Les Rapaces 3 , livre ebook

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En cavale après le braquage de la banque du père de Falcon, Geier trouve refuge dans un gang de motards sans foi ni loi. Il sait qu'il y sera en sécurité, d’autant plus que même les flics du coin n’osent pas affronter Hermann, le Président des Démons.


Toutefois, lorsque celui-ci enlève Cheyenne, la fille du Président d’un clan adverse, Geier ne l’accepte pas, d’autant plus que la jeune femme est innocente... et qu’elle titille quelque chose en lui qui le laisse fébrile.


Il doit toutefois faire profil bas, surtout qu’il en va de la survie des Rapaces...

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Publié par

Nombre de lectures

5

EAN13

9782819104797

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

3 Mo

Pierrette Lavallée



Tome 3 : Le Vautour


Les Rapaces
Du même auteur aux Editions Sharon Kena
Au cœur de la volupté
Les cow-boys lovers
La malédiction tsigane, tome 1 à 5
JAWD
Sous le masque des apparences
Défis entre amies l’intégrale
Un rôle sur mesure
Les Warriors, tome 1 à 8
Lever de rideau
Flics de mon cœur, l’intégrale
Une doublure imparfaite
Représentation théâtrale
Saison féerique, 1 à 4
Let me die
Let me cry
Sombre vengeance 1 Kyle
The Savages of the Hell, l’intégrale
Sombre vengeance 2 Nolan
Fighters Family tome 1 à 5
Un passé à effacer (avec Lavallée Aurélie)
Les Rapaces, tome 1 et 2
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2019 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Remerciements
Les remerciements sont toujours un passage délicat, car il y a toujours un risque d’oublier quelqu’un.
Ma famille est d’un énorme soutien pour moi et je l’en remercie de tout cœur, car je sais que ce n’est pas facile de partager la vie d’un « écrivain ».
Mes remerciements vont ensuite aux membres des éditions Sharon Kena : Cyrielle, mon éditrice, les correctrices qui font un travail remarquable, sans oublier Feather Wenlock, ma magicienne, mon illustratrice qui réussit toujours à créer de magnifiques couvertures.
Trois personnes, lors de mon adolescence, ont eu un impact sur celle que je suis devenue. Trois êtres remarquables qui croyaient en moi à l’époque et je me dois de les remercier aujourd’hui.
La première était ma grand-mère qui m’a transmis le goût de la lecture, de l’écriture. Elle a été ma première fan et j’espère que de là-haut, elle est fière de moi.
La seconde était mon directeur de Collège, Monsieur Bernard Grobelack qui, malgré ses méthodes d’enseignements assez strictes était un homme admirable et à l’écoute de ses élèves, les poussant à toujours vers « l’excellence ».
La dernière était ma professeure de Français de troisième, Sylvie Sense, qui m’a fait aimer les « classiques », qui m’en a offert plusieurs et qui m’a appris à ne jamais abandonner.
Bien sûr, ces remerciements s’adressent surtout à vous qui tenez ce livre entre vos mains. Sans vous, un auteur n’est rien alors un grand MERCI à tous.
AVERTISSEMENT :

Ce roman est un « DARK ROMANCE » !
Certaines scènes sont donc susceptibles
de heurter la sensibilité des lecteurs.

Il ne s’agit que d’une œuvre fictive et toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé serait simplement fortuite.
Table des matières
PROLOGUE
CHAPITRE 1 Cheyenne
CHAPITRE 2 Geier
CHAPITRE 3 Cheyenne
CHAPITRE 4 Geier
CHAPITRE 5 Cheyenne
CHAPITRE 6 Geier
CHAPITRE 7 Cheyenne
CHAPITRE 8 Geier
CHAPITRE 9 Cheyenne
CHAPITRE 10 Geier
CHAPITRE 11 Cheyenne
CHAPITRE 12 Geier
CHAPITRE 13 Cheyenne
CHAPITRE 13 bis Gun
CHAPITRE 14 Geier
CHAPITRE 15 Cheyenne
CHAPITRE 16 Geier
CHAPITRE 17 Cheyenne
CHAPITRE 17 bis Gun
CHAPITRE 18 Geier
CHAPITRE 19 Cheyenne
CHAPITRE 20 Geier
CHAPITRE 21 Cheyenne
CHAPITRE 22 Geier
CHAPITRE 23 Cheyenne
CHAPITRE 24 Geier
CHAPITRE 24 bis Gun
CHAPITRE 25 Cheyenne
CHAPITRE 26 Geier
CHAPITRE 27 Cheyenne
CHAPITRE 28 Cheyenne
CHAPITRE 28 bis Gun
CHAPITRE 29 Geier
CHAPITRE 30 Cheyenne
ÉPILOGUE Kelly
PROLOGUE
S’il y a une chose que je déteste par-dessus tout, c’est me planquer, agir comme un fantôme, me glisser subrepticement dans des endroits où je refuserais d’aller si les circonstances étaient différentes. Le problème, c’est que je n’ai pas le choix. Je suis traqué par le père de Milan, l’un de nos potes du gang « les Rapaces », un putain de keuf, et même si je n’ai pas l’impression que l’étau se referme, il faut que je demeure sur mes gardes. Il est vrai qu’on a grave déconné… Braquer une banque et se faire tirer dessus n’était pas vraiment dans mon top cinq des pires coups foireux, d’autant plus que mon jumeau a été blessé et qu’il aurait pu y rester s’il n’avait pas eu l’idée de retrouver Jeannie, son ex, et d’en profiter pour se venger d’elle.
Je savais au fond de moi qu’il éprouvait encore des sentiments pour elle, et j’avais raison, car à présent ils sont ensemble, ils ont du fric et peuvent mener la grande vie. Je n’ignore pas également, grâce à Eagle, que Falcon s’en est sorti, même si tout le monde le croit mort après l’explosion de la chambre d’hôtel dans laquelle il se trouvait, y compris les flics. Le chef de notre gang a franchi les frontières de l’État et se cache à présent dans un endroit connu de quelques privilégiés et quelque chose me dit que Mina doit être avec lui ou qu’elle le rejoindra dans quelque temps. Toutefois, je me demande si notre amitié va survivre.
Comme tout bon clan qui se respecte, nous avons un credo qui consiste plutôt à nous encourager à emmerder ceux qui nous pourrissent la vie, qui nous donne un but dans l’existence : casser les couilles à un maximum de personnes et une devise : « Plutôt la mort que le déshonneur . » Toutefois, là, je m’interroge : est-ce que ça veut encore dire quelque chose ?
Je laisse échapper un petit soupir et me presse un peu plus contre le mur, tentant de me faire avaler par les ténèbres, mais là encore je dois réprimer un frisson d’horreur. Ce que j’aime, c’est la lumière. À dire vrai, je crois que si j’en avais eu la possibilité, j’aurais choisi le métier d’acteur, ou de star de la chanson, pour me retrouver sous le feu des projecteurs, devenir l’idole des jeunes… et des moins jeunes... mais ça non plus, ça n’a pas d’importance. J’aime les femmes en général, sans distinction de races ou de couleurs, de taille ou de corpulence, même l’âge m’importe peu du moment que la dame ou la demoiselle en question est majeure. Quoique je me souvienne avoir baisé une petite jeune de dix-sept ans qui faisait des trucs incroyables avec la langue et…
Un bruit me ramène au présent et je jette un bref regard autour de moi. Nous sommes une dizaine. Une dizaine de Bikers rassemblés à proximité de cette école maternelle avec un seul objectif en tête, kidnapper une gamine. Putain, je déteste ça ! Ça ne fait que quelques semaines que je fais partie de leur « gang », aussi n’ai-je pas accès à toutes les informations. Tout ce que je sais, c’est qu’Hermann, le Président des Démons, le Motorcycle avec lequel je traîne, veut se venger de Vlad, dit « l’Empaleur » — surnom donné en référence à la façon dont il use de sa queue, pas pour le vampire du même nom — qui lui a chouravé sa nana. En représailles, Hermann a décidé de taper là où ça fait mal en lui arrachant celle qui compte par-dessus tout à ses yeux : sa fille.
Je me redresse en voyant les autres en faire de même. Les portes de l’école viennent de s’ouvrir… Après cet acte, il n’y aura plus aucun retour en arrière pour moi et je l’accepte… Je dois d’abord protéger les Rapaces et je sais qu’aucun flic ne tournera autour des Démons.
CHAPITRE 1 Cheyenne
Je ne peux m’empêcher de sourire en voyant les enfants surexcités comme des puces. Il faut dire qu’ils sont en vacances pour deux semaines et repartent chez eux, chargés comme des bourriquots. Je repère parmi eux le petit Stanley, il va me manquer, c’est mon chouchou, même si je sais que je ne dois pas faire de différence avec les autres. Il a à peine deux ans et déjà la vie ne l’a pas épargné. Son père, qui était l’un des Bikers des Skulls, a été tué par un gang rival et sa mère s’est suicidée de chagrin… En ce moment, il loge chez une tante, mais tout le monde sait qu’il s’agit d’une situation provisoire et que, bientôt, il rejoindra un foyer qui recueille les nombreux orphelins dus aux guerres intestines. J’ai le cœur qui se déchire à la pensée que ce pauvre petit se retrouve livré aux bons soins de l’État, mais c’est notre quotidien dans cette ville : des règlements de compte à chaque coin de rue, des familles éclatées à cause des drames.
Je retiens un juron et aide la jolie Macie, âgée de cinq ans, à refermer sa veste. Elle est adorable avec ses beaux cheveux blonds, ses prunelles bleues. Elle détonne un peu parmi les nombreux Sud-Américains à la chevelure aussi sombre que leurs yeux, mais étonnamment, elle a vite trouvé sa place, jouant à fond la carte de la petite princesse. Même les professeurs sont aux petits soins pour elle et, pour cause, son père est un type influent et, lorsqu’il vous confie sa fille, c’est pour la récupérer le soir en un morceau et sans une seule égratignure. Dans le cas contraire, je suis certaine qu’il serait capable d’écorcher vif le responsable. Il est à la tête d’un gang très puissant et on ne rigole pas avec lui.
Elle me jette un bref regard, me sourit, et mon cœur se serre une fois de plus. Je ne me souviens plus depuis combien de temps je n’ai pas éprouvé un peu de bonheur ailleurs qu’entre ses murs, mais je sais que ça fait longtemps.
– Cheyenne, tout va bien ? me demande Maria-May.
C’est la responsable du groupe des plus jeunes et elle lance un regard glacial. Je me recompose aussitôt un air enjoué. Ces gosses ont assez de problèmes, ils ne méritent pas d’avoir une aide-maternelle qui tire la tronche.
– Oui, juste un petit coup de blues à l’approche des vacances, lui signalé-je.
Elle me gratifie d’un signe de tête et reporte son attention sur les enfants. Elle fronce les sourcils et je sais que celle qui est dans sa ligne de mire est Cheena, un

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