Les Aventures de Flèche Luisante Tome 2

Dick Reynolds

Description

Après les premières aventures de « Flèche Luisante Tome 1 », repartons en expédition !
Une odyssée incroyable et palpitante dans les tribus indiennes et des trappeurs, mais aussi et surtout sur l’amour qui y règne. Malgré de nombreux combats et trahisons...
Une bonne dose de tribulations, un soupçon de suspens, une pincée d’amour, un zeste de loyauté : la recette parfaite pour partir à l’aventure !
Bienvenue au Far West !

Sujets

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Informations

• Publié par: Nombre7 Editions
• Date de parution: 29 mars 2021
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782381535142
• Langue: Français

Extrait

FlècheLuisante GrandSachem Cheyenne Tome 2
La SAS 2C4L — NOMBRE7,ainsi que tous les prestataires de production participant à laréalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pourresponsables de quelque manière que ce soit, du contenu engénéral, de la portée du contenu du texte, ni dela teneur de certains propos en particulier, contenus dans cetouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à lademande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeurtiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité
Dick Reynolds

Flèche Luisante
Grand Sachem Cheyenne
Tome 2
(Après les premières aventures de FlècheLuisantes tome 1, repartons en expédition.
Pour une suite toujours aussi passionnante, remplie d’amour, dususpens toujours présent, agrémenté d’unepincée d’humour pour vous donner envie de vivre àl’époque du Far-West.)
Chapitre 1
Le lendemain de bonne heureMr Alain Pagura, chef des trappeurs se rend chez ses amisfermiers. Peter Wilson, fumant une pipe sur le pas de sa porte,l’aperçoit, il hèle sa femme :
— Hé Kate !Viens voir qui que v’là !
Puis s’adressantau trappeur :
— Bonjour Alain !Quel bon vent t’amène ?
— Salut Peter ! Ben,c’est un vent de paix, je dirais ! On a arrêtéles renégats ainsi que deux trafiquants qui leur vendaient desarmes et de l’alcool !
— Enfin de bonnesnouvelles quoi ! Tu rentres boire un coup, fiston ?
— Ouais,ce n’est pas de refus !
En entrant dans lacuisine, il aperçoit leur fille :
— Tiens Lisa !Comment tu vas ?
— Très bienMr Pagura et vous ?
— Ça va bien, jete remercie ! Dis donc… Ça fait un moment que jene t’avais point vue ! T’es devenue une jolie femme,c’est pas croyable ça !
— Ohmerci Alain, c’est gentil ça !
Le fermier lesinterrompt.
— Non, mais dis doncAlain… Tu ne ferais pas la cour à ma fille par hasard ?
— Non ! Non !N’ayez crainte, Peter ! J’ai déjà unechérie que j’aime passionnément !
— Ahbon… ! J’aime mieux ça ! Appelant safemme :
— Alors Kate… çavient ce whisky ? Notre invité attend !
— Voilà, voilàmon chéri, j’arrive… ! Bonjour Alain !
— Bonjour Kate ! Oh,mais vous êtes en beauté aujourd’hui ! Cetterobe bleue vous va à ravir !
— MerciAlain, vous êtes galant !
Le fermier assezjaloux :
— Ho ! Ho !Mais dit donc Alain… Tout à l’heure, c’étaitma fille ! Maintenant ma femme ! Ce n’est pascroyable ça ?
— Allons, Peter ! Nevous fâchez pas ! Ça fait un moment que vous meconnaissez ! Vous savez bien que je suis un plaisantin et uncharmeur ! Mais à part cela, vous ne risquez rien avecmoi !
— Ouais, c’estvrai, t’as raison fiston ! Excuse-moi de m’êtreemporté !
— Aller ce n’estrien ! Hum… Ce whisky est excellent Peter !
— Jepense bien ! Il a dix ans d’âge ! Tu saisfiston, je soigne mes invités moi ! Ha… Au faitAlain… Je voulais te demander ! As-tu déjàentendu parler d’un certain justicier habillé tout enrouge qui sévit dans la région ? Inquiet, letrappeur demande :
— Heu… Oui, jecrois qu’il s’appelle Cagoule Rouge… Pourquoi ?
— Il parait qu’ilaurait attaqué avant-hier la diligence postale ! Il étaitaccompagné de trois ou quatre hommes !
— Tiens, c’estbizarre ! Vous savez Peter, tout le monde dans la régionle considère comme un héros ! Il a toujours étédu côté de la justice, ça ne lui ressemblepas ça !
— Ah oui ? Et bien,demande-le à Gary O’ Connors ! Ce salopard l’ablessé parce qu’il essayait de protéger lecourrier !
— Quand même, çafait des années qu’il est honnête ! Pourquoichangerait-il tout à coup ?
— Tusais, Alain, les gens changent face à l’argent ! Entout cas, c’est ce qu’on raconte dans le coin !J’espère qu’il sera vite mis sous les verrous !
— Bonécoutez, Peter, je vais aller voir ça de plus près,je vous tiendrais au courant ! Lisa questionne le trappeur :
— Dites, Monsieur Pagura…Vous connaissez Cagoule Rouge ?
— Oui bien sûr…J’ai eu l’occasion de le rencontrer deux fois et je necrois pas qu’il soit devenu malhonnête !
— Oh moije le trouve merveilleux ! C’est un héros !
Furieux, le fermierintervient :
— Disdonc Lisa… Tu ferais mieux d’aller traire les deuxvaches au lieu de rêver à ce voyou compris ?
Lisa s’éloigne,la tête baissée sans dire un mot, passant devant Alain,elle lève les yeux et lui sourit puis sort de la maison. Letrappeur termine son verre puis quitte la ferme des Wilson pourprendre la direction de Colorado Springs. Il se rend tout droit aubureau du shérif Watson, celui-ci est heureux de le voir :
— MonsieurPagura… Justement, je voulais vous rencontrer ! Vous nesauriez pas à tout hasard, où se niche le justicierCagoule Rouge ? Surpris, il répond :
— Euh… En faitnon ! Pourquoi ?
— Ben…Figurez-vous que ce soi-disant justicier… Qui jusqu’alorsrespectait la loi, est venu hier après-midi à ColoradoSprings et n’a rien trouvé de mieux que d’attaquernotre banque !
Le trappeurentendant cela en reste ébahi :
— Mais enfin Greg…Ce n’est pas possible !
— Pas possible ?Vous rigolez… Je l’ai vu de mes yeux ! Il sortaitde la banque avec un sac de billets ! Je l’ai somméde se rendre, pour toute réponse, il m’a tirédessus ! J’ai riposté aussitôt… Hélas,je l’ai raté ! Mais ne vous inquiétez pas,Alain… Je l’aurais ce salopard !
— Bon,écoutez shérif, je vous souhaite bonne chasse et sij’entends parler de quelque chose, je vous tiendrais aucourant !
Le trappeurs’éloigne au galop. Dans sa tête, des tas dequestions se posent :
—  Vinguette !Serais-je devenu fou ? Non, je sais encore dissocier CagouleRouge et Alain Pagura ! Je n’ai rien à voir avec cequi se passe ! Qui peut bien se faire passer pour moi ?
Or le trappeurarrive à son camp. Deux de ses hommes revenant de la chasselui demandent :
— Bonjour chef !Dites chef… Vous connaissez bien le justicier Cagoule Rouge,je crois ?
— Euh… oui !Comme tout le monde dans le coin ! Pourquoi cette question, lesgars ?
— Tout à l’heure,lorsque nous chassions Bob et moi, il nous est tombé dessus etnous a forcés à lui remettre notre gibier et le peud’argent qu’on avait sur nous ! Je pense qu’ilest devenu fou ! Hein chef ? Vous ne croyez pas ?
— Je nesais pas Roy ! En tout cas, tout le monde en parle comme s’ilavait la peste ! Je n’y comprends rien, ça ne luiressemble pas !
Le lendemain matin,vers dix heures, Cagoule Rouge arrive au village des Cheyennes.Flèche Luisante accueille son ami, heureux de son retour bienplus tôt que prévu :
— Haow mon frère !Mon cœur être heureux de te revoir si vite !
Mais le justicier nepartage pas cette joie :
— SalutFlèche Luisante ! Je suis pressé, donne-moi viteune dizaine de peaux de bison et tout l’or que tu as enréserve !
L’attitude etle ton sévère de la voix du justicier surprennent lechef indien :
— Par le grand Manitou !Pourquoi mon frère vouloir peaux de bison et des pierres quibrillent ? Hugh moi pas comprendre !
— Disdonc, tu te dépêches à me donner ça ou jevais me fâcher !
Au mêmemoment, Étoile Filante sort de son tipi, apercevant son chéri,elle accourt vers lui :
— Oh, mongrand guerrier, être déjà de retour ? Hughmoi être heureuse !
Mais lorsqu’ellelui saisit la main, le justicier lui crie dessus :
— Hé toi lapoufiasse dégage, laisse-moi tranquille !
— Pourquoitoi être méchant avec ta princesse ? Hugh toi pasaimer ta princesse !
FlècheLuisante, les nerfs à fleur de peau, s’apprête àbondir sur son ami afin de protéger sa sœur. Or CagouleRouge ne se laisse pas surprendre, il sort son revolver et d’unair menaçant :
— Bougepas chef, ça vaudrait mieux ! Et vous deux…Donnez-moi ces peaux et l’or… Vite !
Les guerriers luiremettent le paquet. Au même moment, Fleur de Prairie revenantde la source, passe à côté du justicier. Celui-cila saisit par la taille et l’assoit en croupe devant lui puiss’adresse aux Cheyennes :
— Nebougez pas sinon je la tue ! Circulez, laissez-moi passer et neme suivez pas sinon…
Aigle Noir va pourdécocher une flèche lorsque le chef des Cheyennes l’endissuade !
— Non…Fleur de Prairie être une grande guerrière, elle réussirà s’échapper ! Par le grand Manitou !Mon frère payer cher sa traîtrise Hugh j’ai dit !
Une heure plus tard,effectivement, Fleur de Prairie a réussi à échapperau justicier et arrive tout essoufflée, au village. FlècheLuisante est heureux de la voir saine et sauve, il la prend dans sesbras et lui dit fièrement :
— Par legrand Manitou ! Fleur de Prairie être grande guerrière !Hugh moi être fier de toi !
Tout heureuse d’êtredans les bras de celui qu’elle aime en secret :
— Merci ! Oh grandsachem ! Moi te dire : Cagoule Rouge être devenu unmauvais visage pâle ! Mais lui être moins ruséqu’une squaw ! Hugh ! Moi lui griffer son visage etréussir à m’enfuir comme gazelle !
— Hughmon cœur crier vengeance ! Lui se servir de toi commebouclier ! Moi plus comprendre mon frère ! Peut-êtrelui boire eau de feu, elle rendre fou !
Deux jours plustard, alors que Cagoule Rouge se dirige vers le village Cheyenne, ilcroise une diligence postale allant vers Colorado Springs. Tout àcoup les hommes qui la conduisent lui tirent dessus. Le justiciertalonne son cheval et leur échappe de justesse. Il pense :
—  Vinguette,j’ai eu chaud ! Je me demande bien ce qui se passe !On dirait que je suis l’ennemi public n°1 !
Une demi-heure plustard, il arrive chez ses amis cheyennes. Or il est surpris par leuraccueil hostile. En effet, ceux-ci le regardent avec mépris.Au fur et à mesure qu’il avance, il entend desméchancetés, des injures à son encontre,certaines Indiennes lui jettent des pierres. Il s’arrêtedevant le tipi d’Étoile Filante et l’appelle.L’Indienne blonde sort et lui crie dessus :
— Toipartir mauvais visage pâle ! Toi être méchantavec moi, toi pas aimer Étoile Filante ! Moi plus êtreta princesse, ni ta squaw ! Hugh j’ai dit !
Attiré parles hurlements de sa sœur, Flèche Luisante arrive àla rescousse. Apercevant le justicier, il ordonne à sesguerriers :
...