Mélodie Eternelle - Seb
169 pages
Français

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Mélodie Eternelle - Seb , livre ebook

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Description

Mon nom c’est Sébastien, Seb pour les potes. Mais on m’appelle aussi le crétin...


Oui, j’avoue je suis un gros crétin, un crétin qui a vu sa vie chamboulée le jour où Elena Kartachov est entrée dans ma vie...


Bordel, j’ai cette nana dans la peau. Moi, Sébastien Dupuis, imbécile de première j’ai craqué sur une fille aussi belle qu’intelligente...


Le problème ? Elle me rend dingue autant qu’elle me donne envie de défoncer le premier connard qui lui sourit...


Ok, je l’avoue, je suis un mec compliqué... Pour cette fille je donnerai tout et en même temps, l’aimer c’est aussi mourir à petit feu.


Mon échappatoire : ma musique.


Avant Lena, je n’étais rien, maintenant je suis quelqu’un. Ma réussite je lui dois, ma déchéance, je lui dois et pourtant, je n’ai jamais cessé de l’aimer.


Et je continuerai de l’aimer un peu plus chaque jour...

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 9
EAN13 9782492504020
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Mélodie Eternelle : Seb
 
Par
Lyly ford
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mélodie Eternelle : Seb
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.
 
Première édition – Disponible en numérique et papier.
ISBN : 9782492504020
Lyly_ford@hotmail.fr
 
 
Crédit Photo : © Depositphotos
Illustration : © Martine Provost
 
Droits d’auteur © 2019 Lyly Ford
Tous droits réservés
 
 
INSPIRATION :
 
Voilà un hommage à Mélodie, une dernière mélodie à vivre ensemble, intense et bouleversante car vous connaissez déjà la fin de cette histoire ;) Mais je voulais que Seb vous conte son histoire à son tour car au final ce n’est pas la conclusion d’une histoire qui compte mais son parcours :)
 
Bonne lecture à vous
 
Mélodie ne se raconte pas, il se vit !
 
 
 
 
 
 
 
 
« La vie est un sommeil, l’amour en est le rêve et tu auras vécu, si tu as aimé. »
 
Alfred de Musset
 
Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
REMERCIEMENTS

 
 
Chapitre 1
LA RENCONTRE
 
Portable en main, je me fraye un chemin en compagnie de Paul dans le bâtiment.
— Seb, magne-toi et lâche ce téléphone !
Je lève les yeux vers mon meilleur ami et j’esquisse un sourire en coin.
— Jaloux que tu ne tu sois pas envoyé en l’air hier soir, mon Paulo ?
Il secoue la tête et j’éclate de rire.
— Tout ne passe pas par mon entre-jambe, Séb.
Je l’ignore et me fais bousculer alors que j’écris un message à Kat. Je sens soudain la présence de Paul à côté de moi.
— Quand est-ce que vous allez vous mettre ensemble tous les deux ?
Surpris, je hausse un sourcil.
— Kat et moi c’est que du cul, Paulo ! On se voit quand on a envie de baiser, ça s’arrête là et ça nous convient à tous les deux.
— Si tu le dis.
Nous marchons dans le couloir, je vois une nana surexcitée qui saute dans les bras de sa copine et elle me rappelle Tatiana, une de mes potes, elle est aussi extravertie !
— Bon et toi avec Amanda, ta marseillaise, pas de news ?
Paul ne répond pas et je soupire.
— Tu sais une relation longue distance, ça ne pouvait pas durer, vieux.
Je sais qu’il y croyait un peu, mais quand tu passes un été à la mer avec une fille de là-bas, il y a peu de chance que tu la revois.
— C’était un amour de vacances, Paulo. Et puis au moins, tu as pris ton pied. Hein, rassure-moi, vous avez baisé ?
Mon ami se retourne vers moi et m’observe longuement.
— Tout ne passe pas par le sexe, Seb.
— Non, mais un mec normalement constitué ne reste pas à jouer au scrabble avec une fille si mignonne. Donc, s’il te plaît, rassure-moi sur ce point, vieux. Tu ne te prends pas pour la tapette vampire quand même ?
— Tu sais que Tatiana te tuerait si tu critiquais SON Edward 1  ?
Je ricane. Je ne peux pas oublier sa lubie, elle nous avait saoulés avec pendant des mois.
— Quand on aime, on peut attendre, argue Paul.
— Je ne crois pas, vieux.
— Qu’on puisse attendre ?
— Non, tomber amoureux. Très peu pour moi, Paulo, avoué-je, sincère.
— Tu n’en sais rien, l’amour peut te tomber dessus quand tu ne t’y attends pas.
Je lui assène un coup sur la tête. S’il n’était pas mon meilleur ami, je l’aurais sans doute frappé un peu plus fort. Ma vie me convient comme elle est. Elle est simple, pas de prise de tête et une nana aussi libertine que moi pour m’envoyer en l’air de temps en temps. Quoi demander de plus ? Rien. Ah si, me tirer de ce putain de bahut…
Nous arrivons devant le plan qui nous intéresse, j’aperçois soudain une petite blonde qui tente de lire derrière un couple qui envisage de se reproduire sur place. Je souris en la voyant se démener pour découvrir ce qui l’intéresse sur ce papier. Elle m’amuse, elle n’ose pas les interrompre. Par contre, moi j’ai vraiment besoin de savoir où on va, alors sans gêne, je m’approche et pousse le couple, posant une main au-dessus de la tête de l’étudiante en détresse.
— Hé y a des chambres pour ça, les singes pré pubères !
Le gars me lance un regard noir. Il ne m’intimide pas et s’en rend compte car ils s’éloignent tous les deux. Ravi, je tourne la tête vers la jolie fille, un bref instant je suis happé par son regard si intense. Je me reprends bien vite :
— Alors, Boucle d’Or, tu ne voulais pas lire ?
Elle cligne des yeux puis m’ignore agacée. Je ris, enthousiaste.
— Sébastien, on n’a même pas commencé la journée et tu cherches déjà les ennuis ?
Je souffle. Paul arrive. Je m’éloigne du mur pour lui faire face.
— Non, mais Miss Blondie a pas bougé son cul devant les deux excités du slip, alors je leur ai « gentiment » demandé de se tirer. Tu me connais pourtant, Paul.
Paul lève les yeux au ciel puis regarde la nana que j’ai « aidée », il secoue la tête.
— Justement, évite les embrouilles dès le premier jour, s’il te plaît.
— Relax, vieux ! Je compte bien rester avec toi, le rassuré-je, passant une main sur son épaule.
Mon ami me sourit puis je remarque que la fille s’est éclipsée. Je fixe finalement le panneau à la recherche de notre direction.
 
**********
 
— Mais sérieusement, Sébastien, pourquoi tu as poussé ce couple ?
— Cette fille m’a amusé, à la voir sautiller sur place. Et puis, on pouvait rien lire nous non plus, c’est toi-même qui te plaint qu’on va être en retard, argué-je.
Paul esquisse un sourire, je sais qu’il est d’accord avec moi. Nous pénétrons dans l’amphithéâtre. Je scanne la pièce à la recherche de Marie ou Tatiana. À la place, je découvre la jolie étudiante du hall. Poussé par une envie de me divertir un peu, je décide de la rejoindre.
— Tiens, mais c’est Blondie ! Oh qu’elle est charmante, elle fait comme si je n’étais pas là, désolé, chérie, mais il en faudra plus pour moi.
— Séb, arrête de l’embêter !
Merveilleux, Paul à la rescousse ! Je l’écoute faire son baratin à la fille et je lui fais un doigt d’honneur.
L’énergumène, il t’emmerde, Paulo !
J’entends finalement sa voix et son prénom : Elena. Elle est trop occupée à écouter mon ami, alors j’en profite pour m’installer à côté d’elle. Oui, cette fille me plaît bien et puis, j’en ai rien à foutre de ses putains de P.A.C.E.S 2 . J’attends sa réaction, je parie pour un coup sur la tête ou elle va continuer à m’ignorer. Je compte à rebours jusqu’à cinq. Elle m’adresse un regard noir. J’éclate de rire.
Mignonne, mais prévisible.
Les filles arrivent soudain et Marie mets son grain de sel puis Paul en rajoute. Ils ne vont pas me faire chier en duo quand même ?
— Et moi je t’emmerde, vieux, déclaré-je en lui balançant la gomme d’Elena dans le visage.
Tatiana et Marie ont l’air de déjà bien s’entendre avec la nouvelle. J’ai peur qu’ils l’adoptent tous… Remarque, elle me distraira, elle est marrante dans son genre casse-couille.
Tout à coup le professeur arrive et Miss Perfection vient d’avoir un orgasme sur place, elle se redresse, tout sourire. Bordel, je sens que la matinée va être longue. Je m’en fous, c’est le premier jour et puis Kat m’a épuisé une bonne partie de la nuit, j’ai besoin d’une sieste !
— Réveillez-moi quand c’est l’heure de déjeuner.
Marie me balance des boulettes de papiers. Je sais que si je réplique, elle va en faire des tonnes, je n’ai pas l’énergie pour ça pour l’instant. Je change alors de position et croise les yeux de Blondie. Son air outré me fait perdre toute colère pour ma meilleure amie, je lui adresse un clin d’œil. Ouais, j’en ai rien à foutre des cours, chérie. Une pensée me vient soudain à l’esprit, si cette fille reste dans mon entourage, je pense que l’année sera intéressante et puis, je ne vais pas le nier, elle est plutôt jolie. Mes lèvres s’incurvent avant que je ferme les yeux.
 
 
Chapitre 2
AMOUREUX ?
 
D’un dernier mouvement de hanches, je pousse un râle avant de retomber la tête sur la poitrine de Kat. Elle caresse mes cheveux un instant puis je la sens qui gesticule alors je m’écarte d’elle. Me débarrassant de ma capote, je la jette dans la poubelle à côté du lit, cette nana ne range jamais rien, elle déborde de paperasse comme de cartons d’emballage.
— Tu bouffes ces horreurs, me moqué-je, en apercevant un sachet micro-onde de riz ou de recomposition de riz.
Elle hausse les épaules et tire une latte sur sa clope.
— Tu sais, passer ta semaine ici ne va pas arranger les choses avec ton père.
— Je t’emmerde, chérie !
Elle joue avec ses ongles puis me propose une cigarette. J’adore cette fille, elle ne me prend jamais la tête comme Mar ou Paul. Mon père est un connard et je n’ai pas à me justifier de quoique ce soit, ils ont toujours du mal à le comprendre.
— De toute façon, ce n’est pas mon problème, ajoute-t-elle, en feuilletant un magazine.
Je la regarde longuement, elle est toujours nue sur le lit, à fumer, sa chevelure brune tombe en cascade sur ses épaules. Elle a un charme hypnotique et elle est une des rares personnes que je respecte autant que mes potes. Je ne compte plus le nombre de fois où elle m’a laissé habiter ici.

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