La véritable histoire de la princesse aux petits pois
132 pages
Français

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La véritable histoire de la princesse aux petits pois , livre ebook

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Description

► Auteure : Natha GD
► Résumé : Azénor, princesse de Drezolenn, est une jeune femme rebelle qui voit sa vie se compliquer encore un peu plus lorsqu’elle réalise qu’elle est attirée par les femmes. Elle est promise depuis sa naissance au prince Douglas de Graat et rien ne fera renoncer son père à cette union si importante pour la paix du royaume. Mais la vie a un certain sens de l’humour et rien ne se passe jamais comme on l’avait prévu. Il suffit parfois d’un simple petit pois glissé sous une pile de matelas pour faire basculer un destin sombre en une longue et belle vie, riche en amours, en joies et en peines. Je vous invite à découvrir la véritable histoire qui se cache derrière le conte de « la Princesse au petit pois », car ce que la légende populaire a retenu est bien loin de la réalité.
► Nombre de mots : 43 286
► Genre : Conte Saphique
► Public : Jeune adultes et adultes
► Niveau d'érotisme : ★★☆☆☆

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 août 2021
Nombre de lectures 1
EAN13 9782925172550
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La véritable histoire de la Princesse au petit pois
 
 
NATHA GD

Copyright © 2021
Tous droits réservés.
ISBN : 9782925172543
 
Dépôt légal
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2021
 
 
DÉDICACE
 
 
Je dédicace ce livre à toutes les femmes qui ne ressemblent pas aux clichés des princesses telles qu’on les imagine. Aux petites grosses, aux grandes minces, à celles qui ne s’épilent plus, à celles qui se maquillent trop… bref, à toutes les femmes qui refusent d’être des clichés.
TABLE DES MATIÈRES
 
TABLE DES MATIÈRES
REMERCIEMENTS
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BIOGRAPHIE
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REMERCIEMENTS
 
 
Merci à ma femme, Rozenn pour sa lecture juste et sans complaisance. Merci à ma fille, Katell pour ses longues siestes qui m’ont donné le temps d’écrire. Merci à Homoromance de me donner la chance d’être lue.
Merci à tous les auteurs et toutes les autrices qui par leur talent m’ont donné le goût de la lecture et de l’écriture.
Pour finir, Merci à toutes celles et à tous ceux qui, en lisant ce livre, lui permettront de vivre. Je lui ai donné naissance mais seuls les lecteurs peuvent lui donner la vie, alors mille fois merci à vous qui vous apprêtez à commencer la lecture de ce livre.
AVANT-PROPOS
Vous pensez connaître le conte de « la Princesse au petit pois » ?
Mais êtes-vous sûr de connaître tous les détails   de la véritable histoire qui se cache derrière le conte ?
C’est cette histoire, telle qu’elle s’est réellement passée, que je vais vous raconter. Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur cette princesse incommodée par un simple petit pois sous une pile de matelas car la vérité est parfois bien plus complexe mais aussi bien plus intéressante que ce qu’en racontent les contes pour enfants.
 
1
Il était une fois, en un temps reculé, un royaume plus reculé encore. Dans ce royaume du nom de Drezolenn, il y avait, comme il se doit dans tout royaume qui se respecte, un roi. Ce roi du nom d’Ulrich le Grand, avait une reine. L’usage du verbe « avoir » peut vous surprendre mais pour lui, il s’agissait bien d’une propriété au même titre que les terres de son royaume, ses chevaux ou sa couronne.
Ce roi avait donc une reine. S’il n’avait pas une grande estime pour la gente féminine en général, le roi reconnaissait volontiers à qui voulait l’entendre que sa reine possédait trois qualités : elle avait tout d’abord du bon sens. D’ailleurs, il n’était pas rare qu’il partage avec elle les soucis du royaume et il était souvent surpris de trouver à son contact des solutions auxquelles il n’avait pas pensé avant. Sa seconde qualité était d’avoir eu la bonne idée de lui donner un fils puis une fille. Si on appelait cette descendance « le choix du roi  », ce n’était pas un
hasard. Son fils, le premier né, lui succéderait sur le trône quand son heure aurait sonné. Quant à sa fille, elle lui permettrait un jour de sceller une alliance solide grâce à son mariage, programmé depuis sa naissance, avec le prince Douglas du royaume de Gaart. Pour finir, la troisième qualité de la reine et pas la moindre : elle savait préserver le roi des futilités liées à l’éducation des enfants.
La reine, en effet, avait du bon sens et pensait que ce que le roi ignorait ne pouvait lui faire de tort. C’est pour cette raison qu’elle ne lui parlait que rarement de l’éducation des enfants. Car, si le prince Paul était en tout point ce que l’on peut attendre d’un futur roi, il n’en était pas de même concernant Azénor, la princesse.
Cette jeune demoiselle n’était pas douce, délicate, belle et raffinée comme doit l’être une princesse digne de ce nom. En fait, Azénor, avait d’abord été une enfant espiègle et joyeuse sans que cela n’inquiète la reine. Mais la jeune princesse n’avait jamais accepté que son frère puisse faire des choses qui lui étaient interdites. Elle avait également un fort caractère et avait donc décidé qu’elle ferait exactement ce qu’elle voudrait. Elle pensait qu’être simplement elle-même était forcément digne d’une princesse puisque c’était un fait, elle était une princesse. Elle appliquait cette logique implacable à tout ce qui lui semblait absurde ou injuste. Ainsi, elle refusait l’idée que son statut puisse l’obliger à adopter des comportements minaudants et chichiteux qu’elle trouvait humiliants.
Totalement désemparée et dépassée par ce caractère indomptable, la reine avait engagé des précepteurs de tout le pays afin de lui inculquer les bonnes manières. De son côté, la princesse avait décidé de faire l’inverse de ce qu’on attendait d’elle quitte même à en faire un peu trop parfois.
Parmi les choses qui énervaient le plus Azénor, l’épineux problème des vêtements avait une place de choix. Elle détestait les robes car elles se déchiraient sans cesse quand elle essayait de monter aux arbres ou de faire du cheval. Elle adorait également courir mais la reine veillait à ce qu’elle ait des chaussures fines et délicates totalement incompatibles avec ne serait-ce qu’une marche un peu soutenue. Elle avait donc récupéré, pour ne pas dire « volé » une vielle paire de chausses en cuir ayant appartenu à un garde. Pour pouvoir les porter, elle avait mis une bonne quantité de mousse, trouvée dans la forêt, pour combler l’espace entre son pied et le bout de la chaussure. Il lui avait fallu quelques jours pour ne plus tomber en courant mais elle avait fini par s’habituer et pouvait maintenant parcourir de longues distances sans problème.
Du point de vue de la reine, ce qui l’agaçait le plus chez sa fille, c’était ses manières. Elle avait plus la démarche d’un bûcheron que celle d’une biche et on lui disait souvent qu’elle riait trop fort. Azénor ne comprenait pas ce reproche.
— Comment peut-on rire trop fort ? Soit on rit de bon cœur, soit on se tait ! pensait-elle. Que vaudrait la vie sans un bon fou rire chaque jour ?
Aux yeux de la princesse rebelle, les dames du château avaient toutes l’air si sinistre qu’elle ne voulait surtout pas renoncer au rire de peur de leur ressembler.
Parfois pour s’amuser et aussi un peu pour faire enrager la reine, elle n’hésitait pas à émettre des bruits incongrus dignes d’un banquet de fin de bataille. Elle adorait voir la tête des gens recherchant le fautif pour ses flatulences et autres éructations, craignant qu’on puisse leur attribuer l’origine du dérangement. Bref, malgré des heures passées avec toutes sortes de précepteurs, elle était ce que l’on pourrait appeler « un garçon manqué » et en était plutôt fière.
Elle avait renoncé à se couper les cheveux car l’unique fois où elle avait tenté l’expérience, elle avait eu du mal à s’asseoir pendant une semaine suite à la correction que la reine avait ordonnée qu’on lui inflige. Par contre, Azénor refusait que des servantes lui fassent des coiffures sophistiquées et contraignantes. Chaque matin, elle avait l’habitude d’attacher elle-même ses cheveux avec des tresses collées, rassemblées en chignon, ce qui était plus commode pour pratiquer toutes sortes d’activités en cachette.
Bref, elle vivait comme bon lui semblait et ne pensait pas que ça changerait un jour. Bien sûr, elle connaissait les projets de mariage la concernant mais elle espérait trouver le moyen de convaincre ses parents d’y renoncer en temps voulu.
 
2
Les années passant, la reine était de plus en plus inquiète. Elle avait tout essayé : les punitions, le chantage, les menaces, les châtiments corporels. Rien ne faisait changer le comportement de sa fille. Elle l’avait même privée d’équitation en menaçant de pendaison toutes personnes qui lui fourniraient un cheval. Elle l’obligeait à porter les corsets les plus durs et les plus serrés qu’elle avait pu faire confectionner par les couturières royales, les chaussures les plus fines qu’il était possible au bottier de réaliser. Mais rien n’était vraiment efficace contre cette jeune effrontée.
Alors que la princesse venait de fêter ses quinze ans, la reine décida qu’il était grand temps de trouver une solution radicale car cette plaisanterie n’avait, selon elle, que trop duré. Il ne restait plus qu’une année pour que sa fille soit présentable pour son mariage, plus qu’une année avant que le roi ne découvre l’horrible vérité sur sa fille, si elle ne
trouvait pas la solution miracle à cet épineux problème.
En effet, en ce temps reculé, les jeunes filles se mariaient à un âge qui aujourd’hui peut nous sembler très jeune. Mais il faut dire qu’à l’époque, on était un vieillard à quarante ans et qu’atteindre soixante ans relevait du miracle. Il était donc impensable d’attendre l’âge de vingt ou vingt-cinq ans pour se mettre en ménage, de peur de ne jamais avoir d’enfants. C’est donc avec l’échéance du seizième anniversaire de sa fille en tête, que la reine chercha, une nouvelle fois, un moyen de lui faire changer de comportement. Comme elle ne trouvait pas d’idée lumineuse, elle décida d’aller chercher de l’aide auprès des nonnes du couvent du royaume.
Afin de ne pas alarmer le roi, elle prétexta un besoin de se reposer et de se ressourcer spirituellement pendant quelques jours pour pouvoir rejoindre sœur Marie, la mère supérieure du couvent du royaume de Drezolenn. Après plusieurs heures dans un carrosse ballotté au gré des trous et des bosses de la route, elle put enfin s’entretenir avec celle qui, au fil des ans, était devenue sa confidente.
— Sœur Marie, ma mère, mon amie, je ne sais plus quoi faire avec la princesse, avoua la reine. Rien, aucune de mes tentatives pour la mettre dans le droit chemin, ne réussit. Cette enfant est un mur. Je ne la comprends pas. D’où peuvent bien lui venir ses façons de garçon d’écurie ? Je me demande si elle n’est pas tout simplement sotte.
— Ne pensez-vous pas, majesté, que vous dramatisez un peu ? lui répondit sœ

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