Missing (you)
199 pages
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Missing (you) , livre ebook

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Description

Nom de code : Opération Canopée
Lieu : la zone des Trois Frontières
Objectif : récupérer l’otage saine et sauve.
Une mission de routine pour moi, Fallon Mills, membre d’une unité d’élite des Navy SEAL... si la prisonnière en question n’était pas mon ex, Riley Robertson.
Nous n’aurions jamais dû nous rencontrer, elle, l’héritière d’un empire pétrolier, et moi, l’étudiant boursier. Nous n’aurions pas dû nous aimer jusqu’à nous déchirer.
Jusqu’à nous séparer.
Dix ans plus tard, aucun de nous ne semble prêt à pardonner à l’autre son silence. Entre rancune tenace et attirance interdite, si nous voulons survivre dans cette jungle hostile, il nous faudra pourtant affronter nos démons, passés comme présents.
Une ultime bataille pour, peut-être, enfin nous retrouver.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 octobre 2021
Nombre de lectures 42
EAN13 9782379932564
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

MISSING (YOU)
 
 
 
 
 
 
 
Chlore SMYS
 
 
 
 
 
 
 


L’auteur est représenté par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : Missing (you)
Auteur : Chlore SMYS
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal octobre 2021
 
Couverture © Black Ink Éditions
Réalisation Juliette BERNAZ
Crédits photos : Unsplash
ISBN 978-2-37993-256-4
 
Black Ink Éditions
27 rue Vivonne - 17220 La Jarne
Numéro SIRET 840 658 587 00026
 
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
 
 
 
 
 
 
 
À Marie Delpech-Mills
et tous ses bébés imaginaires.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un homme, au pire au mieux perdu
Un homme, c’est quoi, je sais pas, je sais plus
Regarde-moi dans les yeux, qu’est-ce que tu vois
Dis-moi, un homme, c’est quoi, un homme, pour toi ?
 
Extrait de Un homme , Jérémy Frérot
 
 
 
 
Table des matières
01. Opération Canopée
02. On ne se reverra jamais, Cutie Pie
03. Personnel et confidentiel
04. Tu feras que sauter des culs de trafiquants cette semaine
05. Chez les Mills, on n’a pas d’argent, mais on a des valeurs
06. Est-ce que le Wallmond Country Club a un sauveteur pour les sauveteurs ?
07. Juste un Navy SEAL
08. Comment tu ferais pour conquérir Riley ?
09. Tente ta chance
10. Chaos-1
11. Un mot doux, un bisou, et on oublie tout
12. Tu ne risques rien
13. Je ne refuserais pas un guide pratique
14. Pathétique d’en être encore là
15. Danserais-tu avec moi si je te le demandais ?
16. Amis ou ennemis ?
17. À en devenir fou
18. Je vais réussir à buter mon ex
19. Tu veux qu’on se sépare ?
20. Est-ce que tu l’aimais, au moins ?
21. J’ai tellement peur
22. Mes plus beaux souvenirs, je te les dois
23. Je veux un miracle
24. Ce que font les hommes qui partent à la guerre
25. Juste pour le plaisir de savourer cette victoire inutile
26. Tu es mon héroïne, Riley ex-Robertson
27. Même cet imbécile de Sawyer s’en est mieux sorti
28 Je n’aime pas quand on se chamaille
29. Ça vient avec le job
30. Seize heures
31. Je crois pas que cette histoire se prête au sarcasme, Cutie Pie
32. Aussi grand qu’une boîte à chaussures
33. Comme dans le dessin animé
34. Le meilleur reste à venir
35. J’espère que Mills a honoré sa réputation
36. The only easy day was yesterday
37. Voici la fabuleuse histoire de Riley, la reine du lycée, et de Fallon, le boursier qu’elle n’aurait pas dû croiser…
38. J’ai tourné la page
39. Patiente pas à côté de ton de téléphone
40. On peut encore sauver notre histoire
41. Comme un putain de bleu de dix-huit ans
42. Si, j’aurais dû refuser
43. Faudra que tu te mettes d’accord avec toi-même un de ces quatre
44. Ainsi soit-il
45. Mission échouée, je répète, mission échouée
46. Je ne veux pas te perdre
47. Des complications ?
48. Tu es injuste, Cutie Pie
49. On ne peut pas être maudits à ce point
50. Un cratère à la place du cœur
51. Ça coûte rien de demander
52. Parfois, on perd
53. Souviens-toi que je t’aime
54. Choisis ce qui te rend heureux
55. Ça ne s’arrête pas, putain !
Épilogue
Remerciements

 
01. Opération Canopée

Dam Neck Annex – Virginia Beach, Virginie – De nos jours
Une odeur de poudre emplit le hangar, le staccato des armes tambourine dans mon crâne à travers mon casque. Dehors, un soleil automnal inonde le camp d’entraînement d’Hampton Roads. Ses rayons ne percent pas la vitre de notre terrain de jeu. Du moins, pas assez pour vaincre la poussière de nos balles ricochant sur le bois des meubles, le carton des mannequins, la tôle des cloisons. Une nouvelle silhouette surgit derrière une porte, je n’ai qu’un millième de seconde pour décider si elle est amie ou ennemie.
Exercice ou pas, un SEAL n’a pas droit à l’erreur. Jamais.
Ennemi . Jeune, trop jeune, ennemi quand même.
Cette fois, je l’abats, d’un seul tir, parfaitement ciblé au centre de son front. Propre et net.
Pas comme lors de la dernière mission…
— Tous les assaillants neutralisés, grésille la voix de Delacruz, notre commandant, dans la radio. Bon travail. Rendez-vous à onze trente, salle B14.
Aussitôt, un autre genre de brouhaha rugit dans la pièce : celui de six armoires à glace s’ébrouant pour se libérer de leur équipement de protection. Nous venons d’exploser trois portes, de vider plusieurs chargeurs, de buter pour de faux une dizaine de présumés terroristes, et nous partons vers la salle de douche, en blaguant et riant, telle une équipe de foot universitaire. Le contraste entre nos visages fermés, concentrés pour ne pas toucher l’un des nôtres, puis la légèreté de la routine est saisissant.
Sous le jet, je savonne ma peau hâlée pour en retirer les stigmates de la matinée. Au fil des années, elle s’est couverte de marques, plus ou moins volontaires. Pas besoin de tenir un journal, quand votre épiderme retient pour vous chaque élément important de votre biographie.
Des dates dont je veux me souvenir, sous la grenouille squelette, ce tatouage aussi iconique que notre trident et que nous arborons presque tous en hommage à ceux qui nous ont quittés trop tôt. Puissent-ils reposer en paix.
Des phrases qui m’ont empêché de sonner la cloche, d’abandonner, en dépit de la fatigue, du froid, du découragement.
Quelques cicatrices aussi : la moindre faute se paie cash dans ce métier.
Une serviette autour des hanches, une seconde séchant mes cheveux châtains trop longs, aux boucles rebelles, je rejoins Easton et les autres afin d’enfiler un uniforme propre.
— Salle B14, hein, Dean ? apostrophe-t-il notre lieutenant.
— Oui. Dans moins de… six minutes. Je me dépêcherais, si j’étais vous.
— Peut-être que c’est juste pour débriefer l’exercice, propose Tyzee de sa voix de baryton.
— Dans la salle de conférence ? glousse River. Non, il l’aurait fait ici. Le commandant adore nous engueuler quand on est à poil.
— On repart en mission ?
Ma question arrache un soupir à Dean, notre chef d’escadron. Trois semaines que nous sommes rentrés, après un déploiement de quatre mois en Afghanistan. Trois semaines, c’est peu. Ou beaucoup, selon le point de vue. Le mien est limpide : je m’emmerde à Virginia Beach. Les entraînements comme aujourd’hui, les bières au Skillfull Fish , les nuits dans un lit douillet, après avoir sauté la première meuf qui passait par là, me lassent vite. Croupir sur place, en sécurité, n’est pas dans mon ADN. Ainsi que le souffle mon surnom, Discord, je m’épanouis dans le conflit. Dix ans d’armée m’ont appris à fermer ma grande bouche, même si je reste celui qui l’ouvre quand il ne faut pas.
Celui qui se jette dans la gueule du loup, même quand il devrait fuir.
— J’en sais pas plus que vous, les mecs, élude Dean. Le patron nous réclame, alors on y va.
— Ma femme va me tuer avant que l’avion décolle, ricane Pedro en fermant son casier.
Tyzee accroche sa sempiternelle paire d’Oakley à sa poche, abat sa large paume sur l’omoplate de son camarade.
— Tu t’ennuierais sans les missions surprises. Tu te plains toujours, mais on sait tous que t’adores ça, au fond.
En ordre dispersé, nous traversons les couloirs à la peinture crème écaillée et aux briques rouges usées par le temps, franchissons la simple porte de bois sombre pour nous installer autour de la table, les yeux rivés sur l’écran blanc. L’air crépite d’énergie mal contenue tandis que les six membres de l’escadron Chaos et leur support logistique attrapent chaises, bloc-notes et crayons. Ma queue frétille autant que celle de Reaper, assis au pied d’Easton, son maître. Comme le chien spécialiste en explosifs, j’ai hâte de reprendre les armes, de défoncer des chambranles ou des sales types.
Le commandant Delacruz, notre officier supérieur, se racle la gorge ; Stokes chipote sur son ordinateur. Un bouton du chemisier de notre Miss CIA a sauté, dévoilant son décolleté plus qu’elle ne l’a prévu.
— Quelle déception, soufflé-je dans l’oreille de River, assis devant moi. J’imaginais qu’elle portait un truc classe, au moins de la dentelle…
— Discord, tu sais que c’est mal de reluquer ses collègues ?
— Parce que toi t’as pas les yeux sur son soutif peut-être ? À d’autres !
— Mills, Hoffman, des biscuits, un café ? Vous le dites si je vous dérange !
Delacruz nous torpille du regard, River et moi adoptons une mine penaude de circonstance. Dans mon dos, j’entends Dean étouffer un rire moqueur. Pourvu qu’il ne décide pas de nous rebaptiser «   Nichon gauche   » et «   Nichon droit   ». Je crois que je préfère encore Discord…
— Donc, opération Canopée, reprend le commandant. Presque de la routine pour vous : récupération d’otage en milieu hostile.
— Où et combien ? demande Tyzee, sa voix placide et grave résonnant dans la salle.
— Moins de cent kilomètres de Foz do Iguaçu, répond l’agent Stokes. Une seule personne à sauver.
Un bref instant de flottement suit la déclaration d’Everly, pendant lequel nous échangeons des regards perplexes à travers la pièce. OK, notre équipe, qui appartient à la célèbre Team Six 1 , intervient souvent pour récupérer les brebis américaines égarées aux mains ennemies. OK, on parle d’une des zones les plus dangereuses de la planète. Le Brésil demeure une nation amie, nous n’envoyons pas de soldats surentraînés en mission clandestine chez nos amis.
D’habitude.
— Puisque personne n’ose le faire, je vais poser la question qui fâche, lâché-je. Pourquoi nous ? T’as pas besoin d’une équipe d’élite pour ça.
— Je suis enchantée d’entendre que tu es surqualifié pour cette mission, Discord, puisque l’échec n’est pas une option : l’amiral Lewis lui-même a accordé le feu vert à votre départ immédiat. Je m’attends donc à ce que ce soit du gâteau. Je ne vous ferai pas l’affront du topo sur l

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