Les Sixy s 2
99 pages
Français

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Description

Connor appartient à la bande des Sixy’s. Sa spécialité, c’est le Shibari, l’art du bondage japonais. Le pratiquer lui permet de s’évader, d’oublier qu’il est seul, abandonné de tous... même s’il en est l’unique responsable.
Il garde ses distances avec tout le monde, y compris ses amis, et s’est fait une promesse : ne jamais se mêler de leurs affaires de cœur.


Toutefois, lorsque Sofia, la secrétaire de Tailored Events lui fait une proposition surprenante, il est intrigué, touché par la fragilité de la jeune femme. Et si, grâce à son art, il lui permettait de se libérer ?


À moins, au contraire, que des liens se nouent entre eux... des liens d’amour.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 23
EAN13 9782819107293
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Pierrette Lavallée


Les Sixy’s
Tome 2 : Des liens d’Amour
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena
La malédiction tsigane, tome 1 à 5
Les Warriors, tome 1 à 8
Saison féerique, tome 1 à 4
Let me die
Let me cry
Sombre vengeance 1, Kyle
The Savages of the Hell l’intégrale
Sombre vengeance 2, Nolan
Fighters Family, tome 1 à 5
Un passé à effacer (avec Aurélie Lavallée)
Les rapaces tome 1 à 5
Les Black Devils tomes 1 à 3 (avec Aurélie Lavallée)
Tailored Events tome 1 à 3
Raison ou passion
Métas Ghost tome 1 à 6
Chocolat/Vanille
Une sœur à séduire
Un mauvais Dieu
L’Enfer est en moi
Un Noël pour tout changer
Les Sixy’s tome 1
Brooke, fille de gang
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les " copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective " et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, " toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite " (alinéa 1er de l’article L. 122-4). " Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. " »


© 2021 Les Éditions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Table des matières
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena
PROLOGUE
CHAPITRE 1 Connor
CHAPITRE 2 Sofia
CHAPITRE 3 Connor
CHAPITRE 4 Connor
CHAPITRE 5 Sofia
CHAPITRE 6 Connor
CHAPITRE 7 Sofia
CHAPITRE 8 Connor
CHAPITRE 9 Connor
CHAPITRE 10 Sofia
CHAPITRE 11 Connor
CHAPITRE 12 Sofia
CHAPITRE 13 Sofia
CHAPITRE 14 Connor
CHAPITRE 15 Sofia
CHAPITRE 16 Connor
CHAPITRE 17 Sofia
CHAPITRE 18 Connor
CHAPITRE 19 Connor
CHAPITRE 20 Sofia
CHAPITRE 21 Sofia
CHAPITRE 22 Connor
CHAPITRE 23 Sofia
CHAPITRE 24 Connor
CHAPITRE 25 Connor
CHAPITRE 26 Sofia
CHAPITRE 27 Connor
CHAPITRE 28 Sofia
CHAPITRE 29 Connor
CHAPITRE 30 Sofia
ÉPILOGUE Léa
PROLOGUE
Je descendis du bus et serrai les poings de colère, d’impuissance. Ce n’était pas chez moi ici, je n’avais pas envie d’être là, mais je n’avais pas le choix. À cause de moi, parce que j’avais été incapable de tenir ma langue, parce que je m’étais mêlé de choses qui ne me regardaient pas, je n’avais plus de famille, plus personne pour veiller sur moi. J’avais été obligé de m’exiler ici, dans ce pays dont je connaissais à peine la langue et où mon accent attirerait sans conteste l’attention.
Je m’installai sur un banc, me demandant quand ma tante allait arriver pour m’emmener chez elle. Lorna avait été la seule à accepter de me recueillir après le drame, même si je devinais que c’était à contrecœur. Je ne l’avais pas souvent rencontrée, peut-être deux ou trois fois, mais j’avais le souvenir d’une femme à l’air un peu revêche, avec de longs cheveux auburn qui faisaient sa fierté : la sœur de mère.
Je réprimai un bâillement. J’étais épuisé, la semaine qui venait de s’écouler avait été horrible, puis il y avait eu le voyage en avion, suivi du trajet en car. À présent, j’attendais impatiemment que Lorna se pointe pour pouvoir prendre un peu de repos. Cependant, je doutais que le sommeil veuille bien m’emporter, un film sanglant se déroulant sous mes paupières dès que je fermais les yeux. Je préférais rester éveillé plutôt que d’assister encore et encore à cette scène surréaliste.
Je me frottai les yeux, bondis sur mes pieds et sautillai sur place. J’avais froid, j’avais faim. Mais là encore, dès que je voyais de la nourriture, j’étais terrassé par de violents haut-le-cœur. J’extirpai mon portable de la poche de mon blouson, y jetai un coup d’œil. Rien, pas d’appel manqué, pas de message. Je lançai un bref regard autour de moi, et repérai un marchand ambulant qui vendait visiblement de la nourriture et des boissons. Je m’en approchai, mon sac passé en bandoulière sur mon épaule, et tendis un billet de cinq euros en échange d’une boisson et d’un pain au fromage.
Je retournai m’installer sur le banc, mastiquant le pain qui avait pour moi la consistance de papier mâché, l’avalant sans aucun plaisir. Seul le soda à la caféine m’arracha un soupir de bien-être. Il commençait à être tard et il n’y avait toujours aucun signe de ma tante.
Je tentai de l’appeler, mais j’étais mis directement en contact avec sa boîte vocale. Il fallait que je reste calme. J’avais seize ans merde, j’étais capable de trouver mon chemin en m’aidant du GPS de mon portable. J’y notai l’adresse, remontai mon sac sur mon épaule et me mis en route.
J’ignorais à ce moment-là que ma vie changerait à tout jamais. Que je serai encore plus seul que tout ce que j’avais pu imaginer.
CHAPITRE 1 Connor
J’étais soulagé que les fêtes de fin d’année soient enfin terminées. Je n’aimais pas ces moments familiaux, joyeux et surtout teintés d’hypocrisie. C’étaient des embrassades, des « Oh, je t’aime, bonne année », alors que le reste du temps, cette même personne te plantait un coup de couteau dans le dos, quand elle ne s’amusait tout simplement pas à te dénigrer auprès de connaissances communes. Il ne servait à rien de crier au scandale ou de me faire remarquer que ce n’était pas une généralité. J’étais dans l’ombre, le spectateur de certaines scènes qui parfois me donnaient envie de vomir. Mais je m’étais promis des années plus tôt de ne plus me mêler des histoires de cœur, de laisser les couples gérer leurs problèmes entre eux. Toutefois, il arrivait que je doive résister à la tentation de dévoiler le visage fourbe et manipulateur de certains membres de mon entourage.
Je me raidis subitement lorsque deux paumes féminines se posèrent sur mes épaules pour glisser sur mes pectoraux, mon ventre plat. Je bloquai les poignets de Marina avant qu’elle ne descende encore plus bas, comme c’était son intention.
– Oh franchement, Connor, tu n’es pas drôle ! s’exclama-t-elle en s’installant en face de moi.
– Je t’ai déjà dit que nous ne coucherions pas ensemble, grondai-je, alors je ne vois pas pourquoi tu t’entêtes à essayer.
– Merde, tu n’as aucune femme dans ta vie, moi, aucun mec à l’horizon, cela ne ferait de mal à personne !
Je laissai échapper un rire cynique. Je ne savais pas sur quelle planète habitait Marina, mais en tout cas, pas sur Terre.
– Tu fais partie des Sixy’s, mais si tu peux donner le change aux autres, ce n’est pas le cas pour moi.
– De quoi parles-tu ? susurra-t-elle, sachant très bien à quoi je fais allusion.
Je préférais l’ignorer plutôt que me lancer dans une discussion qui se terminerait de toute façon par la victoire de Marina. Elle avait toujours raison, agissait sans conteste de façon correcte et était simplement une sainte.
Dommage qu’on ne puisse pas la faire canoniser, parce qu’elle méritait une auréole, rien que pour le fait de se convaincre elle-même qu’elle était parfaite.
– Il faut que je te parle. C’est pour cette raison que je me permets de te déranger pendant ton petit-déjeuner.
– Justement, tu sais que j’apprécie prendre mes repas en toute tranquillité. Alors, reviens tout à l’heure.
– Oh, j’en ai marre ! s’écria-t-elle en bondissant de sa chaise. J’étais peinarde chez Alix et il me signale qu’il préfère que j’aille ailleurs, et comme on ne peut pas rester seul à cause de la menace qui pèse sur nous, je me retrouve coincée avec toi alors qu’Armel et Alix squattent ensemble.
– Crois-moi, je le regrette autant que toi. Je préférais mille fois cohabiter avec Armel qu’avec toi.
Je préférais garder le silence, ça ne servait à rien d’épiloguer avec elle pendant des heures. La seule chose que je gagnerais dans cette histoire serait une putain de migraine.
J’allais à nouveau lui demander de me laisser finir mon repas en paix, lorsque la porte de la salle à manger s’ouvrit sur Julian, mon majordome, homme à tout faire...
– Connor, votre ami Armel sollicite un entretien avec vous et...
– Et c’est bon, Julian ! s’exclama Armel depuis l’entrée. Vous savez très bien qu’il vous autorisera à me faire entrer et que vous aurez perdu plusieurs précieuses minutes de votre temps.
Je levai les yeux au ciel. Il ne manquait plus que lui !
Je jetai un bref regard à Marina qui passa une main dans ses cheveux pour leur donner un peu de volume. Elle desserra ensuite la ceinture de son déshabillé, mettant en valeur son décolleté avantageux. Elle se mordit les lèvres et... afficha un doux sourire, empreint d’innocence.
– Fais-le entrer, Julian ! bougonnai-je.
Je balançai ma serviette au milieu de la nappe et eus une moue désabusée devant les reliefs de mon petit-déjeuner. Je n’en aurais même pas profité. Dès qu’Armel mit un pied dans la salle à manger, Marina laissa échapper un petit cri et se précipita vers lui. Il la reçut dans ses bras et la fit tourbillonner.
– Eh, ma jolie !
– Armel, minauda-t-elle, Connor est méchant avec moi.
– Elle est furieuse parce que je ne veux pas baiser avec elle, signalai-je à Armel devant son regard interrogateur.
– Tu es obligé d’être aussi cash ? me réprimanda-t-il en berçant doucement Marina.
– Je suis ici chez moi, je parle comme je veux. Je n’apprécie pas qu’on m’impose de la compagnie, car j’aime avoir mon petit confort personnel. Après, si ce que je pense te déplaît, tu peux toujours prendre la porte et emmener Marina. Je suis certain qu’elle ne refuserait pas si tu le lui proposais.
– Tu peux nous laisser, ma chérie ? lui demanda Armel.
Je retins pour ne pas lever les yeux au ciel... à nouveau. Ma tête commençait à me faire souffrir. Ça y est, j’étais bon pour me taper une migraine pour le reste de la journée. Je me servis un café et en versai un pour Armel qui avait des difficultés à se dépêtrer des griffes de Marina. Lorsqu’enfin il y parvint, il s’installa à mes côtés et me regarda avec désapprobation. Je levai aussitôt l

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