La valse des souvenirs , livre ebook

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2018

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Jodi Peters est une créature solitaire et son job de web designer n’aide pas. Il sort deux fois par semaine pour déjeuner avec son ex, qui est devenue sa meilleure amie, et de temps en temps dans un bar gay douteux pour une aventure sans lendemain, et c’est bien suffisant pour lui, non ?


Puis, il rencontre Rupert O’Neil, un pompier fraîchement divorcé. Ce dernier est visiblement seul et perdu, mais il est aussi le plus gentil des mecs que Jodi ait jamais rencontré. Ajoutez à cela le courant grisant qui passe entre eux, et Jodi ne peut s’empêcher de tomber éperdument amoureux. Il lui propose de partager son appartement douillet sur Tottenham, un véritable sanctuaire où ils pourraient créer une famille à leur manière... et pendant quatre années, la vie lui semble parfaite.


Jusqu’à ce qu’un cruel coup du sort ne lui arrache tout ça. Un moment de distraction et Jodi se retrouve à se battre pour une vie dont il ne se souvient pas, brisant ainsi le cœur de Rupert. Jodi ne le reconnaît pas... et n’en a pas envie. Alors qu’il reste très peu de l’homme qu’il aime, Rupert se raccroche aux quelques bribes de foi qu’il a encore et prie pour que Jodi puisse apprendre à l’aimer une seconde fois.

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Publié par

Date de parution

22 août 2018

Nombre de lectures

2

EAN13

9782375745847

Langue

Français

Leigh Garrett
La valse des souvenirs


Traduit de l'anglais par Mary Lange
MxM Bookmark
Mentions légales
Le piratage prive l'auteur ainsi que les personnes ayant travaillé sur ce livre de leur droit.
Cet ouvrage a été publié sous le titre original :
What Remains
MxM Bookmark © 2018, Tous droits réservés
Traduction © Mary Lange
Suivi éditorial © Lorraine Cocquelin

Correction © Angélique Romain
Illustration de couverture © Leigh Garrett
Toute représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit est strictement interdite. Cela constituerait une violation de l'article 425 et suivants du Code pénal.
ISBN : 9782375745847
Existe aussi en format papier

Prologue

Les vestiges de leurs rêves brisés gisaient, épars… Mais ce qui restait était quelque chose de magnifique.
24 juillet 2014
— Ne pars pas, supplia Jodi en tirant sur le manteau de Rupert de manière joueuse. Allez, tu as eu l’incendie à l’entrepôt hier et la fuite de gaz. Prends le reste de la semaine.
Rupert sourit et se laissa amadouer par les yeux sombres, charmeurs de Jodi auxquels il avait été incapable de résister depuis cette nuit humide de décembre, quatre ans plus tôt. Non qu’il ait souvent essayé. Jodi était une addiction qu’il n’avait aucune envie de soigner. Mais à présent, cela dit, il devait s’en aller.
— Je dois y aller, boyo. Je suis déjà en retard.
Jodi fit la moue.
— En retard pour quoi ? Pour mater le football avec un tas de vieillards ?
— Plus ou moins. Jusqu’à ce qu’on reçoive un appel. On est samedi soir. Peu importe ce qui se passera, ça va secouer.
— J’aurais aimé que ce soit…
Le grognement de Jodi fut interrompu par son téléphone. Il l’extirpa de sa poche arrière, jeta un œil à l’écran puis le balança sur le canapé.
— Sophie est en train de râler. Il paraît que je suis en retard, moi aussi.
Rupert ricana. Le manque de ponctualité de Jodi était légendaire.
— On devrait tous les deux y aller, dans ce cas. Tu vas aller faire la fête, tu te souviens ? Allez.
— C’est juste un dîner chez Sophie.
Jodi posa fermement ses pieds sur le parquet en bois brillant – toujours vierge de poussière grâce à son obsession anormale pour son vieil aspirateur Henry – agrippant toujours le manteau de Rupert.
— Je n’ai même pas faim. Je veux juste rester ici avec toi.
Le cœur de Rupert manqua un battement. Il avait voulu être pompier depuis l’âge de six ans, mais, bien qu’il adore son boulot, il aimait Jodi davantage.
— Tu as toujours faim. Et tu sais que je resterais, si je le pouvais.
— Humm. Peut-être que je peux me montrer persuasif ?
Jodi se laissa tomber à genoux, entraînant le bas de survêtement de Rupert avec lui. Il arrima ses pouces à son boxer et l’ôta également, puis souleva les pieds de Rupert et le balança au loin.
Il poussa Rupert contre le mur du salon le plus proche et effleura ses bourses de sa langue. Ce geste aurait dû paraître diabolique et obscène, mais les caresses de Jodi étaient douces et hypnotiques, à tel point que Rupert avait du mal à se souvenir de la raison pour laquelle il devait lui demander d’arrêter. Avec regret, il immobilisa les mains de Jodi.
— Je dois partir .
Jodi soupira et posa son front contre la cuisse de Rupert. C’était sa façon d’admettre sa défaite, et le peu de self-control dont Rupert arrivait à faire preuve disparut. Il aida Jodi à se relever. Ce dernier laissa échapper un grognement de surprise, mais répondit presque aussitôt, écrasant leurs lèvres ensemble et gémissant contre la bouche de Rupert.
Rupert grogna. Jodi était plus petit que lui, plus léger, plus frêle, mais lorsqu’il était question de sexe, il se montrait incroyablement viril, surtout à cet instant, avec ses mains, sa langue, ses dents, partout. Des ongles courts griffèrent sa peau. Ils trébuchèrent jusqu’à la chambre. Jodi poussa Rupert sur le lit, ôta son propre tee-shirt miteux pour le balancer par-dessus son épaule et se positionna à califourchon sur son amant.
— J’ai besoin de toi, souffla Jodi d’une voix rauque.
Cette confession embrasa Rupert. Il agrippa les hanches minces de Jodi et les fit rouler, épinglant Jodi sous son large corps.
— Tu n’as pas à avoir besoin de moi. Je suis toujours là.
Le regard sombre de Jodi brilla. Non, tu ne l’es pas toujours.
Rupert grogna et lutta avec la ceinture de Jodi. L’accusation muette était vraie, mais loin d’être juste. Rupert faisait de longs services, abandonnant souvent Jodi pour vingt-quatre heures ou plus, mais Jodi avait une occupation chronophage de son côté et restait rarement à se tourner les pouces lorsque Rupert était absent. Rupert ancra son regard dans celui de Jodi. Je suis là quand c’est important.
Il tira d’un coup sec sur le jean skinny de Jodi et le jeta par terre, puis tendit la main pour attraper le lubrifiant dans le tiroir de la table de nuit. Jodi le réclama d’un rictus diabolique et le renversa sur le dos.
— C’est mieux.
Comme si Rupert allait protester. Jodi était un amant dominateur.
Les gens disaient souvent qu’il avait un air éthéré, mais son corps fragile était une merveilleuse supercherie. Malgré ses longs membres et ses os fins, Jodi n’avait rien de délicat. Il faisait l’amour férocement et réclamait la même chose en retour. Jodi ouvrit l’emballage du préservatif et le déroula sur l’érection de Rupert.
— J’ai besoin de toi, Rupe.
— Je suis à toi.
Rupert serra les dents, parvenant difficilement à se contenir tandis que Jodi étalait du lubrifiant sur lui-même, s’étirant et se taquinant.
— Je suis là.
— Montre-moi.
Rupert se glissa en Jodi d’une seule lente poussée. Une douce chaleur serrée l’enveloppa et sa vision se brouilla, obscurcissant le corps magnifique de Jodi. Il balança ses hanches, doucement au début, mais alors que Jodi poussait contre lui, suivant les mouvements de Rupert, ses précautions s’évanouirent. Baiser Jodi était comme respirer, il n’avait pas besoin d’y penser, il n’avait qu’à fermer les yeux et ressentir, laisser Jodi se désintégrer autour de lui, le pressant d’atteindre l’extase qui lui faisait tourner la tête.
Il jouit rapidement et brutalement avec un rugissement bas, conscient que ses voisins du dessous étaient des fouineurs. Jodi n’éprouvait pas la même considération. Il cria et se répandit sur le torse de Rupert, puis s’effondra sur le côté, couvert de sueur. Rupert gloussa et jeta le préservatif dans la poubelle près du lit.
— Tu veux bien te retourner ? J’ai le temps pour un rapide câlin.
— Je préférerais que ce soit toi qui me câlines.
— Alors, viens.
Jodi poussa un grognement somnolent et ils s’enfouirent sous les couvertures. Jodi se recroquevilla contre le torse de Rupert, qui l’entoura de ses bras et le serra fort, absorbant chaque respiration alors que son amant sombrait. Jodi n’était pas un gros dormeur – trop occupé avec le boulot et à faire en sorte que l’appartement garde ses standards excentriques – et Rupert avait rarement l’occasion de le tenir ainsi, parfaitement réveillé tandis que les rêves de Jodi faisaient papillonner ses paupières et que sa langue léchait sa lèvre inférieure.
C’était enchanteur, jusqu’à ce qu’il jette un coup d’œil au réveil. Merde . Le temps avait filé, lui laissant vingt minutes pour se précipiter vers le sud, à la caserne de Brixton. Putain. Rupert se démêla de Jodi, déplorant la perte de chaleur. Qui aurait voulu battre le pavé jusqu’à Brixton alors qu’il pouvait tenir Jodi si fort et assoupi toute la nuit, se réveillant de temps en temps pour s’aimer toujours un peu plus ? Bon sang, le cœur de Rupert voulait désespérément rester.
Arrête . Il récupéra ses vêtements éparpillés, s’habilla et se prépara à partir de nouveau. Son manteau sur le dos et ses chaussures aux pieds, il retourna dans la chambre et observa Jodi, qui dormait toujours profondément. Il posa un baiser sur son front, ses joues, ses lèvres.
— Je t’aime, boyo. Je te vois demain matin. Fais attention à toi.
***
Jodi se réveilla en frissonnant. Il tendit le bras vers Rupert, mais son cœur savait déjà qu’il était seul. Il roula sur lui-même et fixa le plafond. Se r

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