Le Prince Maudit
95 pages
Français

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Description

Dans ce dernier opus de la saga bourbonnaise du Prince maudit vous allez découvrir la vie d'Archambault VI au Moyen-Âge après la mort de Mathilde. Des révélations des souffrances, des combats attendent notre Sire de Bourbon et ces épreuves bouleverseront profondément notre héro. Ensuite vous ferez un bond dans le temps et vous retrouverez Alix et Guillaume au royaume d'Aeternum. Devenus altesses royales, ils vont devoir accomplir leur destin et vivre des aventures dans une ambiance de trahisons et de complots. Enfin vous pourrez lire une partie purement historique sur la vie d'Archambault VI, un personnage à l'aura mystérieuse qui a eu une destinée extraordinaire mais oublié des livres d'histoire.


Catherine Beaugrand présente ici le dernier opus de sa saga bourbonnaise Le Prince Maudit dont les 2 premiers tomes sont adaptés au cinéma sous le titre ARCHAMBAULT VI LA MALEDICTION avec le soutien de la région AUVERGNE RHONE ALPES ET LE DEPARTEMENT DE L'ALLIER.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 4
EAN13 9782490903153
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© ANGELFALL EDITIONS
Composition Glitter Art Communication
C.BEAUGRAND
 
Couverture :Glitter Art Communication
ISBN 9782490903153
Modèles photo :Anne-Lise ACHARD
Romain BASMAISON -Photos C. BEAUGRAND
 
Le Code de la propriétéintellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisationcollective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faitepar quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayantsdroit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnéepar les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriétéintellectuelle.
 
 
 
Catherine BEAUGRAND
 
Le Prince Maudit
«  Fatum  »
« Destinée »
 
Roman
ANGELFALL Éditions
« Chacun,parce qu’il pense, est seul responsable de la sagesse ou de la folie de sa vie,c’est-à-dire de sa destinée. » Platon
 
Je dédie ce romanà Anne-Lise Achard et Romain Basmaison, acteurs du film Archambault VI lamalédiction (Alix et Archambault) adapté de mon roman Le Prince Maudit ainsiqu’à tous les acteurs, figurants et partenaires. Merci à tous !
 
Du mêmeauteur :
Le Prince maudit « aeternum » adapté au cinéma,avec le soutien de la région Auvergne Rhône-Alpes et le département del’Allier.
Le Prince maudit « amor vincit omnia » adapté aucinéma, avec le soutien de la région Auvergne Rhône-Alpes et le département del’Allier.
Histoires Fantastiques
Sous le charme de l’ange-Le secret du Marquis
La porte du destin-Le chevalier du Max
 
 
 
 
Prologue
 
Après que Mathilde la jeune paysanne futbrûlée sur le bûcher dans d’atroces souffrances sur les ordres d’Aymon ditVaire-Vache [1] qui était jaloux de l’amour qu’elle portait à sonneveu, Archambault fut conduit à la prison du château de Montluçon. Sur laroute, dans le carrosse en bois muni de roues gigantesques qui le menait versson triste destin, Archambault entendait en boucle les cris stridents de satendre Mathilde en proie aux flammes du bûcher qui lui dévoraient lentement leschairs. Les cendres de la jeune fille virevoltaient dans l’air, l’odeur de seschairs calcinées envahissait encore les narines du jeune noble. Son oncle etses sbires lui avaient maintenu les yeux ouverts afin qu’il assiste au macabrespectacle. Il se recroquevilla en boule, couvrit ses oreilles avec ses mainsfines ainsi prostré sous le regard de son garde assis en face de lui qui luilança un regard dédaigneux. Le voyage fut long et peu confortable, bercé parles secousses du véhicule de fortune qui rebondissait sur chaque caillou duchemin poussiéreux. Archambault regardait les paysages de son cher Bourbonnais.Les vastes forêts de chênes où il aimait chasser, les prairies à l’herbeodorante où il aimait se reposer et observer le ballet des nuages dans le cield’été. Il savait qu’il ne reverrait pas sa chère province avant de longuesannées. Il mémorisait chaque arbre, chaque prairie, chaque rocher, chaquevillage traversés. L’arrivée à Montluçon ne fut pas glorieuse car à chaquepassage des portes encerclant la ville, les passants jetaient des fruits, desœufs ou des légumes pourris sur le carrosse. En effet, une rumeur enflait dansles rues de la cité médiévale : il avait été dit qu’un traitre issu de lafamille de Bourbon arrivait à la prison du château. C’était un dimanche matin,juste à la sortie de la messe donnée à l’église Notre Dame. En passant devantle parvis de l’église, il croisa le regard d’azur d’une jeune noble qui sortaitde la pénombre avec une belle coiffe d’albâtre et une tunique bleue de France.On aurait dit un ange, ils restèrent un long moment sans se quitter des yeuxpuis le carrosse disparu au coin de la rue du château. En ce début de XII e siècle, les rues de la cité de Montluçon étaient couvertes de détritus, depaille, des eaux usées d’une puanteur indescriptible creusaient un sillonbrunâtre qui dégoulinait lentement. On pouvait apercevoir des rats aussi grosque des chats se faufiler entre les pieds des badauds. Au Moyen-Âge, les rues sont trop étroites pour permettrele croisement de plusieurs passants sur cette partie supérieure. Et, parcequ’il faut bien que quelqu’un se dévoue, la convenance veut que le   plus pauvre semette au milieu . Le plus riche peut ainsi continuer de marchersur le «  haut du pavé  » sans sesalir.  L’expression « tenir le haut du pavé » fait toujours référence austatut social élevé de quelqu’un.
 Seules les tours qui entouraientl’enceinte du château étaient majestueuses et puissantes bien que la plupart nefussent encore en cours de construction à ce moment précis. Il fut jeté commeun chien dans sa cellule munie seulement d’une fine meurtrière qui laissaitpasser un mince filet de lumière et dont le sol humide et crasseux étaitrecouvert de paille et de terre.
 
Dans les pensées d’Archambault peu detemps après son emprisonnement ordonné par Aymon dit Vaire-Vache à la prison duchâteau de Montluçon.
Archambault :
Pourquoi me punir de la sorte ?qu’ai-je fais de mal, Seigneur ? je n’ai fait qu’aimer une jeune paysanne,pourquoi ne pas changer les choses dans cette société et vivre un amour avecson cœur et non avec la raison ou les stratégies territoriales. Je sais, ilfaut que je disparaisse pour que le plan machiavélique d’Aymon, mon oncledespote puisse s’accomplir. Sa succession à la tête du Bourbonnais est ainsifacilitée puis son fils après lui… Si seulement mes pouvoirs étaient plusdéveloppés, je pourrais sortir d’ici et accomplir ma vengeance, Mathilde… (il sanglotait en pensant à la belle jeune femme dontle visage terrifié, hantait son esprit nuits et jours) . Je suis si désolé decette souffrance que tu as enduré en périssant par les flammes, j’aurai voulumourir cent fois et ne pas t’infliger ce funeste et douloureux sort. Jamais jene pourrais aimer autant que je t’ai aimé car ces autres ne seront pas toi matendre Mathilde, et moi je ne serai plus jamais le même sans toi. Pardonne-moi,je t’en supplie. Tandis que ses larmes s’intensifiaient et roulaient surson beau visage d’ange encerclé par quelques mèches blondes, il se mit enposition pour prier : à genoux, mains jointes, yeux clos. Ses lèvresbougeaient rapidement, on entendait qu’un murmure sourd qui alla mourir dansles couloirs sombres des oubliettes du château de Montluçon comme une longueplainte éternelle ricochant à jamais sur les barreaux des geôles. Soudain, ils’arrêta net, tout son corps se mit à trembler, il frappa le sol violemmentavec ses poings, la terre battue laissa apparaître une légère fente, du sanggicla puis il poussa un cri de rage si puissant qu’il fit vibrer les barreauxde sa prison et même ceux à proximité.
 Dehors, c’était jour de marché,les clameurs des marchands retentissaient dans la cour du château, nul nepourrait entendre ses sanglots ni ses plaintes, personne ne viendrait à sonsecours. Archambault devait désormais endurer une longue attente, une longuedescente aux enfers, loin du confort de ses appartements du château de Bourbonl’Archambault, loin de sa mère protectrice et aimante. Il y eu tout de même unejustice. Son oncle Aymon mourut vers 1120 poignardé à l’abdomen par un ennemiavec une fine dague dans une taverne crasseuse, il dû attendre sa mort pendant plusieurs jours allongé sur son lit de son château deGerminy dans d’atroces souffrances.        
Ne dit-on pas que le mal retourne àcelui qui le fait ?
 
 
 
 
 
PARTIE 1
Le temps des croisades
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La malédiction
 
La veille de sa sortie, notre sire deBourbon reçu la visite d’un étrange personnage. Il fut réveillé vers deuxheures du matin, son garde tambourinait à la porte de sa geôle avec vigueur.
— Monsieur, une visite tardive pourvous, elle a un laisser-passer de Monseigneur Archambaud [2] de Montluçon. Le jeune homme sorti difficilement deson sommeil. Il était allongé sur un simple matelas de paille recouvert d’undrap de coton blanc et d’une couverture de laine de mouton. À côté du lit defortune prenait place un vieux tonneau qui faisait office de table de chevet,la bible était posée dessus. Il ne vit pas de suite le visage de la sombresilhouette voûtée qui se tenait près de la porte. Le visiteur portait une capenoire avec une capuche qui lui recouvrait le visage. Seuls quelques mèches decheveux poivre et sel dépassaient.
— Qui est-ce ? à qui ais-jel’honneur à cette heure indue ? je ne veux voir personne sauf monprotecteur. La silhouette s’approcha tout en retirant sa capuche. C’était unefemme d’environ cinquante ans à la peau burinée, aux yeux d’un noir sinistrecomme le plumage d’un corbeau. Elle avait de longs cheveux gras gris quientouraient son visage anguleux et des lèvres à peine dessinées qui semblaientgercées.
— Qui êtes-vous ? que mevoulez-vous en pleine nuit ?
— Je suis une parente de votre oncleAymon, j’ai une mission à accomplir qu’il m’a commandé avant son trépas.Incroyable, tant d’années passées à croupir dans cette prison sinistre et tuconserves un visage toujours aussi jeune ! les légendes sur les immortalisétaient donc vraies !
— Quelle mission, quelsimmortalis ? vous êtes folle !
— Simplement une petite malédictionintemporelle, oui je connais votre secret, votre immortalité ! cherseigneur de Bourbon par ces mots prononcés, jamais vous ne trouverez le bonheuren amour car votre bien-aimée mourra après le premier baiser échangé !
Archambault bloqua son esprit pour nepas être exposé au pouvoir de la sorcière.
— Tes pouvoirs psychiques ne peuventrien à ces paroles, pauvre fou, trop tard ! elle fixa le jeune seigneurcomme si elle essayait de pénétrer son âme. Archambault fut pris de violentsmaux de tête, il se leva brusquement et propulsa la vieille femme avec un gestede ses mains sans même la toucher contre le mur de sa prison. Elle riait deplus belle, un rire qui ricochait sur les murs à vous glacer le sang.Archambault la fixait avec un regard haineux, une lueur violette traversa sonregard.
— Cela vous fait rire ! je ne croispas à vos balivernes ! il n’y a de

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