Les Warriors 8

Pierrette Lavallée

Description

Seke, dit le Berseker, a toujours protégé sa véritable identité. En effet, caché sous ses peaux de loup, Seke n’est pas le Warrior auquel tout le monde pensait, mais une guerrière, elle aussi à la recherche de son passé. Afin de mettre celui-ci derrière elle et se projeter dans le futur, la jeune femme, qui se fait appeler Blodwen, est en quête de vérité. Et c’est chez les Survivors qu’elle décide d’approfondir ses recherches.

Rock est le bras droit de Saigneur, le dirigeant des rivaux des Warriors. Tandis qu’il œuvre dans l’ombre à l’anéantissement des Survivors avec l’aide des anciens guerriers de la Warrior School, il est attiré par Blodwen, dont il découvre très vite sa condition de combattante. Toutefois, il ignore que lui et Seke se connaissent depuis bien plus longtemps qu’il ne le croit et que la jeune femme et lui sont unis par un lien qui bouleversera la faction des Warriors.

Sujets

• Policier & Thriller
• Thriller
• Romance
• Romance policière
• Toute la romance
• Littérature
• Fiction
• Drame
• Sacrifice
• Gladiateur
• Suspense
• Combat
• Suspenso

Informations

• Publié par: Éditions Sharon Kena
• Nombre de lectures: 5
• EAN13: 9782819103615
• Langue: Français

Extrait

LES
WARRIORS
 
Tome 8 : Le Berseker
 
 
Du même auteur aux Editions Sharon Kena
 
Au cœur de la volupté
Les cow-boys lovers
La malédiction tsigane tome 1 à 5
JAWD
Sous le masque des apparences
Défis entre amies l’intégrale
Un rôle sur mesure
Les Warriors tome 1 à 7
Lever de rideau
Flics de mon cœur l’intégrale
Une doublure imparfaite
Représentation théâtrale
Saison féérique tome 1 à 4
Les Blackburn, l’intégrale
Let me die
Let me cry
Sombre vengeance tome 1
The savages of the Hell, l’intégrale
 
 
Pierrette Lavallée
 
 
 
LES
WARRIORS
 
Tome 8 : Le Berseker
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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© 2018 Les Editions Sharon Kena
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Pour ce huitième et dernier opus, je renouvelle une fois de plus mes remerciements à tous ceux qui sont à mes côtés dans cette aventure… 
Tout d’abord à Cyrielle, mon éditrice. Un grand merci aussi aux membres des éditions Sharon Kena qui œuvrent dans l’ombre, mais sans qui vous n’auriez pas ce livre entre les mains : les membres du comité de lecture, les correctrices qui font un travail formidable, sans oublier Feather Wenlock, notre talentueuse illustratrice.
Merci également à ma famille, pour leur soutien inconditionnel, leur patience, leur amour.
Un merci tout spécial à mon fils Nico qui s’est énormément investi dans l’élaboration de cette série.
Merci à mes adorables bêta-lectrices : travailler avec elles est un pur délice.
Je n’oublie pas mes amis qui me soutiennent depuis mes débuts. Mes sœurs de cœur tout d’abord : Nathalie R et ma chère Julia T, sans oublier mes « fans » de la première heure, Vanessa L.G, Ana Pinoy, Christelle K, Sylvie B… ainsi que tous les nouveaux
Merci également aux blogueurs de plus en plus nombreux à suivre mon actualité littéraire, à parler de mes sorties, pour vos chroniques…
Un énorme merci à vous, lecteurs, qui tenez mon bébé entre vos mains, c’est grâce à vous, à votre enthousiasme, que j’en suis là aujourd’hui !
 
Table des matières
PROLOGUE
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
CHAPITRE 26
CHAPITRE 27
CHAPITRE 28
CHAPITRE 29
CHAPITRE 30
ÉPILOGUE
 
PROLOGUE
La fillette se tenait dans le fond du camion. Elle était assise, ses bras entourant ses jambes et sa tête posée sur ses genoux. Elle était livide et, parfois, sa petite main tremblante se levait jusqu’à sa poitrine. Elle ne savait pas qui elle était, qui était sa famille… La seule chose dont elle se souvenait, c’était s’être réveillée un mois plus tôt à l’hôpital.
Elle n’avait reçu aucune visite, personne pour veiller sur elle ou pour lui dire que tout irait bien, à part cet homme… Elle frissonna à cette pensée. Il était entré dans sa chambre, s’appuyant sur une canne, un manteau posé sur ses épaules. Il n’était pas grand, pas vraiment costaud, mais il l’avait terrorisée, même s’il n’avait pas prononcé le moindre mot, et lorsqu’il était ressorti, elle avait vu un sourire sur son visage, un sourire ironique qui l’avait glacée de l’intérieur.
Puis, plus rien…
Et elle se retrouvait là, en route pour une destination inconnue, la seule fille au milieu d’un groupe de trois garçons. Elle était la plus jeune, la plus faible, la plus terrifiée… Une larme roula sur sa joue et elle sentit une main se glisser dans la sienne. Elle se tourna et croisa le regard d’un des gamins. Il semblait avoir treize ou quatorze ans. C’était un brun assez mignon, avec une légère ombre de moustache au-dessus des lèvres, il ne semblait pas très grand, mais elle pouvait lire dans ses yeux qu’il n’avait pas eu la vie facile.
– Tout ira bien, petite, comment t’appelles-tu ?
– Je ne sais pas, murmura-t-elle. 
– Moi, c’est Ézéchiel, poursuivit-il, mais tout le monde m’appelle Zeke. Le blond, c’est Gabriel et l’autre c’est Justin. Les gars, on devrait trouver un prénom à la gamine.
– Elle est blonde, elle a des yeux magnifiques et le teint aussi pâle qu’un edelweiss, que diriez-vous de Blodwen ? proposa Justin en haussant les épaules.
– Ça te plait ? lui demanda doucement Ézéchiel en lui caressant doucement la joue.
La fillette hocha la tête, mais aucun sourire ne vint illuminer son visage pâle.
– Alors parfait, jolie Blodwen, à présent, repose-toi, tu as trois frangins pour veiller sur toi.  
Elle leva la tête et les fixa intensément… Non, ils n’étaient pas ses frères, mais elle acceptait d’être leur sœur. Elle ferma les yeux et s’endormit, sa main toujours pressée dans celle de Zeke, mais lorsqu’ils arrivèrent à destination, elle laissa pousser une longue plainte. Elle était en Enfer… Dans un enfer blanc, glacial… Elle jeta un coup d’œil aux garçons qui semblaient aussi effarés et ils se regroupèrent autour d’elle.
– À partir de maintenant, on veille les uns sur les autres, déclara Gabriel en prenant le commandement de leur petit groupe. Un pour tous…
– Et tous pour un, murmurèrent-ils en chœur, y compris Blodwen qui n’avait pas lâché la main de son nouvel ami.
CHAPITRE 1
Rock se trouvait dans son bureau, au Ténébrus . La Warrior School n’existait plus et, au fond de lui, il se doutait que les Survivors vivaient eux aussi leurs derniers instants ; c’est pour cette raison qu’il voulait que tout soit en ordre. Dans quelque temps, il aurait à faire face au monde extérieur et il en tremblait d’avance. Heureusement, il avait de l’argent, une superbe demeure dans laquelle, pourtant, il n’avait jamais mis les pieds. Il effectua un énième calcul et poussa un juron. Comment pourrait-il aider tous ces gens ? Tous les habitants de ce cloaque auraient besoin d’être relogés, de trouver un travail plus gratifiant et plus légal que celui qu’ils exécutaient pour Saigneur. Toutefois, comment les aider à se reclasser professionnellement alors que la plupart vendaient de la drogue, servaient d’hommes de main, et que les femmes, sous la coupe de ce dirigeant, se prostituaient sans état d’âme ?
Il en était là dans ses réflexions lorsque Bjorn, l’un des serveurs, pénétra dans la pièce. Rock poussa un grondement guttural car il n’aimait pas qu’on vienne l’ennuyer pendant qu’il travaillait. Toutefois, il réalisa bien vite que son employé venait de se raidir en percevant son grognement et il retint un soupir d’exaspération. Il travaillait en compagnie de cet homme depuis des années, et ce dernier le craignait toujours.
– Que veux-tu, Bjorn ? demanda-t-il. J’ai demandé à ne pas être dérangé.
– Il y a une jeune femme au bar, elle demande à parler à un responsable, déclara Bjorn qui s’était repris.
– Tu sais ce qu’elle veut ?
– La même chose que veulent les désespérés qui viennent jusqu’ici : la protection de Saigneur, la tienne, du fric, des jeux, du sexe.
– D’habitude, tu t’en occupes, pourquoi ne le fais-tu pas cette fois ? gronda Rock.
– Parce qu’elle… parce qu’elle est différente, Rock. Elle exsude la confiance en elle, elle a… de la classe.
– Pas le genre du Ténebrus , si je comprends bien ? s’enquit Rock, intrigué malgré lui.
– En effet.
– Offre-lui un verre aux frais de la maison et fais-la patienter, ordonna-t-il.
Bjorn hocha la tête et sortit sans demander plus d’explications. Tout le monde savait que si Saigneur était le dirigeant des Survivors, Rock en était le véritable boss, tout au moins il le serait jusqu’à ce que l’Héritier se décide enfin à prendre ses responsabilités. Le colosse étendit ses longues jambes puissantes devant lui et s’interrogea sur la jeune femme qui avait fait une telle impression à son barman. Qui était-elle ? Que venait-elle faire dans un bouge tel que celui-ci ? Le plus simple était d’aller voir ce qu’il en était.
Il se leva et la chaise émit comme un grincement de soulagement à l’idée d’être libérée du poids du jeune homme. Rock se dirigea vers le battant, l’ouvrit et le referma précautionneusement derrière lui, prenant soin de le verrouiller afin de protéger les secrets des Survivors… et les siens.
Il ne lui fallut pas longtemps avant de repérer la jeune femme en question. Elle était assise sur un tabouret au bar, un pied posé au sol, l’autre sur le barreau de son siège, et elle affichait une mine ennuyée, voire hautaine, devant les pitoyables tentatives de drague des Survivors présents. Rock distingua toutefois un nerf battre sur sa joue, comme si elle serrait les mâchoires pour ne pas faire d’esclandre. Elle était assez grande pour une femme et indéniablement musclée. Elle avait une longue chevelure blonde qui lui tombait jusqu’à une taille incroyablement fine. Elle avait des hanches pleines, mises en valeur par un jean qui moulait ses formes. Elle portait des bottes et un cuir qui lui donnaient une allure un peu bikeuse, mais Bjorn avait raison, elle exsudait la classe à plein nez.  
Rock s’installa dans un coin de la pièce, en retrait, dans l’obscurité, comme à chaque fois qu’il voulait voir sans être vu. Il voulait l’épier, savoir comment elle réagissait au contact de cette faune hétéroclite qui formait la clientèle du Ténébrus , mais surtout, découvrir ce qu’une jeune