La nature des secrets

Aurore Doignies, Angie Oz

Description

Trois ans après avoir été liés par le destin, Cameron Gilroy, agent de terrain du FBI, et Kyren Lakelan, professeur d’éthologie, filent toujours ce qui semble être le parfait amour. Après deux ans de mariage, personne ne se doute du secret que dissimule Kyren.

Mais lorsqu’un ancien agent du FBI, passionné de culture olmèque, est retrouvé assassiné, l’existence des Thérianthropes est menacée d’être dévoilée. Kyren est chargé d’empêcher que cela arrive, alors même que son époux se retrouve responsable de l’enquête avec son équipier. De mensonges en révélations, entre confiance meurtrie et coeur blessé, ils devront répondre à cette question : leur couple est-il assez fort pour supporter la vérité ?

Note de l'éditeur : déjà publié en décembre 2015 sous le même titre

Sujets

• Fantastique
• Romance fantastique
• Bit-Lit
• Romance
• Toute la romance
• Romance paranormale
• Littérature
• Paranormal
• Fiction
• Gay
• LGBTQ+

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 17 mars 2022
• Nombre de lectures: 19
• EAN13: 9782384400027
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
La nature des secrets
Copyright de l’édition © 2022 Juno Publishing
© 2015 Aurore Doignies
Relecture et correction par Marc Phillips, Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © Angie Oz
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-002-7
Première édition : décembre 2015
Première édition : mars 2022
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Bonus
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
À Marc, pour son aide incroyable lors de la correction de cette série.
À toutes les personnes formidables qui font partie de l’équipe de Juno Publishing.
Et à toutes les personnes qui auront voulu lire ce livre.
 
La nature
Des secrets
Entre ses griffes #2
 
 

 
 
Aurore Doignies
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
— Tu boudes ?
Haussant les épaules, l’homme aux cheveux châtains assis sur le canapé du salon garda son regard vissé sur l’écran de la télévision, où était diffusé le journal. Les informations du jour étaient aussi déprimantes que celles de la veille. Réprimant un soupir, une moue plissa les lèvres de Kyren qui s’approcha silencieusement de son compagnon. Se penchant par-dessus le dossier du canapé, il passa ses bras autour du cou de son époux et voulut l’embrasser sur la joue, mais Cameron s’écarta avec un claquement de langue agacé.
— Je te l’ai dit : ce n’est que l’histoire de quelques jours, Cam, soupira-t-il en se redressant. J’expose brièvement les résultats de ma thèse, je serre quelques mains, et je suis de retour ici avant de t’avoir manqué.
— C’est ton troisième week-end loin d’ici en deux mois, répondit-il un peu froidement.
— Je ne choisis pas l’agenda des colloques, rappela Kyren doucement. Et le directeur insiste pour que j’y participe.
— Eh bien, c’est dommage qu’il ne te laisse pas mieux organiser le planning ! Ou alors peut-être que cela t’arrange ! Parce que ces derniers temps, j’ai l’impression d’être marié à un vrai courant d’air !
Masquant à quel point sa critique le blessait, Kyren enfouit ses mains dans les poches de son jean et laissa son regard dériver vers la cuisine. Le fumet d’une délicieuse blanquette de veau en provenait, mais son appétit venait de disparaître. Les tensions avec son mari avaient tendance à lui faire cet effet.
—  Tu as l’impression d’être marié à un courant d’air ? répéta-t-il. C’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité, non ?
— Je te demande pardon ? tressaillit Cameron en se tournant vers lui, l’air stupéfait.
— Est-ce que je me suis déjà plaint, moi, de toutes tes heures supplémentaires passées au boulot ?
— Ce n’est pas la même chose !
— Ah ! Pardon ! J’oubliais ! fit-il d’une voix qui se fit plus froide. Je ne suis qu’un simple docteur en éthologie tandis que toi, le super agent du FBI, tu arrêtes des criminels. C’est tellement plus utile, c’est tellement plus important que mon travail !
— Je n’ai pas prétendu que ton boulot…
— Est-ce que je me suis déjà plaint des appels que tu reçois parfois au beau milieu de la nuit ? le coupa Kyren. Ou encore de la place que ton job prend dans nos vies tous les jours ?
— Tu…
— Je « quoi » ? l’interrompit-il d’un ton glacial. Je pars deux jours pour mon travail. Deux jours . Ce n’est pas comme si je prenais des vacances sans toi, si ? Additionne le nombre d’heures que ton travail te fait passer loin de moi, Cam, avant de me reprocher mes absences !
— Tu n’as pas tort, admit Cameron en faisant un pas vers lui. Excuse-moi…
Kyren leva la main pour le tenir à l’écart.
— J’ai besoin d’espace.
Le voyant se détourner pour aller prendre ses clés sur la desserte près de l’entrée, Cameron ravala une grimace.
— Kyren, allez… Je suis désolé, s’excusa-t-il d’un ton empli de regrets.
— Ne m’attends pas pour manger, dit son amant en faisant la sourde oreille. Ce serait dommage que je sois resté deux bonnes heures en cuisine pour qu’au final, aucun de nous deux n’en profite !
La porte se referma un peu sèchement derrière lui avant que Cameron ait pu trouver quoi dire pour le retenir. Soupirant lourdement, ce dernier glissa nerveusement une main dans ses cheveux.
— Merde…
La sonnerie de son téléphone portable le fit presque sursauter. Grommelant entre ses dents, il le sortit de sa poche et décrocha sans vérifier le numéro de l’appelant.
— Gilroy, maugréa-t-il.
— Désolé de te déranger, vieux frère, retentit la voix de Mark Donan.
La tension dans le ton de son équipier et meilleur ami ne lui échappa pas. Repoussant immédiatement sa dispute avec Kyren dans un recoin de son esprit, il se dirigea vers la cuisine.
— Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-il en éteignant la cuisinière.
— J’étais prêt à partir du bureau quand le boss m’a envoyé chez Weatherly…
— Weatherly ?
— Tu sais bien, son vieux pote d’université. Celui avec qui il a fait le Golfe, puis bossé au Bureau.
Et qui a un sérieux grain , songea Cameron en se rappelant le bonhomme.
— Oui, je me souviens de lui… Il nous avait aidés sur l’affaire Ramsey. Eh bien, que s’est-il passé ? Il t’a tiré dessus pour violation de propriété privée ?
— Il est mort.
Cameron cilla.
— Quoi ?
— Il a été assassiné. J’ai appelé l’équipe scientifique et le patron, soupira Mark. On est en train de baliser la zone.
— La Criminelle…
— Il nous veut sur l’enquête, Cam. C’était l’un de ses plus vieux amis et il était des nôtres. Le boss a déjà passé des coups de fil pour qu’on nous laisse les coudées franches.
— Ben voyons…
— Désolé si ça ruine ta soirée avec Kyren…
Cameron jeta un regard autour de lui.
— Ne t’inquiète pas, dit-il sombrement en se dirigeant vers la chambre pour y prendre son arme. Tu ne gâches rien du tout.
— Hmm… De l’eau dans le gaz au paradis ?
— Envoie-moi l’adresse, demanda-t-il sans répondre. Je te rejoins sur place.
Il raccrocha pour passer son holster d’épaule plus facilement, glissa son arme dans son étui dont il ferma précautionneusement l’attache, passa sa veste par-dessus le tout et prit ses clés avant de quitter la maison.
 
 
La demeure de Weatherly – Thomas Moore Weatherly de son nom complet – était située sur Jackson Boulevard, à une dizaine de minutes en voiture des locaux du quartier général du FBI de Chicago. En plein cœur d’un quartier typique, c’était une habitation à la brique ocre rouge somme toute ordinaire, qui ne détonnait pas dans le voisinage si on oubliait le drapeau américain qui accueillait les visiteurs sur le seuil.
Secouant doucement la tête, songeur, Cameron quitta son véhicule après l’avoir garé derrière une camionnette de l’équipe scientifique, montra sa plaque et sa carte à un agent de faction, et passa sous le ruban jaune délimitant la zone comme étant le lieu d’un crime. Quelques curieux se massaient déjà non loin de là, des voisins qu’il faudrait interroger dès le lendemain.
Enfilant les gants qu’il gardait toujours dans la poche de sa veste, il grimpa les huit marches du perron avec précaution et pénétra dans la maison sans gêner le travail des agents en train de relever des empreintes et de prendre des photos. Mark, discutant dans le salon avec le médecin légiste, lui fit signe de le rejoindre.
— Docteur Poole, fit poliment Cameron à l’intention du petit homme rondouillard.
— Agent Gilroy, le salua le légiste. Vous aurez mes premières conclusions dès que possible, Messieurs.
— Merci, Doc.
Après avoir hoché la tête à leur intention, le légiste s’éclipsa rapidement pour rejoindre son assistant. Mark grimaça.
— Le chef Harmon veut qu’on remue ciel et terre pour coincer celui qui a fait ça, le prévint-il. Il est en train d’essayer de contacter la famille de Weatherly.
— Tu me fais le topo ? demanda Cameron après avoir acquiescé d’un signe de tête.
— Weatherly et le chef discutaient au téléphone quand il a dit avoir entendu du bruit dans la maison. Il lui a demandé de rester en ligne, disant qu’il allait faire sortir les chiens dans le jardin pour qu’ils se calment un peu. Sauf qu’il n’est jamais revenu prendre la communication. Il était dix-neuf heures vingt-troi