Mon plus beau cadeau

L.N. Nikita

Description

Mais qu’est-ce qui m’a pris d’accepter ? Bien sûr, je ferais n’importe quoi pour ma meilleure amie, mais passer une soirée entière avec le pire cauchemar de mon adolescence n’était pas vraiment ce que j’avais prévu pour les fêtes. Pourtant. Et s’il pouvait être plus que cela ? S’il pouvait être mon plus beau cadeau cette année ?

Sujets

• Romance
• LGBTQ+
• Gay
• Fiction
• LGBTQ+
• Gay (disambiguation)
• Romans de genre
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Romans sentimentaux
• Romans d'amour

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 05 décembre 2019
• Nombre de lectures: 83
• EAN13: 9782376766865
• Langue: Français

Extrait

Publié par JUNO PUBLISHING 2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt Tel : [phone] Siret : 819 154 378 00015 Catégorie juridique 9220 Association déclarée http://juno-publishing.com/ Mon plus beau cadeau Copyright de l’édition française © 2019 Juno Publishing Copyright © 2019 L.N. Nikita Relecture et correction par Valérie Dubar, Sandrine Joubert Conception graphique : © Francesca Webster

Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans l es endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre dema nde d’information, merci de contacter Juno Publishing : http://juno-publishing.com/

ISBN : 978-2-37676-686-5 Première édition : décembre 2019

Édité en France métropolitaine

Table des matières Avertissements Remerciements Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 À propos de l’Auteur Résumé

Avertissements Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés d e façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence. Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.

Remerciements

À ma Béné pour sa disponibilité et ses précieux conseils. Passe de joyeuses fêtes ma belle.

MON PLUS BEAU CADEAU

L.N. NIKITA

Chapitre 1 — Arrête de bouger, soupirai-je. — Je n’ai pas bougé, se défendit-il. Je me décalai de mon chevalet pour lui lancer un regard agacé. — Certaines parties de ton corps ont bougé, insista i-je en indiquant son bassin avec mon pinceau. — Oh ça, s’amusa-t-il. — Je croyais que tu étais un professionnel. — J’ai juste dit que je l’avais déjà fait, se défendit-il. — Et cela t’arrive souvent de… bouger comme ça ? Un sourire coquin se dessina sur son visage. Bon d’accord, il était canon. Ce n’était pas pour rien que je l’avais choisi. Lila allait l’adorer. — Ce n’est pas de ma faute, se justifia-t-il. Je suis à poil devant toi. — C’est le principe du nu, répondis-je en tentant de cacher mon amusement. — Ne me fais pas croire que je suis le premier mec qui bande en posant nu pour toi. — Je peux t’assurer que c’est une première, souris-je parce qu’il était adorable. De nombreux étudiants et étudiantes acceptaient de poser nus pour les classes d’art ou les professionnels comme moi. C’était un job simple et assez bien payé. J’avais vu beaucoup d’hommes nus se dévoiler sous mon pinceau, y compris depuis que je n’étais plus étudiant moi-même et je les trouvais à croquer. Mais très honnêtement, ce genre de situation ne m’était jamais arrivé. Lorsque j’étais étudiant, j’aurais sans doute rougi, mais j’avais trente et un ans et j’étais simplement amusé. — Mec, tu es carrément torride, cela fait deux heures que je prends la pose et que je pense à des trucs dégoûtants pour ne pas bander, mais tu as fait ce truc avec ta bouche. — Je n’ai rien fait avec ma bouche, répliquai-je impassible. — Si, tu as fait ce truc. — Je n’ai fait aucun truc. — Tu as tordu ta lèvre inférieure. — Ce n’est pas un truc. — C’est complètement un truc. C’était chaud et je n ’arrivai plus à penser à des choses dégoûtantes. — Lam, soupirai-je. Je dois absolument finir ce tableau. C’est un cadeau pour une amie. Pour Noël. Et je dois encore le faire encadrer. Donc s’il te plaît, fais abstraction de mes « trucs » et du fait que je sois, de toute évidence, torride. Et contrôle ton anatomie. — Je connais un moyen efficace de la faire redescendre, déclara-t-il d’une voix aguicheuse. — C’est tellement éloigné du professionnalisme, soupirai-je en reprenant ma peinture. Je n’avais qu’à le peindre comme cela après tout. J’étais sûr que Lila apprécierait encore plus. — Je n’ai jamais dit que j’en étais un.

— « Modèle sérieux et professionnel cherche classe d’art ou artiste indépendant pour heures de poses. Nu intégral accepté. » C’est ce qui est écrit dans ton annonce. — On devrait baiser, lâcha-t-il. — Cela n’arrivera pas. — Je suis carrément sûr que tu es une bombe au pieu. Je lui lançai un regard noir par-dessus ma toile. — Tu n’en sauras « carrément » rien, parce que nous ne le ferons « carrément » pas. Nous le fîmes carrément. Il se laissa retomber sur le dos, le souffle court. — Je savais que tu serais une bombe, soupira-t-il. Je ne répondis pas, mais le regardai avec amusement . Les petits minets étaient tellement délicieux. — Je peux utiliser ta salle de bain ? — Je t’en prie. Nous avons cette peinture à achever. — Il me tarde de poser nu pour toi, dit-il avec un mouvement suggestif des sourcils. — Tellement pas professionnel, soupirai-je en me laissant aller sur mon oreiller. Mon téléphone sonna alors que je reluquai son magnifique postérieur s’éloignant vers le fond de mon appartement. Je souris instinctivement au nom qui s’affichait sur l’écran. — Salut ma chérie. — Qu’est-ce que c’est que cette voix ? me répondit-elle immédiatement. — Quelle voix ? — Ça alors, petit coquin, tu viens de prendre ton pied. Ce n’était même pas une question. Comment faisait-elle pour… — Carrément pas, lâchai-je sans m’en rendre compte. — Oh mon Dieu ! s’exclama-t-elle avec théâtralisme. Ça sent le petit minet ici. — Je ne me suis pas envoyé en l’air, mentis-je just e pour qu’elle arrête avec son truc paranormal de le reconnaître à ma voix. — Il s’est carrément envoyé en l’air, cria Lam suffisamment fort pour être entendu par Lila. Celle-ci éclata de son rire profond qui mettait tous les hommes à ses pieds. Je soupirai. — Il y a une raison pour laquelle tu me tourmentes si tôt dans la journée ? — Est-ce que je viens de te faire descendre de ton nuage post-orgasmique, poussin ? demanda- t-elle de sa voix boudeuse. Elle était vraiment très forte. — Lila ! grondai-je. — Déjeunons ensemble. Lam se glissa sur la méridienne sur laquelle il avait posé et s’étira de tout son magnifique corps d’étudiant sexy avant de me lancer un sourire aguicheur. — Je dois faire de la peinture, répondis-je en contemplant le corps qui m’avait si bien recouvert

quelques minutes plus tôt. Tellement de peinture. — Es-tu en train de reluquer ton coup d’un soir ? — Nous sommes le matin, réfutai-je bêtement. — Je ne vois vraiment pas le rapport. — Écoute, je dois absolument finir une peinture. — Attends ! Ne me dis pas que tu as couché avec ton modèle ! — Je n’ai pas couché avec mon modèle. — Carrément, répliqua ledit modèle à l’autre bout de la pièce. — Ce n’est pas très professionnel, jugea ma meilleure amie. — Je ne te le fais pas dire. — Dîner chez Zalento ce soir ? proposa-t-elle. — Bien sûr. — Dix-neuf heures. À ce soir poussin. — À ce soir. Je raccrochai et me dirigeai directement vers la douche. J’avais un cadeau à finir.