chat ! Ahahahaha !
Lorsque, tout à coup, de drôlesde personnes sont sortis des buissons et ont essayé de nouscapturer… Elles avaient des têtes plutôt bizarres,certaines avec des oreilles pointues, d’autres de longs bras etdes griffes à la place des doigts… un museau en guisede bouche… Ces bêtes ressemblaient à des loups…Bref, c’étaient des monstres… un vrai cauchemar !Ils ont réussi à attraper Mickaël… qui,tout en se débattant, nous a crié :
— COUREZ !COUREZ VITE !
Je le vois donner des coups de pieds àses agresseurs, se tortiller dans tous les sens, résister…Alors, je hurle :
— MICKAËL !
— ALLEZCHERCHER LES PARENTS ! s’exclame t-il.
Christopher et moi, nous ne voulions paspartir, mais quand les affreux se sont retournés et ont essayéde nous chopper, nous aussi, nous nous sommes enfuis en quatrièmevitesse pour nous éloigner d’eux. Malheureusement pourMickaël, c’était trop tard… Les kidnappeursl’avaient déjà embarqué dans leur voitureet, sous nos yeux humides de larmes, nous les avons vus démarrersur les chapeaux de roue. Nous sommes rentrés en courant àla maison, en pleurs. Mes parents nous ont consolés tout ennous demandant pourquoi Mickaël était absent. Aprèsleur avoir raconté l’enlèvement, mon pèreest parti à une vitesse incroyable pour essayer de récupérerson fils. Malheureusement, il n’a pu retrouver aucune trace deson enfant !
Des années plus tard, une nuit,alors que j’avais une dizaine d’années, j’aifait un horrible cauchemar… Je voyais Mickaël dans unegrotte, attaché, entouré de feu et torturé parles monstres qui l’avaient enlevé. Certains lefrappaient, d’autres se... comment dire… se frottaientcontre lui ( bruuu, j’entremble, rien que d’y penser ! ).Pour moi, mon frère était vivant, mais… enenfer.
Je me suis réveillée enhurlant et suis partie me réfugier dans le lit de Christopher.Mon frère adoré m’a prise dans ses bras et s’estmis à se balancer pour me consoler, tout en chantonnant unepetite berceuse. J’ai collé alors mon nez dans son cou,j’ai inspiré profondément pour me rassurer et luiai murmuré :
— J’aifait un cauchemar… Tu sais, je crois que Mickaël esttoujours vivant !
— Chutttt !Ne pense pas à ça, Tinette   !
— Jepeux dormir avec toi ?
— Biensûr, mon cœur… Viens, allonge-toi, et imagineMickaël vivant et avec nous, si ça peut t’aider !
— Tusais Christopher… je ne l’imagine pas… je sais !
Et je me suis endormie, un peu triste,parce que personne ne voulait me croire.
Pendant seize ans, nous avons tout faitpour le retrouver… mais notre espoir s’est envoléau fil des années, et depuis ce jour maudit, la joie a quitténotre cœur.
Nous nous aimions toujours autant, maisnous sentions qu’il nous manquait quelque chose pour êtreentier.
Quand il fut âgé de dix-neufans, Christopher a rencontré Manissa, une jolie étudianteà l’université de Nîmes. Ils étaienttrop mignons tous les deux, constamment en phase, sur la mêmelongueur d’onde, jamais en désaccord. Il disait qu’elleétait son âmesœur … Un jour,alors qu’ils rentraient tous les deux de l’université,Manissa est arrivée accompagnée de son frèreGabriel, âgé de dix-sept ans, mignon et gentil commetout, et depuis treize ans, lui et moi, nous sommes des BFF ( BestFriends Forever… meilleurs amis pour la vie, si vous préférez…hein, c’est dur l’anglais… non ? ).Nous avons décidé de suivre des études ensembleà Nîmes, lui pour être mé

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