La Prophétie de Thot
189 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

La Prophétie de Thot , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
189 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description


De la Provence en Égypte, voyagez aux côtés d’Anuba, grande prêtresse d’Héliopolis




Au cœur du site archéologique d’Héliopolis au Caire, Leila, une jeune archéologue française, met au jour une tablette de pierre qui révèle la venue d’Anuba, une grande prêtresse d’Égypte. Aidée de Luc, un chercheur en histoire, elle part sur les traces d’Anuba et découvre de mystérieux secrets, dont certains liés au Christ.


De découverte en découverte, ils apprennent qu’Anuba, contemporaine du Christ, était une enfant élevée au temple d’Héliopolis. Après avoir été initiée aux mystères d’Égypte, elle est devenue prêtresse du clergé d’Amon-Râ et devait mettre fin à la prophétie de Thot, qui parle d’un temps où « la terre d’Égypte sera veuve des hommes et des dieux. La divinité quittera la terre et remontera au ciel, abandonnant l’Égypte, son antique séjour, et la laissant veuve de religion, privée de la présence des dieux ».


Pour sauver leur civilisation millénaire, une mission lui a été confiée : réveiller les dieux dans deux mille ans...



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 octobre 2021
Nombre de lectures 9
EAN13 9782381537160
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ISBN : 9782381537160
 
L’œuvre présente sur le fichier que vous venez d’acquérir est protégée par le droit d’auteur. Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d’entraîner des poursuites civiles et pénales.
 
 
 
La Prophétie de Thot

 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.

Pierre-Louis Besombes
La Prophétie de Thot
 
Remerciements à Marie-Line Bontemps, pour sa relecture toujours pertinente.
 
 
À Héliopolis,
Ce livre est dédié à la survie d’Héliopolis, principal lieu de culte des divinités égyptiennes, menacée par les promoteurs immobiliers. Héliopolis était le symbole du premier tertre, de la terre primordiale.

 
 
I – Leila
Leila Serafi était une archéologue spécialisée en égyptologie. Dans le cadre de son doctorat, elle était partie réaliser des fouilles dans la région du Caire. C’était une jeune femme à la peau mate, les cheveux noirs tombant en cascade, les traits saillants, les yeux d’ébène pétillants de malice.
Elle encadrait une équipe d’universitaires et d’ouvriers cairotes. Écrasée par la chaleur, elle s’était retirée sous une tente pour étudier un ostracon. Ce fragment de tesson de poterie devait dater de la XXXI e dynastie. Leila et son équipe se trouvaient sur le site sacré d’Héliopolis. La cité sainte avait perdu toute sa splendeur millénaire. Elle n’était plus qu’un simple faubourg de la capitale égyptienne menacée de disparition par les promoteurs immobiliers. Même si une grande partie de la cité sacrée était recouverte par les immeubles, cette zone de fouilles était très particulière. Elle se trouvait non en plein désert, mais au cœur de la ville du Caire. Sous le regard des habitants indifférents et surtout sous la menace des bâtisseurs de béton. Face à la croissance démographique et tentaculaire du Caire, chaque mètre carré valait une fortune. Et ce n’était pas ces quelques vestiges de pierre qui allaient les freiner. Depuis l’arrivée des Grecs, puis des Romains, le prestige d’Héliopolis avait fortement décliné. Elle avait aussi grandement souffert de la concurrence d’Alexandrie. Le site s’était au fil des siècles transformé en un champ de ruines. Les Fatimides, lors de la construction de la cité cairote, avaient pillé de façon systématique les monuments égyptiens. Les pierres des temples avaient ainsi servi à l’édification des résidences du califat ou des mosquées. Héliopolis était devenue une gigantesque carrière de pierres. Or, pendant plus de deux mille cinq cents ans, Héliopolis avait été le principal lieu de culte des divinités égyptiennes. Les pharaons venaient tous s’y recueillir. À l’origine, une colline s’y tenait, symbole du premier tertre. La terre primordiale.
Soudain, l’attention de Leila fut attirée par des cris. Elle perçut l’appel d’un de ses étudiants.

—  Venez voir ! Venez voir !
Leila se précipita au-dehors. Elle aperçut alors un de ses jeunes étudiants émergeant d’une cavité et qui brandissait un artefact. Tous les autres ouvriers s’étaient arrêtés et le regardaient. Leila se méfiait de cet étudiant, Rachid, qui avait tendance à souvent ramener à lui des découvertes insignifiantes. Leila s’approcha de l’homme qui lui tendait l’objet. De loin, elle pensait que c’était un nouvel ostracon. Cependant il ne s’agissait pas d’un fragment de poterie, mais plutôt d’un morceau de tablette en pierre. L’étudiant affichait sa satisfaction. Il pensait qu’il tenait là un artefact de valeur. Mais c’était à l’archéologue française de décider.

—  Comment l’as-tu trouvé ?
—  Eh bien, vous ne me croirez pas, comme je fouillais vers l’ouest, j’ai cru voir une lueur apparaître. Je me suis aussitôt dirigé à l’endroit de cette lumière. Mais elle avait disparu. J’ai alors remarqué ce fragment de tablette dépassant d’une anfractuosité. J’ai dégagé la zone avec mon outil et j’ai récupéré cette tablette. C’est incroyable. Il y a des inscriptions dessus. Mais qu’est-ce que cela signifie ?
—  Quelle histoire, mon bon Rachid, fit-elle en se moquant. Bon allez, donne-moi cela.
Leila enfila une fine paire de gants en latex et s’empara de la trouvaille. Aussitôt, une émotion la submergea. Elle ferma un instant les yeux. Cet objet avait été travaillé par un scribe ou un prêtre il y a très longtemps. Elle caressa doucement la tablette de pierre de ses doigts, puis ouvrit les yeux. Il y avait une série de signes. Ils étaient encore bien lisibles. Leila reconnut les inscriptions qui s’y trouvaient. C’était du démotique. Cette tablette datait au maximum de 700 ans avant Jésus-Christ. Du groupe, Leila était la seule à savoir interpréter le démotique. Elle inséra la tablette dans une pochette plastique pour la protéger.

—  Vous savez ce que dit cette tablette ? questionna Rachid.
—  Aucune idée. Je vais examiner cela.
Elle remercia le jeune Rachid qui s’en retourna aux fouilles.
Leila rentra sous la tente. Elle extirpa la tablette de sa pochette pour la poser sur une table. Puis elle avança sa chaise et commença la traduction. Elle mit un bon moment en s’entourant des précautions d’usage tellement ce texte l’intriguait. Enfin, elle se releva satisfaite d’elle-même, mais en proie au doute quant à la teneur de ces inscriptions. Il y était écrit que  : la momie de la grande prêtresse Anuba est porteuse de la vibration de l’ancien monde au nouveau monde pour rétablir la loi de Maât, repousser Ifnet et permettre le retour des dieux sur la terre d’Égypte .
Leila ne comprenait pas cette inscription. Elle n’avait jamais rien lu de tel. À quoi donc faisait-elle allusion ? Qui était cette mystérieuse prêtresse ? Et pourquoi ce texte faisait-il référence à Maât ? Cette déesse de la Vérité et de la Justice, fille, mère et épouse du dieu Rê, était le symbole de l’ordre, de l’équité, de l’équilibre du monde. Ifnet représentait le mal, le chaos, le désordre. Elle soupesa et retourna la tablette entre ses doigts fins pour tenter de comprendre le sens de cette découverte énigmatique. Elle n’avait jamais entendu parler de cette grande prêtresse Anuba. D’où venait-elle ? Il faudrait expertiser et dater cet artefact.
Elle prit alors son téléphone portable et appela son maître de recherche tout excitée par sa découverte et lui demanda si elle pouvait lancer une expertise sur cette tablette. Hélas, son directeur doucha son enthousiasme en lui disant de mettre sa pierre parmi les nombreux autres objets répertoriés sur le site et qu’il verrait cela à son retour à Héliopolis d’ici une dizaine de jours.
Leila était consternée. Comment une découverte pareille pouvait-elle être ainsi mise de côté ? Son maître de recherche lui avait rétorqué : «   si ce que vous dites est vrai, attendre quelques jours de plus ne changera rien à un artefact plusieurs fois millénaire.   » En somme, il ne la prenait pas au sérieux.
Nullement découragée, la jeune femme appela le Musée égyptien du Caire. Elle demanda le département d’expertise. Au bout du fil, un fonctionnaire lui répondit en arabe. Elle déclina son identité en anglais et le site sur lequel elle travaillait, puis lui fit part d’une découverte importante et du fait qu’elle souhaitait procéder à l’expertise au plus tôt. Le préposé lui indiqua laconiquement dans la langue de Shakespeare qu’il lui faudrait remplir un formulaire en ligne et que les délais étaient de plusieurs semaines voire de plusieurs mois. Leila s’emporta alors en précisant qu’elle travaillait pour un directeur de recherche français très renommé. Le fonctionnaire ne s’en laissa pas compter et répéta son message, tel un plat qu’il devait invariablement servir à ses interlocuteurs. Le formulaire était disponible sur le site internet du musée. À bout de patience, elle l’informa qu’elle venait de faire une découverte majeure à propos d’une prêtresse dénommée Anuba qui devait permettre le retour des anciens dieux d’Égypte. Cela ne changea strictement rien au cours de la conversation et Leila découragée finit par raccrocher. Soit elle attendait le retour de son directeur de recherche, soit elle se contentait de remplir le questionnaire en ligne. Cela revenait plus ou moins au même. Mais le mieux était finalement de suivre sa propre voie hiérarchique. Ces contrariétés n’eurent pas le don de la faire renoncer à exploiter sa découverte.
L’esprit trop occupé pour continuer les fouilles sur le site, elle décida de rentrer à son appartement de la banlieue du Caire. Elle remit la tablette dans sa pochette et l’embarqua dans son sac. Son chauffeur Samir la ramena en voiture et dut se frayer un chemin à travers les gigantesques embouteillages de la mégalopole. Une fois installée, elle prit son ordinateur portable pour tenter de découvrir sur internet et dans la base de données du musée du Caire des indices ou des éléments sur cette prêtresse égyptienne. Sans résultat. Elle ne savait où chercher. Et pourtant, en tant que jeune doctorante, cette découverte fortuite pouvait l’aider à démarrer sa carrière d’égyptologue sous les meilleurs auspices.
Elle relut alors le texte de la tablette : la momie de la grande prêtresse Anuba est porteuse de la vibration de l’ancien monde au nouveau monde pour rétablir la loi de Maât, repousser Ifnet et permettre le retour des dieux sur la terre d’Égypte.
C’étaient des mots qu’il n’était pas courant de lire dans les textes des anciens Égyptiens. Elle savait que Maât représentait l’équilibre et l’harmonie. Lorsque cette énergie était rompue, des catastrophes s’ensuivaient pour les anciens Égyptiens. Et il y avait bien longtemps que les die

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents