Le héros de Patrick

Nic Starr

Description

Comment trouver l’amour quand quelqu’un ne veut pas que vous soyez heureux ?

Patrick Edwards est confronté à un double problème. L’attention non désirée du petit ami de son colocataire le met mal à l’aise dans sa propre maison, et il est confronté à une situation incertaine concernant son travail d’assistant administratif à l’école primaire locale. Il est soulagé lorsqu’un ami le met en contact avec Simon, qui a une chambre vacante.

Simon Dawson est un ambulancier qui n’hésite pas à aider Patrick. Après tout, personne ne devrait vivre dans une maison où il ne se sent pas en sécurité. Simon développe des sentiments pour Patrick, mais ne passe pas à l’acte : ce dernier a quitté une situation difficile et n’a pas besoin que son nouveau colocataire le drague. Cependant, un week-end à l’extérieur change tout lorsque Simon réalise que Patrick lui rend ses sentiments.

Mais quelqu’un ne veut pas que Patrick et Simon soient heureux. Une série de courriers étranges arrivent à la maison, et les choses vont empirer avant que les deux hommes obtiennent leur bonheur.

Sujets

• Romance
• Romance contemporaine
• Toute la romance
• Littérature
• Fiction
• Gay
• Héros
• Époque contemporaine
• LGBTQ+

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 16 février 2023
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782384403721
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Le héros de Patrick
Copyright de l’édition française © 2023 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2017 Nic Starr
Titre original : Patrick's Savior
© 2017 Nic Starr
Traduit de l’anglais par Lee Hanna
Relecture et correction par Valérie Million
 
Conception graphique : © Francessca Webster pour Francessca's PR & Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-372-1
Première édition française : février 2023
Première édition : septembre 2017
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
Le héros de Patrick
Héros #3
 
 
 

 
 
 
 
Nic Starr
 

 
Prologue
 
Patrick
 
 
Six mois plus tôt
Le soulagement fut immense lorsque Patrick glissa la clé dans la serrure et la tourna.
Enfin à la maison.
Il relâcha une longue inspiration, la tension commençant déjà à se dissiper lorsqu’il poussa la porte avec son épaule. Il jongla avec sa besace, un sac de courses et le trousseau de clés, le tout finissant presque en tas sur le sol du couloir lorsqu’il essaya de poser les clés sur la petite table près de l’entrée.
Mince !
Il rattrapa les courses juste à temps, rééquilibra son chargement et déposa les clés plus soigneusement.
Il gloussa pour lui-même alors qu’il traversait l’appartement pour se rendre à la cuisine. Il aurait été royalement énervé s’il avait fait tomber les ingrédients de son dîner. Une boîte d’œufs échappée ne terminait jamais bien. En plus, cela aurait donné à son colocataire et à ses amis plus de munitions s’ils entendaient parler d’un autre désastre. Patrick n’arrivait pas à comprendre pourquoi c’était toujours lui qui laissait tomber des choses, qui perdait des choses ou qui faisait tout simplement tout capoter. S’il entendait une autre référence à la loi de Murphy, il ne serait pas responsable de ses actes. Aujourd’hui avait été un autre exemple… non, il chassa de son esprit les pensées de la réunion avec son patron à l’école. Il avait été stressé à ce sujet toute la journée et voulait juste se détendre.
En traversant l’appartement jusqu’à la cuisine, Patrick était reconnaissant envers son colocataire, Dion, d’avoir visiblement laissé les lumières allumées. Une fois la sacoche posée en toute sécurité sur le comptoir de la cuisine et la bière bien rangée dans le réfrigérateur, Patrick rassembla les ingrédients pour le dîner. Il jeta un coup d’œil vers le couloir, envisageant momentanément de prendre une douche et de se changer de ses vêtements de travail. Il mit cette idée en attente… de la façon dont il se sentait ce soir, il n’arriverait jamais à manger s’il ne le faisait pas maintenant. Une douche chaude le conduirait sans aucun doute à s’effondrer sur son lit, alors il se concentra sur la préparation de son repas. De plus, aussi tentants que puissent paraître une douche et un lit, il était déterminé à ne pas céder à la mauvaise humeur qui planait encore. Quelque chose à manger, une bière, peut-être un film, et ensuite il irait se coucher. À ce moment-là, il serait, il l’espérait, suffisamment épuisé pour dormir au lieu de se retourner et de penser à la journée nulle qu’il avait eue.
Le répertoire culinaire de Patrick était limité et il s’en tenait au rapide et au facile, donc il ne mettrait pas longtemps à préparer un repas simple. Il était en train de casser le premier œuf de son omelette dans le bol lorsqu’il entendit un bruit en provenance des chambres.
Étrange. Dion est censé travailler ce soir.
Patrick s’essuya les mains sur un torchon et se dirigea vers le seuil de la porte.
— Dion ?
La porte de la chambre de Dion était fermée, mais celle de la propre chambre de Patrick s’ouvrit lorsqu’il remonta le couloir. Les poils de sa nuque se dressèrent et son pouls s’accéléra. Sa réaction automatique fut de se retourner et de courir, mais avant qu’il ait eu le temps de bouger, Ian, le petit ami de Dion, sortit de la chambre de Patrick.
Qu’est-ce qui se passe ?
Ian le regarda avec de grands yeux. Il jeta un coup d’œil en arrière par-dessus son épaule avant de se retourner pour croiser à nouveau le regard de Patrick.
— Que diable fais-tu dans ma chambre ?
— Ah…
— Qu’est-ce que tu fais ici ?
Le cœur de Patrick battait encore dans sa gorge. Cela lui donnait la chair de poule que quelqu’un soit entré dans sa chambre.
Ian brandit une télécommande.
— Dion a dit que ce serait bien si je traînais ici jusqu’à la fin de son service. J’allais regarder la télé, mais la télécommande ne fonctionne pas.
— Qu’est-ce que ça a à voir avec le fait que tu sois dans ma chambre ?
— Je n’ai pas trouvé de piles alors je voulais savoir si tu en avais.
— Tu as fouillé dans mes affaires ?
— Humm… juste les tiroirs du bureau. Cela semblait être l’endroit logique. Tu n’en avais pas.
— Bien sûr que je n’en ai pas. Qu’est-ce qui se passe, Ian ? Reste en dehors de mes affaires. En fait, reste en dehors de ma chambre tout court.
— Désolé, marmonna Ian.
Il fit un pas en avant, se dirigeant à nouveau vers le salon, et Patrick se retrouva à se presser contre le mur lorsque Ian passa devant.
Patrick regarda le dos de Ian qui s’éloignait tandis qu’il luttait pour reprendre le contrôle de sa respiration. Il fléchit ses mains, ses doigts picotant encore de la réaction de fuite ou de combat générée lorsque Ian était sorti de la pièce et lui avait fait peur.
Je ne devrais pas avoir à me sentir comme ça dans ma propre maison.
Il prit plusieurs respirations profondes et retourna à la cuisine. Patrick garda un demi-œil sur Ian à travers l’embrasure de la porte pendant qu’il ajoutait un filet de lait aux œufs dans le bol. Ian avait allumé la télé manuellement, comme il aurait dû le faire en premier lieu, et le son des rires en boîte remplit l’appartement. Patrick se mit en colère en regardant Ian, les bras écartés le long du dossier du canapé alors qu’il riait de l’émission qu’il regardait. Cela énervait Patrick qu’il ait l’air si détendu alors que lui-même était sur les nerfs dans sa propre maison.
Il mangea les œufs cuits, qui avaient un goût de sciure de bois, debout dans la cuisine. Il était hors de question qu’il rejoigne Ian dans le salon. L’idée de la douche et d’une nuit précoce avait maintenant encore plus d’attrait.
Quelques heures plus tard, Patrick était toujours en train de se tourner et de se retourner.
Le film, regardé au lit sur son ordinateur portable, et la douche chaude n’avaient pas fait leur travail. Cela n’avait pas aidé que chaque fois qu’il fermait les yeux, il avait une vision de Ian sortant de sa chambre. En plus, il n’arrivait pas à éteindre son cerveau. Son esprit ne cessait de ressasser les événements de la journée, revivant la discussion avec le directeur de l’école où il travaillait.
— Je suis désolé, Patrick. On dirait qu’elle va revenir plus tôt.
Il avait su que le poste d’assistant administratif n’était que temporaire, mais il n’avait pas pensé qu’il se serait terminé si tôt. Et s’il perdait son emploi, trouver un autre endroit où vivre – un endroit où il serait à l’aise – serait d’autant plus difficile.
Il changea de position, retournant son oreiller avant de s’enfoncer sur le tissu frais. Cela fut long à venir, mais il finit par s’endormir.
 
 
Patrick était encore à moitié endormi lorsqu’il arriva dans la cuisine le lendemain matin. Ses yeux étaient à peine ouverts et sa tête embrouillée, et préparer la première tasse de café était la seule chose qu’il avait en tête. Il passa une main dans ses cheveux ébouriffés de la nuit et marchait pieds nus sur le linoléum. Il appuya sur le bouton de la machine à café avant d’ouvrir le réfrigérateur pour jeter un coup d’œil à l’intérieur. Il attrapa le lait et la bouteille de jus d’orange.
— Bonjour.
Patrick sursauta et se retourna à la salutation inattendue. Ian, qui n’était qu’à quelques centimètres, tendit la main et saisit l’avant-bras de Patrick.
Putain !
Le jus d’orange éclaboussa partout lorsque la bouteille en plastique toucha le sol. Heureusement, elle ne contenait qu’un peu