Le cuir et la plume

Jeanne Malysa

Description

Lucie Fontaine est journaliste free-lance à Paris. Elle est très proche des militants pour les droits des femmes.

Pierre Cartier est capitaine à la Crim' à Paris. Il est également l’un des associés d'un club BDSM et reconnu comme un Dominant hors pair.

L'un se voit confier une enquête sur des crimes odieux, l'autre sur une période sombre de notre histoire. À priori, aucun rapport entre ces deux affaires.

À priori, aucune chance que ces deux-là se rencontrent...

À priori.

Sujets

• Littérature
• Fiction
• Suspense
• Romance
• Suspenso

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 21 mai 2020
• Nombre de lectures: 58
• EAN13: 9782376767985
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Le cuir et la plume
Copyright de l’édition © 2020 Juno Publishing
© 2020 Jeanne Malysa
Relecture et correction par Valérie Dubar, Sandrine Joubert, Sandrine Dangrieux
 
Conception graphique : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-798-5
Première édition : mai 2020
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Il va de soi que je ne peux terminer l’aventure de Lucie et Pierre sans exprimer ma reconnaissance envers…
Valérie, mon éditrice, sans qui vous n’auriez pas ce livre en main ou sous les yeux.
Maïwenn qui a parfaitement compris ce que je voulais et a créé cette superbe couverture
Yves, mon bêta-lecteur chéri.
Sylviane, ma bêta-lectrice chérie.
Maritza, ma bêta-lectrice chérie aussi.
Les deux Sandrine, Mesdames traqueuses de fautes.
 
Et puis vous, bien évidemment, amies lectrices, amis lecteurs. Qui serais-je sans vous ?
J’adore échanger avec vous, alors ne vous gênez surtout pas, vous me trouverez partout sur les réseaux sociaux, et j’ai même une adresse mail (si si) : [e-mail] .
 
 
 
 
 
 
Le cuir
et la plume
 
 
 

 
 
 
Jeanne Malysa
 

 
Chapitre 1
 
 
PIERRE
 
 
Val de Marne – mardi, 10 heures du matin
Il se demande si sa bonne étoile ne se serait pas enfuie sans laisser d’adresse.
Il devrait être au bureau à remuer son café et signer le rapport de sa dernière enquête qui lui a bouffé la vie, de jour comme de nuit, depuis des semaines. Une des plus éprouvantes qu’il ait vécues et qui lui confirme la capacité de l’homme de commettre les pires horreurs qui soient, tel ce psychopathe de Valentin Savournin qui s’est pris pour Hannibal Lecter.
Au lieu de savourer sa dose de caféine, le voilà devant une gigantesque poubelle, il n’y a pas d’autres mots, avec son adjoint Fallier, le seul membre de son équipe disponible pour l’instant.
L’entrepôt désaffecté est jonché d’immondices laissées par des squatters. Des rats se faufilent dans des interstices, peu effrayés, habitués à la présence de cette fichue race humaine qui empiète sur leurs plates-bandes. Les odeurs de matières fécales et d’urine sont tellement fortes qu’elles masqueraient presque celle de la mort. Et pour finir en beauté cette vision de cauchemar, la pluie de novembre en rajoute au lugubre, accentuant le relent fétide et nauséabond du squat.
Putain ! Lundi a déjà été une journée merdique où il s’est noyé dans la paperasse, mais si le mardi s’y met aussi, la semaine risque de s’annoncer rude, se dit-il en se frottant les yeux.
Toute la panoplie de la police scientifique est déjà sur le pont. Un agent vient immédiatement à sa rencontre pour lui donner les protections indispensables afin de ne pas polluer la scène du crime, même si niveau pollution, le bâtiment se pose là.
— Bonjour, mon Capitaine, brigadier Mercier du commissariat de Villiers, se présente-t-il. Le médecin légiste vous fait savoir qu’elle a bientôt fini et souhaite vous parler.
Pierre le remercie d’un hochement de tête, puis lui demande un résumé tandis qu’il enfile combinaison, gants, masque, bonnet et chaussons.
— Un dénommé Martin Partis, photographe professionnel, nous a appelés vers huit heures ce matin pour nous informer qu’il avait découvert le corps d’une femme, ici. L’affaire a été transférée à la Crim’ quand mes collègues ont vu la scène, lui répond Mercier.
— Un photographe ?
— Oui, mon Capitaine. Il expose en ce moment dans une galerie à Paris, nous avons vérifié. Il a dit à l’équipe de Villiers qu’il aimait prendre des clichés des lieux abandonnés, chargés d’histoire. Il y trouve une certaine beauté, une lumière très particulière, paraît-il, ironise l’agent. Il a été salement secoué quand il a vu le corps et heureusement qu’il a eu le réflexe de sortir pour vider ses tripes. Y a assez de saloperies comme ça ici !
— Merci, Mercier. Benoist, fais le tour du coin pour savoir si quelqu’un a vu quelque chose, même si je sens que tu vas revenir la queue entre les jambes.
— Ouais, c’est bien possible vu l’endroit. Y a pas âme qui vive ici. Ma queue ne vous remercie pas !
— Je m’en fous. Fais ton job, tu joueras avec elle plus tard, si tu fais bien tes devoirs.
Pierre aime bien le titiller et utiliser un humour un peu potache pour supporter les aspects sordides et durs de leur métier. Et puis c’est lui le patron donc c’est lui qui donne les ordres. Il n’a pas besoin de forcer beaucoup pour prouver son autorité : son regard gris, sa taille haute et ses épaules larges donnent de quoi troubler ses interlocuteurs, auxquels s’ajoutent une voix de baryton, une assurance à toute épreuve et un indéniable charisme. Et pour en finir dans ce portrait déjà impressionnant, il a également la réputation d’un homme qui ne recule jamais. Certains des collègues d’autres services le craignent un peu et il en joue beaucoup : d’abord pour avoir la paix, ensuite pour avoir la paix et surtout pour avoir la paix.
Il regarde son subalterne sortir de l’entrepôt, puis fait un tour complet sur lui-même, s’imprégnant de l’endroit pour mieux cerner l’ambiance, visualiser ce qui a pu se produire ici, tenter de comprendre le choix de l’assassin ou du meurtrier. Il n’en sait pas encore suffisamment pour juger s’il y a préméditation ou pas.
Le flic prend bien soin de ne rien déplacer, salue les techniciens du labo qui s’activent à prélever tout ce qui touche de près ou de loin à la scène et, vu l’état des lieux,