Les sacrifices

Vincent Morrone, Rose Seget

Description

Bristol Blackburn est confrontée à un nouvel ennemi mortel. Et si elle veut survivre, elle devra travailler avec les créatures qui veulent sa mort.

Les visions d’un jeune garçon nommé Seth hantent Bristol partout où elle va. Affamé, terrifié et seul, Seth a pour seuls compagnons les fantômes qui lui rendent visite.

Bristol et Payne demandent l’aide de leurs familles pour sauver le garçon, mais des générations de querelles amères ont laissé des traces et les empêchent de se faire confiance. Tous les deux sont déterminés à garder Seth en sécurité, même si cela implique travailler avec ces mêmes créatures de l’ombre qui veulent la mort de Bristol.

Les ravisseurs de Seth viennent alors le chercher. Puissants, impitoyables et prêts à massacrer les deux familles pour le récupérer, Bristol sait qu’avant que cela ne soit fait, quelqu’un qu’elle aime fera le sacrifice ultime...

Sujets

• Fantastique
• Romance fantastique
• Romance
• Romance paranormale
• Toute la romance
• Littérature
• Fantasy
• Paranormal
• Fiction
• Fantasy urbaine
• Fantasy (canción de Mariah Carey)

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782384400379
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Les sacrifices
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2016 Vincent Morrone
Titre original : Vision of Sacrifices
© 2016 Vincent Morrone
Traduit de l’anglais par Rose Seget
Relecture et correction par Agathe P, Miss Salsbury
 
Conception graphique : © Tanya pour More Than Words Graphic Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-037-9
Première édition française : janvier 2022
Première édition : mai 2016
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
L’écriture de Sacrifices m’a fait réfléchir sur l’idée de la maternité. Pour le meilleur ou pour le pire, personne au monde n’a autant d’impact sur nous que notre propre mère. Je suis honoré d’être le très fier père de deux jeunes femmes incroyables qui, je le sais, ne seraient pas les personnes intelligentes, indépendantes, attentionnées et merveilleuses qu’elles sont aujourd’hui sans ma femme, qui est à mon avis la meilleure maman de tous les temps.
Les mères sont les personnes vers lesquelles nous nous tournons pour obtenir des conseils, la personne que nous souhaitons le plus rendre fière et celle dont nous comptons le plus pour recevoir de l’amour inconditionnel. Peu importe si nous parlons de mères biologiques ou de celles qui ont adopté leurs enfants, pour la plupart des gens, notre cœur appartient toujours à notre maman.
Bien sûr, je pense souvent à ma propre mère. Maman nous a quitté environ un an avant que j’obtienne mon premier contrat pour la publication du premier tome de Visions . Elle n’a jamais pu le lire, même sous sa forme inachevée, encore moins le tenir dans ses mains et voir mon nom sur la couverture. Pouvoir me parler de ce qu’elle pense des histoires que j’ai créées est et restera toujours l’un de mes plus grands regrets. J’aime penser qu’elle serait devenue l’une de mes plus grandes fans et qu’elle aurait été fière de montrer mes romans à tous ceux qui la laisseraient, comme une grand-mère qui a toujours des tonnes de photos de ses petits-enfants. J’ai tiré d’elle une grande partie de ma créativité. On me dit souvent que j’ai aussi beaucoup de son cœur et de son sens de l’humour. Et comme ma femme aime me le dire, j’ai également obtenu d’elle mon franc-parler (aucun de nous ne pourrait être décrit comme le genre timide et effacé).
Je suis un homme incroyablement chanceux. Bien que ma mère n’ait jamais pu lire mes romans, j’ai eu la chance d’avoir une belle-mère qui a toujours été enthousiasmée par mon travail. Elle s’est vantée de moi auprès de ses amis et connaissances, et elle m’a toujours fait sentir que j’étais aimé. Alors que les blagues de belle-mère sont considérées ringardes, j’ai eu la chance extraordinaire d’avoir une belle-mère qui m’aime, me soutient et m’encourage bien plus que j’aurais pu l’espérer. Et bien que personne ne puisse jamais remplacer celle qui m’a mis au monde, elle a rempli mon cœur de l’amour d’une mère depuis le moment où je suis devenu membre de sa famille.
J’aimerais donc dédier Les sacrifices à mes deux mères. Maryann et Teddy, j’espère que vous comprenez toutes les deux à quel point je vous aime et vous chéris. Ce fut un honneur d’avoir chacun de vous dans ma vie en tant que maman, et un privilège d’être votre fils.
 
 
Les sacrifices
Vision #3
 

 
Vincent Morrone
 

 
Chapitre 1
 
À rendre les gens dingues
 
 
Journal de Bristol Blackburn
Autrefois, mes visions étaient utiles. Cela me permettait d’être avertie que quelque chose allait arriver et de m’y préparer, voire d’éviter le problème. Parfois, elles n’étaient pas très claires, mais j’avais au moins un indice sur ce qui allait se produire. C’était utile.
Par exemple, je me souviens encore d’avoir rêvé que Missy Blatt m’informait lors d’un déjeuner qu’elle avait craqué sur Bobby Moore, le garçon le plus populaire de notre classe. Le lendemain, notre sixième était au courant. Une des filles qui était attablée avec nous, Trudy, serait allée le raconter partout et Missy aurait été humiliée. Je savais qu’il fallait que je la prévienne de ne rien dire.
Lors de mon année de seconde, j’avais eu une vision nocturne de Joey Rizzo qui actionnait l’alarme incendie et moi qui me faisais punir. Quand cela s’était produit plus tard, la même semaine, j’avais fait en sorte de me trouver dans le bureau du proviseur en plein entretien pour un devoir. C’était retombé sur Joey – et j’avais eu un A, en passant. –
Ma vision la plus utile s’était produite alors que j’avais huit ans. J’avais rêvé que Tommy W allait être malade au moment du début du repas. Je savais que je ferais mieux de m’asseoir loin de lui. Cette vision avait été très utile.
Mais ce que j’avais rêvé la nuit dernière ? Cela ne m’était d’aucune aide.
Mon songe me montrait pleurant toutes les larmes de mon corps. Je sanglotais tant que j’en tremblais.
— C’est impossible qu’il soit mort.
Je ne savais pas de qui il était question ni ce que cela signifiait. Il était évident que le « il » en question était une personne à qui je tenais. Mais aujourd’hui, cela représentait pas mal de personnes. Cela pouvait signifier que je perdrais mon grand-père, ou Varick McKnight. Ils étaient tous les deux âgés ; c’était vraisemblable. Mais était-il possible qu’il s’agisse de mon oncle Mark ? La vie pourrait-elle être si cruelle qu’elle priverait Simon et Zack de leurs deux parents ? Il était possible que ce soit eux-mêmes. Ma famille n’était pas en état de supporter la mort de quelqu’un de cher. Je souffrais encore de la mort de Bryan quelques mois auparavant.
Au moins, j’étais rassurée au sujet de Payne. Depuis notre rencontre, il avait survécu à un incendie, une attaque à l’arme blanche, un grave accident de voiture, une chute depuis le haut d’un immeuble, et plusieurs blessures par balle… et même aux repas avec papy. – Il ne l’avait jamais reconnu, mais c’était sans doute ce qui était le plus douloureux pour lui. –
Donc il faudrait que je détermine qui était en danger. Une fois de plus. Génial. Et comme si ça ne suffisait pas, il allait falloir que je fasse une chose à laquelle je n’étais pas totalement prête.
 
 
— Je ne peux pas faire ça.
— Mais si, rétorqua Payne.
— Non, non, non. Je ne suis pas prête. Pas du tout. Payne, je me suis trompée, j’ai changé d’avis.
— Tu ne peux pas changer d’avis, tu as promis.
— Mais Payne… pleurnichai-je.
— Bristol, reprit-il, la voix, bien plus ferme. C’est le moment. Tu le sais, je le sais. Fais-moi confiance. Une fois que tu auras commencé, tu verras que ce n’est pas si grave. Tu pourrais même aimer ça.
— J’en doute.
— Détends-toi. Commence doucement. Tu peux y arriver.
— Bon… si je n’ai pas le choix. Pourquoi ne puis-je pas le faire avec toi ?
— J’en serais ravi, mais tu connais ton grand-père. En plus, il a appris à conduire à tous ses fils. Je suis sûr que ça va bien se passer.
Je jetai un regard à Ricky, mon plus vieil ami, mon hamster. Il me fixait depuis sa cage avec un regard qui semblait dire : « Laisse-moi en dehors de tout ça. » Comme d’habitude, il ne m’était d’aucune aide.
— Tu te moques de moi, n’est-ce pas ? dis-je à Payne.
Il y eut un silence notable à l’autre bout du fil.
— Pas du tout, dit Payne. Tu devrais peut-être nous rendre une petite visite, j’adorerais ça.
— Oui, j’en suis sûre. Je passerai peut-être.        Je pourrais même t’écraser au passage.
Cette fois, Payne éclata de rire.
— Je t’aime, dit-il.
Je levai les yeux au ciel.
— Je t’aime aussi, ajoutai-je. À plus tard.
Je raccrochai puis je me dirigeai vers la cage de Ricky et je lui donnai un petit peu de nourriture. Puis, je terminai de me préparer.
Cela me semblait encore étrange de pouvoir prononcer ces trois mots devant Payne. Cela avait été difficile dans un premier temps, mais ils sonnaient juste. J’aimais vraiment Payne. Et il m’aimait.
Pourquoi ? Mystère.
Qu’est-ce que Payne me trouvait ? C’est ce que je me demandais en me regardant dans le miroir. Je ne m’éta