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Le Prince-chat , livre ebook

60

pages

Français

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2018

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Et s'il ne s'agissait pas d'une fin, mais plutôt d'un commencement ?

Bettina, trentenaire célibataire ne vit que pour son travail et son maine coon Prince, un chat errant qu’elle a apprivoisé avec beaucoup de patience ?

Alors qu’elle rentre retrouver son chat, Bettina est victime d’une agression et perd son fidèle compagnon.

Lorsqu’un homme étrange frappe à sa porte, tout ce en quoi elle croyait s'effondre...

Et si, Prince n’était pas celui qu’elle pensait ?

Cette romance fantastique est un voyage dans un monde où il n’est pas bon de défier les enchanteresses.

Sweet romance fantastique

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Publié par

Date de parution

24 octobre 2018

EAN13

9791095844143

Langue

Français

Le Prince-chat
ROMANCE FANTASTIQUE


ANGÉLIQUE MALAKH
Table des matières



PROLOGUE

CHAPITRE 1

CHAPITRE 2

CHAPITRE 3

CHAPITRE 4

CHAPITRE 5

CHAPITRE 6

CHAPITRE 7

CHAPITRE 8

CHAPITRE 9

CHAPITRE 10

CHAPITRE 11

ÉPILOGUE


Envie d’en avoir plus ?

Autres titres publiés

À propos de l’autrice

Remerciements
À Odette et Michelle, amies des chats…
PROLOGUE

Je vais vous raconter l’aventure de mon ami Daktar. Comme beaucoup, il a été confronté à des coups durs et des revers de fortune. Ce qui est le plus incroyable en ce qui le concerne, c’est qu’il n’était pas ce qu’il semblait être…
Vous voyez, quand je l’ai rencontré la première fois, il lézardait nonchalamment sur le bain de soleil de sa charmante propriétaire. Il faut avouer que dans sa mésaventure, il a eu la chance de tomber sur Bettina, une célibataire d’à peine trente ans sans aucune attache. Au moins, elle possédait la délicatesse et le savoir-vivre de ne pas le nourrir avec des aliments dont la simple odeur vous donne envie de rendre votre repas. Elle a toujours pris soin de lui, lui laissant la meilleure place sur le canapé et dans le lit. Elle acceptait sans même protester les sautes d’humeur de l’animal. Enfin, tout ceci jusqu’au fameux jour où leur paisible et routinier quotidien éclata en morceaux.
Je me rends compte que j’ai omis de vous délivrer une information capitale pour que vous compreniez leur histoire :
Les contes de fées et de sorcières n’existent pas que dans les livres…
Croyez-en mon expérience. Vous avez ma parole de siamois depuis dix-sept générations. Alors, installez-vous confortablement et suivez-moi.
CHAPITRE 1
BETTINA



Bettina s’agenouilla devant le lit et enfonça son nez dans l’épaisse fourrure de son chat Maine coon .
— Passe une bonne journée, mon gros minet d’amour.
Prince ne se faisait jamais prier pour recevoir l’affection de sa maîtresse. Sa robe sombre entre le noir et le bleu nuit ressemblait davantage à un ciel étoilé qu’à un mélange inadéquat. Bettina avait eu la surprise de le trouver dans une ruelle, apeuré et sale, en rentrant de son travail. Afin de ne pas l’effrayer, elle s’était rendue à la supérette du quartier pour lui acheter de quoi manger. Aussitôt la boîte ouverte, le félin s’était jeté dessus en grognant. Accroupie, Bettina l’avait détaillé durant son festin en souriant. Il ne paraissait pas blessé, seulement abandonné et perdu. Une bonne semaine de visites quotidiennes fut nécessaire pour que le matou s’approche d’elle sans crainte. Quand il vint suffisamment près pour se faire caresser, son regard subjugua la jeune femme. Sa profondeur l’interrompit dans son geste tant elle le trouva chargé d’humanité. Après avoir vérifié que personne ne l’entendrait, elle parlementa avec l’animal afin de le convaincre d’habiter avec elle. Et c’est ainsi que Prince prit ses quartiers dans l’appartement de Bettina.
Depuis ce jour, ils ne s’étaient plus quittés. Le matin, elle partait à son travail. Prince patientait quelques minutes, puis il se faufilait à l’extérieur par la petite fenêtre de la salle de bains, dont le loquet était cassé. Sa tâche devenait plus ardue quand il devait glisser sa massive silhouette par l’ouverture. Après quelques gesticulations et feulements de contrariété, il atterrissait majestueusement sur ses épaisses pattes dans leur jardinet. Là débutait sa course pour rattraper Bettina.
Un tel comportement aurait déjà dû me mettre la puce à mon oreille malformée, mais je n’y ai vu que du feu. Avec les chats du quartier du Parc bordelais, nous étions unanimes pour admettre que Prince avait une relation trop fusionnelle et dépendante de l’humaine. Selon Blanchette, c’était bien normal avec une telle maîtresse. La sienne lui servait ses croquettes lorsqu’elle y pensait, à savoir pas assez souvent au goût de la chatte persane. Le pire pour Blanchette était que Prince avait droit à sa séance quotidienne de brossage sur le canapé. La minette rêvait qu’on la peigne et qu’on lui enlève enfin sa bourre. Elle était réduite à vivre couverte de dreadlocks. C’était indigne de sa qualité. Elle s’en plaignait tant que Prince lui avait conseillé de contacter la SPA. La pauvre Blanchette avait nourri tant d’espoir, sauf que personne n’avait pris en considération son appel au secours. Bon, d’un autre côté, nous avions tous tenté de lui faire admettre que Prince plaisantait et que la multitude des miaulements même des plus désespérés ne serait jamais compréhensible pour ces égoïstes d’humains. Elle lui en avait longtemps voulu et s’était vengée sur les plantations de Bettina.
Donc, comme je vous le disais, Prince suivait Bettina chaque jour jusqu’à son lieu de travail. Il sautait de toit en toit afin de ne pas rapporter de preuves de son évasion diurne sur son pelage touffu. Comme à son habitude, ce fameux soir, il patientait en face de l’entreprise de transport dans laquelle Bettina était employée. Il pestait et tournait en rond. Le soleil déclinait et sa maîtresse n’était toujours pas sortie.
S’il avait été un homme, il se serait expliqué avec le patron de Bettina. Ce dernier abusait de la gentillesse de sa subalterne et profitait de son célibat pour la faire rester à l’agence à traiter des dossiers qui incombaient davantage aux commerciaux qu’à une secrétaire. Mais Bettina était ainsi. Elle avait bon cœur et n’osait pas se montrer désagréable. Après tout, son employeur avait raison. Personne en dehors de son chat ne l’attendait chez elle. D’ailleurs, personne ne l’attendait jamais nulle part. Bettina avait perdu ses parents très tôt et sa grand-mère maternelle l’avait élevée sans amour, lui reprochant sans cesse d’avoir survécu à sa mère. Dès qu’elle fut majeure, elle se trouva un travail pour gagner son autonomie tout en poursuivant ses études supérieures. Difficile avec un tel emploi du temps de mener une vie sociale comme les jeunes de son âge. Elle avait bien réussi à se faire quelques amis à l’université, mais les aléas de l’existence et les contraintes professionnelles les avaient envoyés par monts et par vaux dans l’Hexagone. Bettina n’avait pas eu cette opportunité et après son diplôme, elle avait saisi le premier poste qui s’était présenté. Ainsi, depuis plus de sept ans, la jeune femme œuvrait cinq jours par semaine dans la même entreprise, sans aucune augmentation de salaire. Une fois de plus, son manipulateur de patron avait appuyé sur les bons boutons pour qu’elle finisse un contrat avant de fermer les locaux. Prince grondait et il maudissait ce perfide humain de telles manigances.
Un voile de brouillard avait recouvert les rues avec le crépuscule. Le chat espérait qu’elle ne tarderait pas à rentrer à la maison, car en cette nuit d’Halloween, des plaisantins se tenaient prêts à chaque coin de rue. Il avait largement eu le temps de remarquer leur manège. Certains malfrats en profitaient pour commettre leurs larcins en toute discrétion. Prince se raidit quand il entendit le carillon de l’agence. De la fumée sortait de ses naseaux et ses moustaches frétillèrent. Bettina ferma la porte à clé, puis roula son écharpe autour de son cou. Elle souffla dans ses mains en observant avec amusement les badauds déguisés qui rigolaient et se malmenaient entre eux. Après avoir relevé le col de son manteau, elle longea le trottoir sous la surveillance attentive du félin aux aguets. Plus elle s’approchait de leur quartier, plus il sentait la pression qui lui tiraillait le cœur se détendre. Pourtant, il n’était pas serein. Il pressentait que quelque chose allait arriver, mais il ignorait quoi. Sa nature féline lui avait fourni au fil des années une certaine sensibilité. Il pouvait prévoir la météo, il percevait au-delà des apparences et sa capacité la plus précieuse à ses yeux était de ressentir les émotions de sa maîtresse.
Tout en l’observant avancer jusqu’à leur appartement, Prince pensait à Bettina. Il s’était rendu compte un an auparavant qu’il nourrissait des sentiments étranges vis-à-vis de sa propriétaire. Quand il s’était confié dans un premier temps, il avait récolté une hilarité générale. Puis les chats lui avaient appris qu’il était amoureux d’une humaine, qu’il devait avoir perdu l’esprit. Au fil des mois, plus aucun chat ne se moquait de son amour impossible. Aucun d’eux ne l’enviait plus en imaginant sa douleur quotidienne. Il habitait avec la personne la plus importante à ses yeux sans pouvoir ni l’exprimer clairement, faute d’un langage commun, ni le vivre pleinement, en raison de leur appartenance à des races différentes. Prince avait dépassé ces limitations et en avait pris son parti. Ce qui comptait le plus pour lui était d’être aux côtés de Bettina, quelle que soit sa nature. La leçon avait été rude à intégrer, bien qu’au fond de son cœur, il savait qu’elle était la seule femme de ses vies. Pendant qu’il se claironnait à lui-même combien il l’aimait et s’énumérait toutes les qualités de Bettina, un zombie grossièrement maquillé s’était rapproché de sa dulcinée. Prince retroussa les babines. Cet énergumène ne lui disait rien qui vaille. Il descendit du toit en profitant d’un quinconce de balcons. Il se retrouva sur la terre ferme et activa sa foulée pour ne plus se faire distancer. Au moment où il était à peine à cinq mètres d’eux, l’homme sortit une arme. Il la pointa dans le dos de Bettina et l’obligea à traverser la route. Ils entrèrent dans une voie sans issue. Prince sentit son cœur s’extraire de sa poitrine et une rage sourde le gagna. Il s’élança sur la chaussée pour les rattraper, mais une voiture déboula, le contraignant à rejoindre le trottoir. Il ne les voyait plus et ses couinements de colère se muèrent en feulements qui écartèrent un couple de piétons avec leurs trois monstres. La voiture partie, il se rua dans l’impasse. Les mains baladeuses du zombie pervers assaillaient le corps de la femme. Elle se débattait autant qu’elle le pouvait. Il l’avait bloquée entre un conteneur nauséabond et un mur d

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