Les temps d'une vie 4 , livre ebook

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2021

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À seize ans, la vie est loin d’être un long fleuve tranquille. Entre les hormones, les amourettes, les guerres de filles et le lycée, il y a de quoi devenir dingue. Et quand vous découvrez LE secret que vous cachent vos proches alors là, c’est l’explosion de toute votre existence !


Ma famille est bizarre, c’est un fait. Mais imaginer être liée aux dieux grecs, même dans mes rêves les plus fous, je n’y avais pas pensé ! Et j’avoue ne pas avoir très bien réagi quand j’ai compris que j’avais des pouvoirs.


Résultats, je suis envoyée à l’Académie pour apprendre à maîtriser mes dons. Uniforme, pompes et tractions obligatoires... pouah quel enfer ! Entre épreuves et nouvelle vie sur l’Olympe, me voilà au cœur d’intrigues trépidantes.


La prochaine fois que vous souhaiterez avoir une destinée aussi excitante que vos héroïnes de romans préférés, méfiez-vous, vous pourriez bien être exaucée !

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Publié par

Date de parution

21 juillet 2021

Nombre de lectures

0

EAN13

9782819105503

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

4 Mo

Enel Tismaé



4 - Chroniques d’une apprentie déesse
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena


Rédemption 1 et 2

Seconde Chance

Jusqu’à ce que la mort nous sépare

Les temps d’une vie

Tome 1 – Rencontre avec Chronos
Tome 2 – Voyage en Enfer
Tome 3 – Pour l’amour de la Guerre
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2019 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Table des matières
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena
Table des matières
CHAPITRE 1
Une journée normale ? Tu parles !
CHAPITRE 2
Quand la vérité est dévoilée
CHAPITRE 3
Une nouvelle vie
CHAPITRE 4
Première journée
CHAPITRE 5
Un cours mouvementé
CHAPITRE 6
Retour au bercail
CHAPITRE 7
Les Olympiades
CHAPITRE 8
Entraînement
CHAPITRE 9
Les hostilités sont lancées
CHAPITRE 10
Première épreuve
CHAPITRE 11
Une balade en barque
CHAPITRE 12
Un travail d’équipe
CHAPITRE 13
Une journée riche en stress
CHAPITRE 14
Seconde épreuve
Chapitre 15
Une semaine éprouvante
CHAPITRE 16
Quand tout ne se passe pas comme prévu
CHAPITRE 17
Le début de la fin
CHAPITRE 18
Une journée pleine de surprises
CHAPITRE 19
Plan de bataille
Chapitre 20
Pour l’Olympe
CHAPITRE 21
Révélations
CHAPITRE 22
Il était une fin
Épilogue
CHAPITRE 1
Une journée normale ? Tu parles !

C e matin, en me préparant pour le lycée, j’avais pensé que je passerais une journée ordinaire. Bien sûr, maintenant, je me rendais compte que j’avais eu tort, mais comment aurais-je pu deviner qu’on m’agresserait à la pause de midi ? Un truc comme ça ne pouvait pas se prévoir… n’est-ce pas ?
Si encore j’avais vu quelque chose venir, mais non, rien ! J’étais aux toilettes avec Ashley. On discutait quand elles sont entrées. Quatre terminales qui, pour une raison qui me dépassait totalement, ne pouvaient pas m’encadrer.
D’habitude, je les ignorais, elles finissaient par se lasser et me foutaient la paix, mais là… elles s’en étaient prises à Ash, ma meilleure amie. On ne touchait pas ma meilleure amie.
On était donc tranquilles à parler et fumer – enfin, Ash fumait… moi, je ne supporte pas ça – quand les autres s’étaient pointées. Elles avaient demandé – exigé serait sans doute plus proche de la réalité – à Ashley de sortir pour régler leur compte avec moi. Ash, en bonne copine, avait refusé de me laisser seule avec elles.
Deux des filles s’étaient précipitées sur elle et l’avaient extirpée hors des WC tandis qu’Ashley se débattait comme une lionne. Une troisième avait débarqué en renfort pour maîtriser mon amie qui criait. Alors, je m’étais jetée dans la mêlée sans même y réfléchir.
J’avais lâché mon sac à dos et m’étais ruée sur le groupe. J’avais distribué des coups de poing et de pied. J’avais mordu, griffé, éborgné tout ce qui me tombait sous la main… mais j’avais fini plaquée contre un mur. Elles étaient plus âgées, donc plus vigoureuses, et surtout plus nombreuses que nous. Ashley fut tirée par les cheveux hors de la pièce, puis la porte resta bloquée. Je l’entendais qui tambourinait contre le battant de bois, tentant de le défoncer pour forcer le passage, mais la cale ne bougeait pas.
— Je vais chercher de l’aide, hurla-t-elle. Tiens bon, Samy.
Tenir bon… Ouais… facile ! Finger in the nose , comme on dit !
Sans savoir comment, je me retrouvai encerclée par quatre nanas qui ne me voulaient pas du bien. Je vis d’ailleurs que l’une d’elles avait la lèvre fendue : du sang s’écoulait légèrement de sa bouche.
Je ne retins pas mon sourire satisfait. Mon père m’avait appris quelques mouvements de combat pour que je puisse me défendre. Cette peste en avait fait les frais. Une gifle me cueillit la joue.
— Ça, c’est pour ma lèvre, cingla celle qui venait de me frapper.
Ma vision se brouilla un instant avant que je n’arrive à la stabiliser de nouveau. J’avais glissé au sol sous le coup et il était impensable que j’y reste. J’avais ma fierté, plutôt mourir que de demeurer comme une larve à leurs pieds.
— Qu’est-ce que vous voulez ? sifflai-je en les dévisageant toutes à la fois.
— Aujourd’hui, ce sera ton collier. Il m’irait parfaitement, je trouve.
La grande blonde qui servait de leader au groupe me regarda comme si j’étais une abrutie tout en affichant un rictus en coin. Qu’est-ce que je la détestais !
— C’est hors de question ! répliquai-je en mettant une main à mon cou pour protéger mon bijou.
Il se composait d’une chaîne en or et d’un pendentif qui représentait une fleur. Plusieurs petits diamants la décoraient. Une pure merveille, j’y tenais beaucoup. Je l’avais reçu à Noël dernier de la part de mes grands-parents paternels.
Plus haut, j’ai dit que j’ignorais pourquoi ces garces ne pouvaient pas me voir… c’était peut-être un minuscule mensonge. Bon, d’accord, un gros. Je savais parfaitement ce qu’elles avaient contre moi : je ne me laissais pas intimider, elles ne supportaient pas ça. Ces quatre pestes se comportaient comme si le bahut leur appartenait.
Une semaine après la rentrée, elles avaient pris plaisir à humilier plusieurs élèves dans le couloir bondé. L’une d’elles avait été Ashley. Ash est assez petite et un peu boulotte, alors, comme vous vous en doutez, elle n’était en général pas épargnée par les moqueries.
Ash changeait ses livres devant son casier quand les autres étaient arrivées et avaient renversé toutes ses affaires en ricanant comme des hyènes. Ash avait eu les larmes aux yeux et avait cherché du soutien parmi tous les étudiants présents à ses côtés, mais ils étaient trop lâches, trop occupés à rire, pour l’aider. Jusqu’à ce que je croise son regard.
Je m’étais dirigée droit vers elle et lui avait filé un coup de main pour ramasser ses cahiers et stylos. Les pestes m’avaient ordonné – oui, oui, ordonné, rien que ça ! – d’arrêter immédiatement. Je leur avais dit d’aller se faire foutre. Ça avait scotché tout le monde. Je crois que personne n’avait jamais osé leur parler comme ça.
Depuis, je subissais leurs foudres et leurs petits rackets dès qu’elles pouvaient me tomber dessus. Et on n’était qu’au premier semestre… L’année promettait d’être longue !
— Ton collier, répéta la blonde.
— Même pas en rêve, grognai-je.
Et je me mis en position, prête à me battre. Si elles pensaient prendre mon bijou, il faudrait me passer sur le corps… ce qu’elles firent. La chef eut un mouvement de la tête et les trois autres se jetèrent sur moi en même temps. Je tentai de me défendre, mais fus vite maîtrisée.
Maintenue contre le mur, je fus immobilisée par deux des nanas, pendant que la troisième fouillait mon sac à la recherche de quelque chose d’intéressant. La quatrième s’avança alors vers moi, un rictus satisfait sur le visage. Elle approcha les doigts de ma gorge, je claquai des dents, mais la manquai : elle avait bondi en arrière.
— Ah, tu veux jouer à ça, ricana-t-elle.
Elle releva sa jupe courte et sortit un couteau papillon d’une gaine qui lui enserrait la cuisse. Elle me fixa tout en bougeant son arme juste sous mon nez.
— Tu te laisses faire ou je te dessine un second sourire.
Et pour prouver qu’elle ne plaisantait pas, elle fit glisser sa lame sur ma pommette. Une sueur froide me saisit, j’étais totalement pétrifiée d’effroi. L’autre en profita pour m’arracher mon collier. Elle le passa à son cou puis s’admira dans les miroirs.
— Il me va beaucoup mieux qu’à toi, déclara-t-elle, amusée. Tu ne trouves pas ?
— Ricane tant que tu veux, répliquai-je, tu ne seras pas toujours entourée de tes chiens de garde. Ce bijou est à moi, je le récupérerai !
— Oh, c’est qu’elle me menace en plus !
— Peut-être que tu pourrais lui montrer tes talents et lui faire ce sourire dont tu lui as parlé, intervint une des filles.
— Peut-être, en effet…
Et elle s’approcha de nouveau de moi avec son couteau, qu’elle trimballa sur ma bouche en appuyant légèrement sur chacune de mes joues. Cette fois, au lieu de la terreur que j’avais éprouvée précédemment, une rage sourde m’envahit. Une vague de haine et de colère venue du plus profond de mes entrailles me submergea, avant qu’une vive douleur ne se fasse ressentir dans mon poignet droit.
J’avais déjà eu mal à cet endroit. C’est là que se trouvait le bracelet en or que je portais. Je sentais le métal chaud contre ma peau. C’était si intense qu’on aurait dit qu’il était en train de me brûler. J’ignorais ce qu’il se tramait, mais toujours est-il que les quatre garces reculèrent.
La blondasse m’observa étrangement, presque avec peur, avant de déclarer qu’elles en avaient terminé ici. Et, dans un même mouvement, les quatre filles récupérèrent leurs sacs et quittèrent les lieux.
Ashley et un des surveillants arrivèrent quelques secondes après. Comme il n’avait pu constater l’incident et que je m’évertuais à affirmer que j’allais bien, le pion partit.
— Pourquoi n’as-tu pas raconté ce qu’il s’est passé ? s’enquit Ashley.

— Parce qu’il aurait prévenu mes parents et je ne veux pas les inquiéter pour rien.
— Pour rien ? Samantha ! Il n’y a pas une semaine où tu ne subis pas leurs mesquineries, il est temps de parler à quelqu’un !
— Non ! Je vais bien.
Mon amie me fixa dans les yeux, en colère contre moi, puis se résigna quand elle comprit que je ne changerais pas d’avis. Elle m’adressa alors un sourire compatissant et me serra contre elle pou

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