Le cercle brisé

Victoria Sue, B.A. Pinto

Description

Selon la légende, quand le genre humain aura perdu tout espoir, la déesse Sirius enverra trois des loups-garous les plus puissants jamais créés. Cependant, cette puissance a un coût : il leur faudra un quatrième compagnon, pour les apaiser et les aider à atteindre leur plein potentiel.

Aden, un jeune garou, est l’oméga de sa meute depuis le jour où, à quinze ans, il ne s’est pas transformé comme les autres. Malmené et torturé à cause de ses capacités empathiques, il sait, le jour où on lui ordonne de courir pour l’amusement des chasseurs de sa meute qu’il s’agit d’une chasse qui se terminera par sa mise à mort. Ce qu’il ignore, cependant, c’est que la même nuit, il allait aussi rencontrer l’amour de sa vie et un début de réponse à ses interrogations, car Aden est bien plus qu’un oméga de meute.

Ce qui commence comme une chasse se transforme rapidement en une nouvelle aventure, alors qu’Aden découvre qu’il a non pas une âme sœur, mais trois. Et son rôle d’amant n’est certainement pas trivial... le sort du genre humain en dépend.

Sujets

• Fantastique
• Romance fantastique
• Bit-Lit
• Romance
• Toute la romance
• Romance paranormale
• Littérature
• Paranormal
• Fiction
• Gay

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 8
• EAN13: 9782382282519
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
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Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Le cercle brisé
Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2017 Victoria Sue
Titre original : Broken Circle
© 2017 Victoria Sue
Traduit de l’anglais par B.A. Pinto
Relecture et correction par Valérie Cavaillès, Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © LJ Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
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ISBN : 978-2-38228-251-9
Première édition française : novembre 2021
Première édition : novembre 2017
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
Le cercle brisé
Les loups de Sirius #2
 

 
Victoria Sue
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
— Arggghhh.
Chaque cri manquait de lui déchirer le cœur. Blaze ne supportait plus de les entendre.
— Faites quelque chose, demanda-t-il impérieusement au docteur, et il se passa une main dans les cheveux si furieusement qu’il eut l’impression de les arracher.
— Alpha, je ne peux rien faire pour le moment. Aden s’en sort très bien.
Le docteur lui sourit.
— C’est un bon garçon, murmura Conner en faisant claquer sa langue pour le rassurer alors qu’il essorait un tissu frais et épongeait la sueur sur le front d’Aden.
— Il a mal, bon sang.
Blaze était hors de lui et envisageait sérieusement d’étrangler le docteur. S’il lui souriait encore une fois…
— Blaze.
Blaze se retourna en entendant la voix délicate et haletante d’Aden et frappa presque Darric du coude pour le déloger de sa place à côté de lui. Mon beau garçon. Mon Aden .
— Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a, mon chéri ? Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? Dis-moi.
Blaze chercha le beau visage du jeune homme, sa peau pâle et les grosses marques sombres sous ses yeux remplis de douleur. Aden n’était pas assez fort pour ça, il n’aurait jamais dû avoir à le faire. Non pas qu’ils aient même su qu’il soit possible que ça arrive un jour.
Aden poussa un profond soupir tremblant.
— S’il te plaît, s’il te plaît, prends-moi dans tes bras.
Le prendre dans mes bras ? Comment ? Blaze regarda, consterné, le ventre énorme d’Aden, si tendu que sa peau semblait sur le point de se fendre. Il n’osait pas essayer de le serrer contre lui ; Aden l’avait presque frappé il y a une heure quand il avait essayé. Bon. Il n’avait pas réalisé que forcer Aden à se pencher en avant en pleine contraction lui ferait mal, mais bon sang, il ne savait pas. Une seconde, Aden voulait juste être serré contre quelqu’un et porté partout, et tout à coup, malheur à celui qui le regarderait en pensant qu’il ferait mieux de ne pas marcher avec ses chevilles enflées. Les sept derniers mois avaient été un cauchemar de bout en bout. Ils avaient été si heureux de trouver leur petit oméga et l’avoir auprès d’eux valait bien leurs six cents ans sur cette terre.
Mais était-ce si simple ? Oh non. Chaque fois que Blaze tournait la tête une seconde, Aden faisait quelque chose de stupide et se remettait en danger. Et plus la grossesse avançait, plus la situation empirait. Il se pencha en avant pour déposer un baiser sur le front d’Aden, mais celui-ci ramena brusquement un bras vers lui à cause d’une nouvelle contraction et lui décocha un poing en pleine joue.
— Blaze, fais attention, murmura Darric, horrifié.
— Fais… ? bredouilla Blaze.
C’était Aden qui l’avait frappé, pas l’inverse. Darric se pencha et commença à dessiner des cercles dans le dos d’Aden, soulevant son tee-shirt humide et Blaze recula précipitamment pour revenir à sa place : debout, à creuser un trou dans le tapis à force de faire les cent pas.
Blaze regarda avec frustration par la fenêtre de l’angle pour voir la position de la lune. Dix heures. Dix heures depuis qu’Aden avait fait cette drôle de grimace en se levant du lit pour aller aux toilettes. Dix heures depuis que Blaze avait ri en pensant qu’Aden s’était pissé dessus. Dix heures depuis qu’Aden lui avait fait un premier bleu sur le bras pour avoir osé le suggérer. Blaze restait convaincu que ça aurait tout à fait été possible ; Aden ne semblait plus capable de tenir vingt minutes sans avoir à aller aux toilettes depuis un mois. Blaze jeta un regard désespéré aux visages souriants des autres occupants de la pièce. Pourquoi était-il le seul à penser que ça allait finir en désastre ?
— Combien de temps encore, docteur ?
Blaze essaya désespérément de cacher la panique dans sa voix.
Le docteur se frotta les mains.
— Aden s’en sort très bien. Au rythme où il se dilate, nous ne devrions plus avoir à attendre trop long…
— Avant la naissance du bébé ? l’interrompit Blaze avec empressement.
Dieu merci. La situation n’était peut-être pas si terrible que ça, il pouvait sans doute s’en sortir, le supporter.
Le docteur gloussa.
— Quand il sera complètement dilaté, nous pourrons vraiment commencer le travail et il pourra pousser.
Un autre gémissement d’agonie coupa court à l’horreur qui envahit Blaze en entendant les mots du docteur. Commencer le travail… Tout le monde rit à nouveau avec compassion. Il allait y avoir d’autres massages du dos, d’autres compresses froides, d’autres sourires stupides. L’espace d’une fraction de seconde, Blaze aurait voulu avoir devant lui l’ancien médecin de la meute d’Aden, l’homme qui l’avait torturé régulièrement pendant près d’un an, l’homme qui avait étonnamment réussi à s’échapper malgré tous les moyens que les loups et leurs amis humains avaient mis en œuvre pour le localiser. Blaze serra un poing et ses griffes s’allongèrent alors qu’il imaginait refermer ses doigts autour du cou du médecin. Personne ne le toucherait quand il serait enfin retrouvé. Tous les loups savaient que Blaze voulait arracher son cœur encore battant de sa poitrine, lui-même.
— Blaze.
Le murmure discret et désapprobateur de Darric attira l’attention de Blaze. Bon sang. Il n’avait pas étouffé ses pensées et maintenant Aden le regardait avec horreur. Blaze aurait voulu se gifler de frustration. Conner, Darric et lui pouvaient tous accéder librement aux pensées et aux émotions de l’autre. Aden ne pouvait les entendre que s’ils lui envoyaient une pensée directe ou une question, mais ils pouvaient tous entendre Aden. Ses pensées étaient si bruyantes depuis tout à l’heure qu’il aurait tout aussi bien pu se promener avec une pancarte annonçant la fin du monde. Quoique, avec les émotions qui bouillonnaient en lui, cette image n’était pas aussi ridicule qu’elle aurait pu le sembler. Blaze était le seul à pouvoir désactiver le lien et quand ils se lieraient enfin totalement sous la pleine lune, Aden entendrait leurs pensées haut et fort et même Blaze ne serait plus en mesure de leur cacher quoi que ce soit. Blaze lança un regard noir à Darric quand Aden détourna à nouveau son attention.
Heureusement que nous ne sommes pas encore complètement liés. Blaze entendit la voix amusée de Conner dans sa tête.
Encore une chose qui n’était pas de son ressort. Leur première cérémonie d’accouplement à la pleine lune avait sombré dans le chaos lorsque le médecin de la meute et une sénatrice humaine ridicule avaient décidé que les loups représentaient un risque pour la population humaine et devaient être enfermés dans des camps de détention. Cette même nuit, ils avaient découvert qu’Aden était enceint et Aden refusait de terminer la cérémonie à chaque pleine lune depuis six mois puisqu’il disait se trouver trop gros.
Blaze refusait de repenser à tous les ennuis qu’il s’était attirés à cause d’une remarque innocente à ce sujet. Blaze soupira silencieusement. Il fallait qu’il se calme. Il était en colère contre lui-même, pas contre ses compagnons, et surtout pas contre celui qui souffrait en ce moment.
Darric.
Darric se tourna vers lui, l’air aussi amusé. Je croyais que tu nous ignorais.
Blaze secoua doucement la tête et pointa l’espace où se trouvaient les fauteuils. Darric se tourna vers Conner et parla tout haut pour permettre à Aden de ne pas se sentir perdu.
— Je vais juste chercher des glaçons.
Conner se contenta de hocher la tête et de se pencher sur Aden avec le tissu. Darric se dirigea vers la table dans l’angle où ils aimaient tous s’asseoir, et Blaze le suivit.
Ils l’appelaient en plaisantant le coin de Conner.