Métas Ghost 6

Pierrette Lavallée

Description

Ankhara est une survivante. Elle mène une vie paisible à Heverlia, mais désire beaucoup plus. Son souhait : que les métamorphes recouvrent leur place dans la société et puissent cohabiter avec les humains.

Elle va tout faire afin d'y parvenir.

Pour s’infiltrer dans le monde extérieur, elle a besoin d’être protégée et c’est Ikko qui décide de l’accompagner. Cependant, le Méta Ghost est poursuivi par les yakusas, qu’il a trahis autrefois, et, s'ils le retrouvent, il mourra.

Ikko va devoir affronter son passé et, tout comme Ankhara, se battre pour être libre.

Sujets

• Fantastique
• Romance fantastique
• Romance
• Romance paranormale
• Toute la romance
• Littérature
• Paranormal
• Fiction
• Yakuza
• Métamorphe
• Drake
• Vengeance
• Meute
• Sicilian Mafia
• Cosa nostra

Informations

• Publié par: Éditions Sharon Kena
• Date de parution: 26 mai 2021
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782819106975
• Langue: Français

Extrait

Lavallée Pierrette


Ikko


Métas Ghost tome 6
Du même auteur aux Editions Sharon Kena
Les cow-boys lovers
La malédiction tsigane, tome 1 à 5
Sous le masque des apparences
Défis entre amies l’intégrale
Un rôle sur mesure
Les Warriors, tome 1 à 8
Lever de rideau
Flics de mon cœur, l’intégrale
Une doublure imparfaite
Représentation théâtrale
Saison féerique, tome 1 à 4
Let me die
Let me cry
Sombre vengeance 1, Kyle
The Savages of the Hell l’intégrale
Sombre vengeance 2, Nolan
Fighters Family, tome 1 à 5
Un passé à effacer (avec Aurélie Lavallée)
Les rapaces tome 1 à 5
Les Black Devils tomes 1 et 2 (avec Aurélie Lavallée)
Tailored events tome 1 à 3
Raison ou passion
Métas Ghost tome 1 à 5
Chocolat/Vanille
Une sœur à séduire
Un mauvais Dieu
L’Enfer est en moi
Un Noël pour tout changer
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© 2021 Les Editions Sharon Kena
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Remerciements
Les remerciements ne sont pas toujours faciles à rédiger. On a toujours peur d’oublier quelqu’un, d’omettre de nommer un blog, de zapper un ami ou même encore de froisser un membre de la famille qui n’aurait pas été sur la « liste ».

Cependant, il y a des personnes que je ne peux que remercier :
– Tout d’abord ma famille qui me soutient depuis mes débuts et mes anges là-haut qui veillent sur moi.
– Cyrielle Walquan, mon éditrice, qui m’a donné ma chance, qui est enthousiaste à chaque ouvrage que je lui propose. Sans elle, vous n’auriez jamais eu la chance de me lire.
– Merci également aux illustratrices qui parviennent toujours à comprendre mes idées et à les retranscrire afin de vous proposer des couvertures magnifiques.
– Merci également aux correctrices, car, sans elles, vous auriez le droit à beaucoup d’erreurs.

Amis lecteurs, je vous aime et je vous remercie pour vos messages, vos compliments, vos remarques, vos avis. C’est pour vous que je continue, pour vous que j’écris.
Merci à vous tous qui tenez ce livre entre vos mains.
Table des matières
Du même auteur aux Editions Sharon Kena
Remerciements
Table des matières
PROLOGUE
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
CHAPITRE 26
CHAPITRE 27
CHAPITRE 28
ÉPILOGUE
PROLOGUE
La poignée de dirigeants qui restaient dans la salle de conférence se lança un regard entendu.
C’était la fin.
Leur fin…
Eux qui étaient persuadés d’avoir la situation sous contrôle étaient obligés d’admettre que ce n’était plus le cas. Leurs opposants gagnaient de plus en plus de points et les métamorphes avaient le vent en poupe.
Ils avaient œuvré depuis des décennies pour les annihiler et, à présent, c’étaient eux qui se retrouvaient à devoir se défendre, à rendre des comptes.
Il ne leur restait plus qu’à attendre la mise à mort. De chasseurs, ils étaient devenus le gibier.
CHAPITRE 1
Les bras croisés, impassible, Ikko observait Ankhara qui s’entraînait sur le tatami.
– Relève ton coude, ton poignet est trop mou ! déclara-t-il.
Elle rectifia sa position sans un mot et recommença son enchaînement sans même chercher à marchander une pause avec Ikko. Ils étaient dans la salle depuis des heures, pourtant, pas une fois elle n’essaya de se défiler. Elle avait besoin d’être forte, de reprendre sa vie en main.
– C’est bon ! s’exclama Ikko. On s’arrête là pour aujourd’hui !
Ankhara poussa un soupir de soulagement et s’affala sur le tapis, en étoile de mer.
– Je ne peux plus bouger, j’ai l’impression de peser une tonne !
Ikko l’observa longuement sans un mot. Comment pouvait-elle dire une chose pareille ? Elle était mince, avec une taille fine et de longues jambes qui s’étaient joliment galbées depuis qu’il l’entraînait. Son ventre plat s’était raffermi et ses bras n’étaient plus aussi mous qu’autrefois.
– Dis-toi qu’il s’agit d’une tonne de muscles, pas de graisse, déclara-t-il sobrement.
La jeune Coréenne se retint pour ne pas lever les yeux au ciel. Ikko n’avait aucun sens de l’humour. Elle posa la main devant sa bouche pour bâiller et esquissa un geste pour se redresser, mais une violente crampe lui vrilla la cuisse. Elle poussa un petit cri, puis se rallongea en tendant la jambe, les orteils pointés à l’avant afin d’étirer son muscle.
– Quels sont les trois points que j’ai énoncés lorsque nous avons commencé les entraînements ? demanda son coach d’une voix ne trahissant aucune émotion.
– Échauffement, exercices, étirements, soupira-t-elle.
– Et qu’as-tu omis ?
– Les étirements, tu es content ? s’exclama-t-elle.
Il exhala un petit soupir et s’avança vers elle. Doucement, il lui saisit la cheville et l’aida à atténuer la douleur, mais voyant que, de toute évidence, le muscle était trop contracté, Ikko y posa les mains, tentant de le dénouer.
Ankhara retenait son souffle. Son pied était à présent posé sur l’épaule de son entraîneur tandis que ses doigts lui pétrissaient la cuisse, à quelques centimètres seulement de sa féminité qui se mit à palpiter. Son souffle se bloqua dans sa poitrine. Elle était choquée de ressentir un tel trouble, surtout après tout ce qui lui était arrivé lors de son emprisonnement. Elle ferma les yeux pour ne pas croiser le regard d’Ikko, pour qu’il ne puisse prendre conscience de son émoi.
Jamais il n’aurait dû lui venir en aide. Voilà à quoi pensait Ikko en massant la jambe d’Ankhara. Il devait faire preuve d’un sang-froid incroyable pour ne pas frôler les lèvres intimes de la jeune femme qui se devinaient à travers son legging.
– Ça va mieux ? s’enquit-il.
Il espérait que sa voix ne trahissait pas le désir qu’il ressentait pour elle.
– Oui, je vais pouvoir me redresser à présent.
Il reposa sa jambe avec douceur sur le sol et lui tendit les mains. Elle ne pouvait plus l’éviter. Leurs regards se croisèrent et elle retint son souffle à nouveau. Les prunelles sombres d’Ikko étaient incandescentes, brillaient d’un tel feu qu’elle comprit aussitôt qu’il éprouvait le même trouble qu’elle.
Elle posa le bout de ses doigts sur ses paumes et s’abandonna à lui lorsqu’il la remit sur pieds avec facilité, comme si elle ne pesait pas plus lourd qu’une plume. Elle trébucha et se retrouva plaquée contre son torse fort, solide. Elle entrouvrit les lèvres, émit un léger gémissement, mais Ikko la repoussa sèchement.
– Fais tes étirements, et correctement cette fois, déclara-t-il. Ensuite, prends un bain chaud et n’oublie pas de te nourrir de façon saine et de ne pas boire d’alcool.
– Oh, ça va, Ikko, je ne suis pas une gamine ! s’écria-t-elle, exaspérée.
Il la détailla de la tête aux pieds, et les coins de ses lèvres se redressèrent légèrement, comme s’il allait se mettre à sourire, mais ce devait être une illusion d’optique, car il recouvra son impassibilité coutumière.
– Je ne suis pas aveugle, énonça-t-il toutefois à sa plus grande surprise.
Et, sur ces paroles, il quitta la pièce, la laissant tremblante à la fois de désir et de peur. Et si elle n’était plus capable de s’offrir à un homme ? Et si les cicatrices qui gravaient sa chair le rebutaient ? Elle poussa un petit soupir d’exaspération, puis tapa rageusement du pied. Elle inspira et expira profondément, puis s’installa au milieu du tatami pour faire ses étirements. Au bout d’un moment, elle se sentit mieux dans son corps, mais également dans son esprit.
Elle glissa une serviette de toilette autour de son cou, enfila son coupe-vent et prit la direction du logement qu’elle partageait avec l’une des Métas Ghost, même si cette dernière n’était présente que très rarement.
Et, en effet, lorsqu’elle pénétra dans la pièce principale, elle remarqua que Swiffie n’était pas là, et qu’un mot était posé sur la table. Ankhara n’avait pas besoin de le lire pour savoir ce qui y était noté : « Salut, tu as la maison pour toi toute seule, rencard ce soir. » Non pas que la jeune femme ait un petit ami régulier, mais les métamorphes avaient le contact facile. Ils avaient besoin de se toucher, d’avoir des relations intimes et Swiffie ne s’en privait pas, d’autant que les femmes étant peu nombreuses, les demandes étaient importantes.
Ankhara se laissa tomber sur le canapé et secoua la tête. Ça faisait près de dix mois qu’elle avait été libérée, qu’elle vivait à Heverlia et, si son animal rêvait d’être entouré des siens, si elle-même avait envie d’être étreinte avec douceur, elle se tenait à l’écart, parvenant à peine à donner les rênes à son double lorsqu’il souhaitait émerger.
La pendule accrochée au mur fit entendre son « ding » et la jolie brune réalisa, effarée, qu’il serait bientôt temps pour elle de se rendre au réfectoire. Elle se précipita aussitôt à l’étage, prépara de l’eau chaude pour son bain, y ajouta quelques pincées de plantes aromatiques puis se déshabilla dans le même mouvement. Elle n’attendit pas que la baignoire soit pleine pour s’immerger et exhala un soupir de bien-être en s’étendant avec volupté. Elle y resta un bon quart d’heure, puis se leva, le corps ruisselant, et s’enveloppa dans un immense peignoir.
En général, tous les membres d’Heverlia utilisaient