La Vie ou la mort? , livre ebook

icon

116

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2015

Écrit par

Publié par

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

116

pages

icon

Français

icon

Ebook

2015

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Une cité de banlieue, des bandes rivales qui se prennent pour des gangs, un drame stupide... Alors qu'Erin vient de perdre sa grand-mère, voilà sa soeur frappée d'amnésie après une agression. Les deux lycéennes devront compter sur leurs amis pour survivre à un quotidien hanté par la mort... Chronique désabusée parcourue d'éclairs d'espoir, ce roman écrit à quatre mains plonge dans l'univers de deux soeurs aussi différentes qu'inséparables. Alternant deux voix complémentaires, le récit explore une jeunesse un peu perdue, aux rêves fragiles, touchante d'humanité. Mais cette peinture d'un microcosme authentique trouve sa singularité en s'affranchissant du simple naturalisme pour s'offrir une échappée vers l'au-delà, comme la promesse d'un ailleurs possible.
Voir icon arrow

Publié par

Date de parution

03 décembre 2015

Nombre de lectures

16

EAN13

9782342045321

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

3 Mo

La Vie ou la mort ?
Laurine Baron – Fanny Ducel La Vie ou la mort ? De toute façon, on mourra tous un jour ! Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 175, boulevard Anatole France 93200 Saint-Denis – France Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24 IDDN.FR.010.0120577.000.R.P.2015.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2015
Chapitre 1. PDV d’Erin Je m’affalai sur mon lit, sans prendre la peine de retirer ma veste et mon écharpe noires. Erin, n’enlèvep! me lançaas ton manteau, on sort ma sœur en entrant dans ma chambre naturellement. — Pourquoi ? soupirai-je. — On va faire un tour, ça te changera les idées. Allez, t’en as bien besoin ! — Non,je vais très bien,je vous dis… — Tu rigReoles ? garde-toi, t’es toutepâle et en plus ton mascara a coulé, t’en asplein lesjoues ! «Fichu mascara soi-disantwaterproof »,pensai-je. — Allez, viens ! Etpuis c’est normal d’être dans cet étatquand on revient d’un… — D’un enterrement ! finis-je d’un ton sec. Car oui,je venais deperdre ma Grannie, magrand-mère avecquijepassais tous mes mercredis depuis tou-jours ;qui m’avait tant appris etquej’aimais tant. Alors bon, la dernière chose que j’avais envie de faire c’était bien de sortir. — Eriiiiin, viens ! — Maman te l’a demandé, c’estça ? — … Oui, maisje n’aimepas nonplusquand t’es commeça, etpuis à moi aussiça me ferait du bien. Je soupirai exagérément puis allai finalement me dé-maquiller, et suivis ma sœur. — On va où ? demandai-je d’un ton las. — Je ne sais pas, on va se balader dans la cité…
9
Parcequ’enplus, on habitait dans une citécraignosremplie de racailles. Legros lot,quoi ! Je détestais cet endroit, cette cité «de mierda», comme disait Grannie. Nous descendîmes les deux étagespar les escaliers, l’ascenseur étant comme toujours enpanne. Nous allâmes dans le square d’à côté,je nepensais à rien. Nous croi-sâmes une bande d’adolescents, tous desgarçons. Ma sœur semblait les connaître, ellepassait beaucoupde temps de-hors avec ses amies, contrairement à moiquipréférais rester chez Grannie ou chez moi avec des livres et de la musique. Les garçons sifflèrent ma sœur qui alla vers eux en souriant. — Alors Bella,qu’est-ceque tu fais ? C’estqui cette fille ? Elle estpas mal nonplus ! s’exclama un brun. Je me retins de lui montrer mon majeur et l’ignorai, en pleine contemplation d’un corbeauperché sur un chêne voisin. Ma sœur commença à lesprovoquergentiment, et je remarquaiqu’elle ignorait un des adolescents, elle sem-blaitpourtant le connaître, elle le regardait même du coin de l’œil, c’était très étrange. Voyantque ma sœur en avait encorepour unpetit moment, je voulus m’éclipser et me faufiler vers l’appartement. — Hep Erin ! J’te signale qu’on est censées rester de-hors ! me rappela-t-elle. — Pff… Dans ce cas,je vais t’attendre là-bas comme un bonpetit chien, dis-je en allant m’asseoir sur un banc. Legarçon à la réaction étrange avec ma sœur s’approcha. — Salut, me dit-il d’un ton détaché. Je ne répondispas, maisje le regardai de côté. Il était plutôt beau et ilyun avait petitquelque chose dans son regard de mystérieux que j’aurais pu contempler pendant des heures… «Erin ! Tu es en train de divaguer sur une racaille de ta cité, là ! Un mec sans cervellequi nepensequ’à dra-guer et à se bagarrer ! Et je te rappelle que t’es censée
10
Voir icon more
Alternate Text