Lockdown by magic
96 pages
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Lockdown by magic , livre ebook

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Description


La pandémie du COVID-19 dans le Minnesota a contraint Jim et Dylan à fermer le Magical Antiques Shop pendant trois semaines durant la période d’Halloween. Les deux hommes vont devoir s’occuper comme ils peuvent, pour le meilleur et pour le pire. Heureusement que la criminalité à New Avallon ne prend pas de vacances... Quoique.


Le couple le sait très bien : la magie, même pendant un confinement, po un prix... celui de la mort.


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 4
EAN13 9782382282038
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Lockdown by magic
Copyright de l’édition © 2021 Juno Publishing
© 2021 Thomas Andrew
Relecture et correction par Françoise, Agathe P.
 
Conception graphique : © Pensina
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-203-8
Première édition : octobre 2021
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5
Jour 6
Jour 7
Jour 8
Jour 9
Jour 10
Jour 11
Jour 12
Jour 13
Jour 14
Jour 15
Jour 16
Jour 17
Jour 18
Jour 19
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
Lockdown by magic
Murder by Magic # 1,5
 
 

 
Thomas Andrew
 

 
Jour 1
 
Jim
 
 
Le gouverneur du Minnesota avait décrété le prolongement du confinement généralisé à cause de ce satané coronavirus qui avait fait des ravages dans tout le pays, et plus particulièrement dans l’État. Les gestes barrières, nous les maîtrisions déjà. Il y avait une distance naturelle entre les gens et nous. Le fait que mon lycanthrope menaçait de les bouffer dès qu’ils s’approchaient de nous à moins d’un mètre aidait grandement à faire respecter la distanciation sociale. En revanche, je n’arrivais pas à me faire au port du masque. Je l’oubliais une fois sur deux, ma barbe de trois jours me démangeait, j’avais des céphalées, et je comprenais très mal ce que les autres disaient. Un avant-goût de la vieillesse.
Dylan avait insisté pour faire quelques provisions au Wal-Mart local. Le pauvre garçon craignait de manquer. Je lui avais proposé de vivre d’amour et d’eau fraîche, mais visiblement, cela ne suffisait pas à ce grand gaillard. Ce n’était pas comme si nous n’avions pas tout un cellier rempli de victuailles et qu’il avait la possibilité de piocher dans la liste des encas potentiels – à savoir les personnes qu’il ne pouvait pas blairer à New Avallon. Elle s’agrandissait au fur et à mesure des semaines qui s’écoulaient. Il n’avait que l’embarras du choix. Quoique. Non.
Je préférais encore qu’il vide nos réserves plutôt que les maisons des notables du coin. Pas trop envie d’expliquer la baisse démographique au lieutenant McCoy.
— Quand tu veux ! hurla mon fiancé dans le hall en faisant les cent pas.
— Tu es bien pressé… soulignai-je en descendant les escaliers.
— Tu as vu les files d’attente de dingues ? répliqua-t-il. Je n’ai pas envie de passer trois plombes au supermarché. Les gens font des réserves comme s’ils étaient en temps de guerre.
— Tu sais… Il suffit que je claque des doigts et…
— Non ! coupa-t-il ? On en a déjà parlé ! Interdiction de faire Bibidi Bobidi Bou , surtout pour des choses aussi futiles ! On fait nos courses comme tout le monde.
— Ne te plains pas dans ce cas, dis-je en haussant les épaules et en finissant de boutonner ma chemise cintrée. Je suis prêt. Nous pouvons y aller.
Nous filâmes en direction du Wal-Mart, situé au sud de la ville. Dès notre arrivée, et au vu du monde qu’il y avait, je pouvais le dire haut et fort : c’était une belle idée à la con provenant de mon cher fiancé loup-garou… Les rayonnages étaient pratiquement vides et les clients jouaient des coudes pour une vulgaire boîte de tomates pelées, un paquet de pâtes ou une bouteille de Coca-Cola.
En quête de produits de première nécessité – ce qui, pour le moment, se résumait à… rien –, nous bifurquâmes au rayon hygiène. Là, sortie de nulle part, une vieille dame surgit en face de moi et m’agressa en m’aboyant dessus. À en croire sa coiffure, sûrement un caniche-garou.
— Donnez-moi ça ! répéta-t-elle, pour la huitième fois, en empoignant le dernier paquet de PQ que j’avais entre les mains.
— Je l’ai vu en premier, objectai-je.
— Et alors ? s’écria-t-elle. Vous n’allez pas faire comme Patty Estéban ! Non, mais !
Je plissai les paupières et demandai :
— Qui est Patty Estéban ?
— Ma voisine ! Si je m’étais rebellée la semaine dernière quand elle a chipé ma carte de loterie, je serais Boca en Floride à l’heure qu’il est !
— Tu me laisses ? me suggéra Dylan par notre liaison psychique.
— Négatif. Tu n’auras plus faim.
— Pas du tout ! Elle m’ouvrira l’appétit pour le dîner.
— Regarde-la, c’est une vieille carne. Il n’y a rien à bouffer dessus.
— Je trouverai bien, grommela-t-il.
Soudain, profitant de mon inattention, elle se jeta sur moi et me mordit jusqu’au sang.
Dylan se mit à grogner et ses iris changèrent de couleur en prenant une teinte jaune intense. Ne voulant pas d’un carnage, je ripostai par un sort de défense, en la suspendant aux néons par sa serviette Tena et en lui flanquant une infection urinaire. Elle finirait bien par chuter d’ici quelques heures, lorsque sa couche serait pleine.
Pendant ce temps, un octogénaire, en déambulateur, récupéra le précieux paquet de rouleaux de papier toilette et se carapata aussi sec, sans que nous puissions intervenir.
— T’es pas drôle, bougonna Dylan en enfouissant ses mains dans les poches et en fixant la vieille dame qui vociférait.
— Désolé, Darling , mais c’est une solution bien plus soft que de la boulotter en pleine journée, au rayon PQ.
— Mouais, pesta-t-il. Donne-moi deux raisons pour que je ne la bouffe pas.
— Primo, tu risques d’avoir des ballonnements toute la soirée, et deuzio, vu la pénurie de PQ, fausse bonne idée.
— Pff, répliqua-t-il en haussant les épaules.
— Si tu as vraiment faim, mange ça.
Le regard de l’Hercule se dirigea vers le caddie du caniche-garou et celui-ci soupira :
— Tu plaisantes ? Ce sont des saucisses au tofu. C’est dégueulasse et ça cale beaucoup moins.
 

 
Jour 2
 
Jim
 
 
31 octobre et ses célébrations de Samhain. C’était un peu la fête nationale des créatures surnaturelles. Chaque clan de l’outre-monde y allait de ses traditions. Les loups-garous se goinfraient de petits enfants rôtis autour d’un feu de trois mètres de haut. Les démons possédaient de jeunes filles vierges – à se demander comment ils arrivaient à en trouver, car honnêtement cela ne courait plus les rues – ou ils brûlaient des hommes fourrés au cannabis. Les Alfes préparaient un imposant buffet vegan auquel ils invitaient des humains qui leur servaient d’esclave sexuel. Les traditions des sorciers étaient devenues moins violentes, au grand désespoir de ma mère, fervente défenseuse des us du Moyen-Âge. Elle regrettait que nous ne puissions plus empoisonner les citernes d’eau, enlaidir un inconnu ou anéantir tout un quartier. Cependant, mon père avait réussi à la faire changer d’avis au gré des années, louant des principes bien plus modérés.
Ainsi, en tout bon sorcier que j’étais et suivant les traditions ancestrales paternelles à la lettre, je les avais honorés en ce jour de célébration.
Ils reposaient sur cinq points simples en harmonie avec la nature.
Prendre soin des vivants  : je voulais délicatement déplacer Dylan qui faisait sa sieste sur le canapé du salon et qui bavait sur mes coussins en velours – la salive de lycanthrope était une plaie à retirer sur le tissu. Soudain, un corbeau fonça sur la vitre de la cuisine. Je sursautai et mon attention se relâcha. Dylan fit huit loopings dans la pièce, traversa ladite fenêtre et finit sa course dans la fontaine – hideuse – du parc dont je cherchais désespérément à me débarrasser depuis que nous avions emménagé au manoir Harkness.
Prendre soin de soi ...

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