Le noël de Kristian Siperian
180 pages
Français

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Le noël de Kristian Siperian , livre ebook

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Description


Kristian Siperian, célibataire vivant à Londres, ne se doutait pas, en allant présenter ses condoléances à la famille Stilton pour le décès inopiné du père de famille, Horace Stilton, qu’il y rencontrerait celui dont il tomberait follement amoureux.


Les choses n’étant pas forcément ce qu’elles semblent être, notre héros, à l’allure noble et fière et sans doute un peu coincé par une éducation érudite, vivra des aventures mouvementées. Et ceci dans une société londonienne à deux vitesses. L’une très conservatrice, l’autre progressiste.


Il lui faudra, en outre, trouver la force de trouver sa véritable place, avec son nouvel amoureux d’origine très différente, et assumer un rôle inattendu. Tout ceci sur fond d’intrigue, de rapt, de mystère familial et de Christmas pudding.



George J. Ghislain a écrit, cette fois, un véritable conte de Noël dans une ambiance de la fin de l’époque victorienne (ou pas). Qui peut se lire au premier ou au second degré selon que l’on aime les romances tendres, ou les réalités actuelles. Il utilise pour cela les ingrédients des histoires de son enfance, mais ramenées à nous et à nos réalités. Il offre donc une romance de Noël attendrissante où le discours sous-jacent, ne l’est, quant à lui, pas du tout.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 décembre 2022
Nombre de lectures 10
EAN13 9782384403103
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Le Noël de Kristian Siperian
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
© 2022 George J. Ghislain
Relecture et correction par Anthony Meugnier
 
Conception graphique : © Eunkyung art
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-310-3
Première édition : décembre 2022
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Prologue
BLEU
DES ÉTOILES DE SUCRE SUR DU PAIN D’ÉPICE
L’AFFAIRE STILTON
LE FORMIDABLE BENJAMIN STILTON
LA SOURIS JAUNE ET LES RATS BLEUS
AVIS D’EXPULSION
LES FRÈRES LUMBERJACK
LA DYNASTIE DES SIPERIAN
VENT D’HIVER
LE TEMPS DES SIPERIAN
LES DIAMANTS JAUNES DES SIPERIAN
LE JOUR AVANT NOËL
ÉPILOGUE
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
L’on sait que pour être prêts dans les temps, nous composons nos récits en plein été, parfois, sous 40 degrés. Et pendant que les lecteurs lisent nos mots sous la couette, devant un sapin scintillant sous les guirlandes multicolores, il peut être amusant qu’ils se rappellent que nous avons écrit cela dans de toutes autres conditions.
Et quand Jade, Maïwenn et Valérie décident de nous associer, nous, auteurs Juno, à un projet commun autour de Noël, c’est chaque année plus de joie. D’ailleurs, j’ai pris mes habitudes…
C’est dans ce contexte que je les remercie pour avoir indirectement permis ces heures de transats, PC sur les pattes, les pieds dans l’eau d’une piscine, sous une chaleur écrasante. (Et au passage, mon mari dit aussi merci, parce que ces retraites « écriture », je n’y vais pas seul !).
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
À Khalice et Kadrien,
Petites souris devenues grandes.
 
 
Le Noël de
Kristian Siperian
 

 
George J. Ghislain
 

 
Prologue
 
 
 
 
Il avait neigé cette nuit, et tout le jour jusqu’à ce soir, rendant la circulation dans les rues presque impossible. L’hiver à Londres, en cette année 1952, était bien installé, ce qui forçait tout le monde à la plus grande prudence.
Pauvre monsieur Stilton. Disparaître, ainsi, et à l’approche de Noël, c’était encore plus triste.
Kristian Siperian ajusta son chapeau-buse, referma sa redingote et prit sa canne avant d’affronter les conditions épouvantables de l’hiver.
Pas qu’il soit exceptionnellement froid, à vrai dire, mais d’ordinaire, la neige n’arrivait pas avant janvier. Une précocité qui augurait d’un Noël blanc, comme dans les contes illustrés de son enfance. De jolies images aux couleurs un peu ternes que rehaussaient des touches d’or, avec des textes que sa mère lui lisait au coin du poêle.
Le souffle d’air glacial le fit frissonner, chassant ces souvenirs heureux, et il se dit qu’avec la vapeur de sa respiration, les poils de sa moustache seraient blancs de givre avant qu’il arrive chez les Stilton.
Heureusement, des allées avaient été dégagées sur les trottoirs. Malgré cela, beaucoup se déplaçaient avec des raquettes, une façon de s’assurer que si la neige, plus tard, obstruait à nouveau les trottoirs, ils puissent malgré tout presser le pas jusque chez eux.
Kristian aurait dû suivre leur exemple, car il ignorait quand il rentrerait et qui sait combien de neige tomberait encore dans les heures prochaines. Les flocons, énormes et gras, s’écrasaient au sol s’agglutinant instantanément à ceux déjà colmatés. Ils étaient si gros que l’on aurait dit des boules d’ouate et ils étaient si parfaits qu’en y prêtant attention de tout près, l’on distinguait les petites étoiles de glace qui les formaient. De parfaits petits cristaux, tous pareils, tous différents. On aurait dit qu’ils mettaient toutes leurs forces à être aussi beau, sachant qu’ils ne dureraient pas. C’était triste, si on y pensait bien. Une vie si belle, mais si courte.
Concentre-toi sur le moment à venir, Kristian Siperian ! Car il sera bien plus important que ces flocons gigantesques.
 
 
Lorsqu’il entra dans la demeure des Stilton, il régnait un silence sinistre, presque inquiétant.
Cette famille comptait dix-huit enfants qui auraient dû courir dans les couloirs, rire, crier, jouer. Au lieu de cela, le silence était total.
Ou peut-être pas tout à fait, car, en y prêtant l’oreille, on entendait une sorte de grondement sourd, à peine audible. Et ça, c’étaient forcément les murmures de ceux qui étaient venus présenter leurs condoléances à madame Stilton.
Même si la maison était tiède, profitant de la chaleur des fours de la boulangerie installée dans les caves de l’énorme bâtisse, Kristian Siperian frissonna et resserra sa redingote.
L’atmosphère lugubre était compréhensible et l’on ne saurait reprocher le manque d’accueil d’ordinaire si chaleureux ici.
En entrant dans la pièce principale, il vit madame Stilton et les plus jeunes de ses enfants, dans un coin de la pièce. Les yeux noirs de la mère de cette famille très nombreuse étaient trempés de larmes, et les plus petits de ses enfants, accrochés à elles, ne semblaient pas comprendre le séisme qui secouait leur famille.
Au centre de la pièce, sur une petite table de bridge, trônait, immobile et digne, le haut-de-forme de Horace Stilton.
C’est tout ce qu’il restait de lui.
Son corps, disait-on, avait été jeté dans les égouts comme une vulgaire ordure, et à n’en pas douter, il flottait sur la Tamise, en route pour Margate et puis la mer.
 
 
Perdre un proche est une chose terrible. Mais un père de famille, de dix-huit petits, disparu ainsi, bêtement, alors qu’il tentait de trouver, disait-on encore, un peu de nourriture pour nourrir ses enfants, c’était atroce.
C’étaient les frères Lumberjack qui l’avaient trouvé, ou plutôt, qui avaient assisté, à distance, à l’horrible scène et avaient accouru ici pour la relater. Monsieur Stilton avait été tué à coups de manche de brosse, répétés jusqu’à ce que son crâne soit en charpie, puis, son corps avait été évacué comme on dispose d’un détritus et l’instant suivant, le sol encore tiède où il était mort avait été passé à la serpillière, ne laissant plus aucune trace du meurtre, si ce n’est le témoignage des deux frères, et qui mettait un terme aux espoirs des Stilton de retrouver le père de famille.
Madame Stilton était effondrée, et cela se comprenait. Autour d’elle, seule, si l’on peut dire, une douzaine de sa progéniture était rassemblée. Les autres assuraient le service en passant des petites choses à grignoter.
C’était un comble, lorsque l’on savait que leur père était mort en tentant de ramener un peu de nourriture. Kristian ignorait qu’ils étaient endettés au point de devoir chiper de la nourriture pour survivre. Eux qui étaient si généreux avec tout le monde, et il savait, pour l’avoir vécu, qu’il y avait toujours une place à leur table pour les plus démunis. Comme quoi, les apparences peuvent être trompeuses. Sans doute vivaient-ils dans le « paraître » parce qu’ils avaient honte de leur situation miséreuse. Cela rajoutait du drame au drame.
La famille était appréciée de tous et probablement que ces victuailles si généreusement servies à des inconnus provenaient de dons pour permettre ce dernier et digne hommage.
Un hommage à un haut-de-forme.
C’était vraiment bouleversant.
Kristian Siperian irait saluer la veuve dans quelques moments, il voulait d’abord se recueillir. Son chapeau-buse serré entre ses mains, il contenait sa tristesse le mieux possible. Monsieur Stilton avait toujours été si bon avec lui, malgré ses origines nordiques. D’ailleurs, s’il y avait autant de monde ici, pour un décès malheureusement si commun dans les grandes villes qu’on le qualifiait de « fait divers », c’était parce que monsieur Stilton avait une réputation que l’on ne devait plus décrire.
Les yeux de Kristian Siperian tombèrent sur le fils aîné des époux Stilton.
Il était beau comme un souriceau de printemps. Malgré la douleur de sa perte. Qu’il soit encore dans le nid familial était un mystère pour tout le monde, car d’ordinaire, les jeunes fuyaient aussi vite que possible la pression de la famille, surtout lorsqu’elles étaient grandes.
Il n’avait que quelques jeunes poils à sa moustache et elle s’étirait à droite et à gauche avec beaucoup d’élégance, démontrant qu’il n’était pas aussi jeune qu’il le paraissait. Il était châtain, ou pour être plus précis avec les qualifications de couleurs modernes, il était plutôt « marron glacé », comme toute sa famille, du

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