Les Sixy s 5
123 pages
Français

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Description

Après avoir perdu la mémoire suite à son agression, Carolina doit se reconstruire, mais c’est une battante et elle affronte la situation avec courage. Le seul point négatif : sa vie sentimentale, puisque deux hommes la convoitent.


Trevor est charismatique, séduisant et il sait parler aux femmes ; de son côté, Alix est secret, sérieux, même si lorsqu’il danse, il devient quelqu'un d'autre, plus sensuel, plus désirable.


Cependant, elle ne peut ignorer la menace que représente Karima, car tout pourra prendre fin seulement lorsqu’elle sera mise hors d’état de nuire.


Et alors, il sera l’heure pour elle et l’homme de sa vie de faire des compromis afin d’envisager leur futur.


Ce tome clôture la saga « Les Sixy’s ».

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 5
EAN13 9782819108023
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Pierrette Lavallée


Les Sixy’s
Tome 5 : Des compromis par amour
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena
La malédiction tsigane, tome 1 à 5
Sous le masque des apparences
Défis entre amies l’intégrale
Un rôle sur mesure
Les Warriors, tome 1 à 8
Lever de rideau
Flics de mon cœur, l’intégrale
Une doublure imparfaite
Représentation théâtrale
Saison féerique, tome 1 à 4
Let me die
Let me cry
Sombre vengeance 1, Kyle
The Savages of the Hell l’intégrale
Sombre vengeance 2, Nolan
Fighters Family, tome 1 à 5
Un passé à effacer (avec Aurélie Lavallée)
Les rapaces tome 1 à 5
Les Black Devils tomes 1 à 4 (avec Aurélie Lavallée)
Tailored events tome 1 à 3
Raison ou passion
Métas Ghost tome 1 à 6
Chocolat/Vanille
Une sœur à séduire
Un mauvais Dieu
L’Enfer est en moi
Un Noël pour tout changer
Les Sixy’s tome 1 à 3
Brooke, fille de gang
Une blessure à l’âme
Une vengeance au goût amer
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les " copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective " et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, " toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite " (alinéa 1 er de l’article L. 122-4). " Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. " »


© 2021 Les Éditions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Tables des matières
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena
PROLOGUE
CHAPITRE 1 CAROLINA
CHAPITRE 2 ALIX
CHAPITRE 3     CAROLINA
CHAPITRE 4     ALIX
CHAPITRE 5    CAROLINA
CHAPITRE 6     ALIX
CHAPITRE 7    CAROLINA
CHAPITRE 8    TREVOR
CHAPITRE 9    CAROLINA
CHAPITRE 10   ALIX
CHAPITRE 11   CAROLINA
CHAPITRE 12   TREVOR
CHAPITRE 13    ALIX
CHAPITRE 14    CAROLINA
CHAPITRE 15    ALIX
CHAPITRE 16    CAROLINA
CHAPITRE 17    ALIX
CHAPITRE 18    CAROLINA
CHAPITRE 19    ALIX
CHAPITRE 20   CAROLINA
CHAPITRE 21    ALIX
CHAPITRE 22   CAROLINA
CHAPITRE 23    ALIX
CHAPITRE 24    CAROLINA
CHAPITRE 25    ALIX
CHAPITRE 26    CAROLINA
CHAPITRE 27    ALIX
ÉPILOGUE      JACE
PROLOGUE
La jeune fille regardait son père, les poings serrés. Depuis qu’elle était petite, c’était tout le temps le même reproche : elle n’était pas un garçon, elle devait donc se cantonner à des activités féminines. Mais elle n’y pouvait rien si, à la loterie du hasard, elle avait hérité d’un vagin, et non d’un pénis. Cependant, elle garda son calme et prit une profonde inspiration.
– Je te demande juste de m’embaucher pendant les vacances pour que je puisse gagner un peu d’argent de poche et, non, poursuivit-elle alors qu’il allait ouvrir la bouche, pas pour faire du travail de secrétariat ou pour nettoyer tes locaux. Je veux aller sur le terrain.
– Toi, sur le terrain ? répéta-t-il avec mépris. La dernière fois que je t’ai emmenée en mission, tu as repéré ma cible et tu as hurlé : « C’est lui le monsieur que tu dois surveiller ? » Non seulement ma couverture était grillée, mais, en plus, j’ai perdu le contrat.
– J’avais sept ans.
– Et aucune jugeote !
– J’en ai dix de plus à présent et, crois-moi, j’ai bien compris comment fonctionne ton agence et…
– Jamais ! Tu aurais été mon fils, et non pas…
– Pas quoi ? Ta fille, ta plus grande déception ? Oh, n’aie pas peur des mots, tu me les envoies au visage à chaque fois que tu le peux. Oui, c’est vrai, je n’ai pas une bite entre les jambes, mais…
La gifle qui la saisit la laissa sans voix. Bon, d’accord, elle n’aurait pas dû se montrer vulgaire, mais elle voulait juste qu’il l’entende, qu’il comprenne qu’elle aussi pouvait faire le travail d’un homme. Elle souhaitait simplement qu’il lui donne sa chance de le lui prouver.
– Tu passeras tes vacances chez ta tante Ilda jusqu’à la rentrée, ensuite tu iras à l’université comme prévu.
– Ce sont tes choix, pas les miens ! s’écria-t-elle. La seule chose dont j’ai envie, c’est qu’on partage les mêmes centres d’intérêt.
– Ce n’est pas discutable ! De plus, ça te fera le plus grand bien d’avoir une présence féminine à tes côtés.
– T’es sérieux ? Hors de question que je passe deux mois dans un coin perdu de la campagne à faire des confitures et des conserves.
– Tu n’as pas le choix !
– Je préfère encore me barrer plutôt que supporter ça !
– Fais-le et je considérerais que je n’ai plus d’enfant.
– Soit… et je te prouverai qu’une femme est aussi capable de faire ton job qu’un homme !
Ils se défièrent tous les deux, restant sur leurs positions. Voyant qu’il ne capitulerait pas, elle se réfugia dans sa chambre, enfouit des affaires dans un sac, récupéra les papiers dont elle pourrait avoir besoin et quitta la maison sans un regard en arrière.
Ce fut la dernière fois qu’elle vit son père.
CHAPITRE 1 CAROLINA
J’ignorais ce qui causait ce son désagréable, mais ce bip incessant me vrillait les tempes. Une migraine lancinante était déjà installée et je n’avais qu’une envie, que ce bruit s’arrête pour que je puisse dormir.
Je dus pousser un gémissement, parce que j’entendis le grincement d’un siège, puis une main se posa sur la mienne. Bon sang, mais qui était cette personne qui se permettait de me toucher sans mon autorisation.
– Lynnie… Lynnie chérie, tu vas bien ?
Lynnie ! Qui était cette Lynnie dont ce type parlait ? Je ne connaissais personne de ce nom. Moi, c’était… Putain, c’était quoi, mon prénom, bon sang ?
OK, je devais peut-être attendre un moment que mes maux de tête s’apaisent. J’ignorais si j’avais fait la fête la veille, mais, de toute évidence, je souffrais d’une gueule de bois carabinée. Toutefois, je ne parvins pas à me replonger dans le sommeil. Je n’avais pas d’autre choix que d’ouvrir les yeux, ce que je fis, au prix d’énormes efforts.
– Ah, te revoilà, Lynnie, tu m’as fichu une de ses trouilles.
Je regardai l’homme penché sur moi et j’esquissai un geste de recul.
– Qui êtes-vous ? m’enquis-je d’une voix un peu rauque.
Je jetai un coup d’œil autour de moi et pris conscience que je me trouvais dans une chambre d’hôpital et que ce bip incessant provenait des machines auxquelles j’étais branchée.
– Qui êtes-vous, qu’est-ce que je fais ici ?
– Enfin, Lynnie, c’est moi, Trevor !
Je contemplai le quadragénaire qui me faisait face. Il était séduisant, j’étais bien obligée de le reconnaître. Il était vêtu d’un costume sur mesure bleu nuit, d’une chemise d’un ton plus pâle et avait même poussé le luxe jusqu’à assortir une pochette de la même teinte. Sa cravate, quant à elle, était un peu plus foncée. Il avait les cheveux noirs, une petite moustache, et je me demandais s’il avait des origines italiennes. Cependant, une chose était certaine, je ne connaissais pas ce type.
– J’ignore qui vous êtes, aussi, je vous prierai de bien vouloir sortir et…
La porte s’ouvrit et je vis le mec le plus… wouah, entrer dans ma chambre. Vêtu d’un bas de survêtement et d’un marcel, on pouvait dire qu’il savait mettre sa musculature en valeur. Ses cheveux étaient de plusieurs teintes, mais ce fut son regard intense qui se posa sur moi qui me fit frémir. OK, je devais être en plein rêve. Deux mecs super canon se trouvaient dans ma chambre d’hôpital…
– Carolina, tu es enfin réveillée ! s’exclama Apollon.
– Carolina ? grinçai-je. Il me semblait que je m’appelais Lynnie ? Et qui êtes-vous ? Que faites-vous dans mon rêve ?
– Bon sang, tu n’as pas pensé à appeler une infirmière ? rugit Apollon à celui qui se prénommait Trevor.
– Je tiens à te signaler qu’elle vient à peine d’ouvrir les yeux.
J’avais l’impression d’être dans un mauvais film et que si je ne prenais pas moi-même l’initiative d’appuyer sur le bouton d’appel, mes deux chiens de garde, qui qu’ils soient, finiraient par en venir aux mains. Il me fallut me contorsionner pour y arriver, mais j’y parvins toute seule, comme une grande. Je ne me rappelais peut-être plus mon prénom, qui étaient ces types, et encore moins si j’étais consciente, morte ou en enfer, mais une chose était certaine, je n’étais pas une petite porcelaine fragile !
Pour la deuxième fois, la porte s’ouvrit et une infirmière surgit dans la chambre. Elle regarda les deux hommes qui se faisaient face et secoua la tête.
– Lequel de vous m’a appelée ?
Ils se dévisagèrent, stupéfaits, puis se tournèrent vers moi dans un mouvement parfaitement synchronisé. Si je n’avais pas tant mal au crâne, j’aurais applaudi.
Je remuai légèrement la main à l’intention de la dame en blanc… Émilie, puis elle se dirigea aussitôt vers moi.
– Vous voici de retour parmi nous, mademoiselle Oliviera ? Comment vous sentez-vous ?
– C’est vraiment mon nom ? chuchotai-je.
– Pardon ?
– Je… L’un d’eux m’appelle Lynnie, l’autre Carolina… Je… je ne sais plus vraiment où j’en suis.
Elle fronça les sourcils, jeta un coup d’œil par-dessus son épaule et aboya à l’intention de mes deux inconnus.
– Vous deux, attendez dehors que j’en aie fini avec M lle Oliviera.
– Je reste !
– Moi aussi !
Tous deux firent front commun pour s’opposer aux ordres d’Émilie, mais cette dernière ne se laissa pas impressionner. Elle croisa les bras sous sa poitrine et prit une profonde inspiration.
– Dehors ! Et ne me faites pas appeler la sécurité !
Apollon se mit à grogner, me lança un regard inquiet, puis tourna les talons, vite suivi par Trevor, qui me gratifia d’un clin d’œil.
– Je suis en plein trip, c’est ça ? marmonné-je.
– Non, vous êtes à l’hôpital depuis près d’une semaine, commença-t-elle.
J’esquissai un geste pour me redresser, mais elle me repoussa doucement sur l’oreiller.
– Vous avez été victime d’un petit incident et vous êtes restée tout ce temps dans le coma.
– Incident ? Coma ?
J’avai

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