My lovely boyfriend
336 pages
Français

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My lovely boyfriend , livre ebook

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Description


Et si l’histoire de votre vie était aussi colorée que le whisky, et non pas aussi claire que de l’eau de roche ?


Fraîchement emménagée dans l’appartement de Jamie Campbell, Alix Deroy vit une vie paisible aux côtés de ce dernier. Son diplôme bientôt en poche et l’année universitaire étant pratiquement terminée, elle accepte, non sans appréhension, la proposition de son petit ami : partir en Écosse pour les vacances, afin de rencontrer sa famille.


Mais c'est sans compter sur un arrêt à Londres cauchemardesque, une ambiance glaciale qui règne entre Jamie, son père et ses frères, ainsi qu’une... ex envahissante. Dont, visiblement, le seul but est de récupérer Jamie à tout prix.


Au milieu de ce chaos, Alix, arrivera-t-elle à se faire une place au sein du clan Campbell ?


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 novembre 2022
Nombre de lectures 19
EAN13 9782376526971
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Titre de l'édition originale : My Lovely Boyfriend
Copyright © Butterfly Editions 2022

Couverture © Butterfly Editions - Depositphotos
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-697-1
Dépôt Légal : novembre 2022
20112022-1930-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com
Emilia Robinst
My Lovely Boyfriend



ISBN : 978-2-37652-697-1

À Iris, ma petite fée,
Puisses-tu trouver ta propre voie et devenir cette jeune femme forte et libre que j’espère tu seras…
1



Alix
Paris, France.
Mars 2017.

Je dévale les marches râpeuses du métro en écoutant d’une oreille un peu distraite les fabulations de Ludivine au sujet d’une de nos profs. D’accord, madamee Schwartz a des manières un peu rudes et adore balancer des craies sur les étudiants lorsque l’on devient trop bruyants, il n’empêche qu’elle reste une bonne enseignante. Moi qui ne connaissais rien à la sérigraphie au début de l’année, j’ai vite rattrapé mon retard grâce à la pédagogie aiguisée de madame Schwartz. Bon, il est vrai aussi que je n’aurais pas dû avoir cette matière ce semestre… Maintenant, ce n’est pas moi qui ai décidé de changer tout le programme d’Art Industriel aux Beaux-Arts. Au bout du compte, je refais mon année sans vraiment en refaire une !
— Je ne vois pas à quoi ça nous sert de comparer la sérigraphie américaine à celle européenne, se lamente Ludivine en se rongeant les ongles.
Elle me lance un regard perplexe par-dessus ses lunettes à motif écaille, attendant que je partage sa lamentation. Malheureusement pour elle, je prends la défense de notre prof, ce qui l’horripile. Un sourire discret se dessine sur ma bouche alors que je l’observe à la dérobée.
Ludivine Émile est inscrite au même programme que moi, et dès les premiers jours, nous avons sympathisé. Elle semblait perdue sur les bancs des Beaux-Arts, elle qui avait étudié le dessin conceptuel à l’ENSA de Dijon. J’avais fini par aller la voir pour lui demander si elle avait besoin d’aide, ses mains vissées à un vieux plan de l’école qu’elle tordait dans tous les sens. Ses grands yeux verts s’étaient illuminés lorsque je l’avais accompagnée à la salle qui nous était réservée.
Mais après six mois passés à vivre la vie d’une Parisienne, la petite Dijonnaise, gentille, serviable, a pris du poil de la bête. Sa timidité, tout comme sa candeur, a été balayée par un raz-de-marée de préjugés et d’humeur maussade, transformant la charmante Ludivine en une fille aigrie que j’ai de plus en plus de mal à supporter.
— À lundi, Alix, me lance-t-elle en agitant sa main devant mes yeux tandis que la porte du métro se referme entre nous.
Je lui adresse un petit signe de la main à mon tour, mes yeux scrutant, sur le tableau électrique, les dernières stations qu’il me reste. Ludivine vit à Notre-Dame-de-Lorette, dans un petit appartement qu’elle partage avec deux colocataires. C’est seulement quatre stations avant la mienne. Nous avons pris l’habitude de rentrer ensemble après les cours, chaque lundi et vendredi. Les autres jours de la semaine, je descends à Saint-Lazare pour donner mes cours d’anglais à des collégiens… si l'on m’avait dit, il y a quelque temps, que j’allais troquer mon tablier de serveuse aux Petites Toupies contre le chemisier blanc de prof, je ne l’aurais jamais cru !
D’ailleurs, si les cours de soutien ont été prometteurs ces derniers mois, le début a été catastrophique. Pour commencer, je n’avais jamais enseigné auparavant. Ensuite, je n’avais pas du tout la tête à expliquer la différence entre BE et BE+ING à des gamins de douze ans alors que j’avais moi-même l’impression d’en avoir quinze. Car, il faut l’avouer, la moindre de mes cellules était concentrée sur ma petite histoire d’amour naissante avec Jamie.
J’ai passé les trois premiers mois de notre relation à vivre sur un petit nuage, transportée par une horde de rossignols. Puis, à un moment, en novembre, après avoir passé vingt-quatre jours consécutifs chez lui, on s’est dit qu’il fallait siffler les piafs, faire redescendre le nuage et… sauter le pas en s’installant ensemble. Du coup, mon premier chocolat de l’avent, je l’ai englouti sur le canapé de Jamie, entourée de mes cartons et de mes affaires.
La voix off du métro annonce ma station. Je descends sur le quai, en murmurant vaguement des pardons pour me hisser jusqu’à la surface, là où le faible soleil de mars nous gratifie de sa présence printanière.
Sur le calendrier, le printemps est installé depuis quelques jours déjà… Dans la réalité, l’hiver marque toujours son territoire de son givre quotidien et de son dôme cotonneux. À quand les beaux jours ? Je dépéris de ne pas voir le bleu du ciel. Les degrés négatifs, le froid cinglant, j’en fais mon affaire, mais le soleil, ça, c’est crucial.
D’un pas engagé, je remonte la rue Caulaincourt jusqu’au grand portail bleu nuit, au numéro treize. Je bipe mon pass à l’interphone, puis m’engage dans le vestibule pour ouvrir la boîte aux lettres afin de récupérer le courrier. Un tas de factures, en somme.
D’ailleurs, on devrait appeler ça une boîte à factures plutôt qu’une boîte aux lettres. À l’heure d’Internet et des mails, plus personne n’envoie de missives enflammées.
La porte du vestibule claque derrière moi. J’avance dans la courette aux fleurs inexistantes et aux pavés trempés jusqu’à l’escalier. Du coin de l’œil, je jette un regard à l’appartement du rez-de-chaussée. Mon ancien appartement. Mon ancien chez-moi. C’est étrange d’y voir du linge coloré, ou des bandanas, accrochés aux fenêtres.
La nouvelle locataire, Félicia Pinto, est étudiante en psycho. Elle est passionnée de botanique. C’est donc naturellement qu’elle a transformé mon atelier en petit jardin exotique, à la plus grande joie des sœurs Lambert, les propriétaires.
Depuis le début de l’année, l’odeur de terre remplace donc celle de ma peinture, l’étiquette PINTO succédant à celle de DEROY sur la première boîte aux lettres de l’immeuble, la mienne ayant migré juste à côté de celle de Jamie… D’ailleurs, je ne peux m’empêcher de sourire comme une gamine de quinze ans lorsque je vois nos deux noms, côte à côte.
Je suis folle de ce gars, de toute façon. J’ai fini par me rendre à cette évidence. L’avoir perdu une fois a suffi à me botter les fesses pour lui ouvrir mon cœur. Et le résultat m’a subjuguée. C’est encore mieux que dans mon imagination.
Je monte l’escalier en me massant la nuque, encore épuisée par les heures courbées au-dessus de ma table à dessin. C’est la dure loi des redoublants… On nous en demande toujours plus. J’ai à peine le temps de poser le pied sur le palier du troisième étage que Caroline ouvre la porte d’un seul coup, me faisant alors sursauter.
Putain, cette fille est folle !
— Tu m’as foutu la trouille ! m’égosillé-je en retirant l’écouteur de mon oreille droite.
— Désolée, rit-elle en remontant ses lunettes au-dessus de son nez.
Elle porte un jean avec un énorme pull, en pilou-pilou rose bonbon. Ses chaussettes, montées jusqu’aux genoux, sont remplies de motifs licornes. Et après, on ose se moquer de mes fringues Hello Kitty ?!
— J’ai entendu l’escalier grincer. Je savais que c’était toi, j’ai reconnu ton pas. Du coup, je me suis dépêchée de venir ouvrir la porte.
Caroline Meyer… ma chère petite voisine de dix-huit ans qui m’a foutue dans la merde, l’été dernier, en s’imaginant que, parce que Dylan, mon ex-collègue, m’avait embrassée, cela signifiait forcément que nous étions un couple. Couple qu’elle a bien évidemment mentionné devant Jamie à une époque où tout était très instable entre nous deux. Et pour cause… il a eu le courage de m’avouer qu’il m’aimait… pendant que moi, je continuais à flipper comme une dingue, refusant de lui révéler mes propres sentiments. Pas qu’un peu, en plus. Ma déclaration tumultueuse chez Belle de Jour , la boîte de cosmétiques de luxe dans laquelle Jamie gère le département financier, restera à tout jamais gravée dans ma tête.
— Vous êtes toujours d’accord, Jamie et toi, pour garder Curly pendant mes vacances, la semaine prochaine ? me demande-t-elle, suppliante, en croisant ses mains devant elle tout en inclinant la tête sur le côté.
Avec ses deux couettes de chaque côté du visage, on dirait un petit ange de Botticelli.
— Euh… oui, oui, bien sûr ! souris-je.
Shit! 1 J’avais oublié cette histoire. Mais Jamie, en chevalier servant, a accepté… donc on gardera Curly en bons voisins que nous sommes.
— Super, merci ! s’exclame-t-elle en me sautant dessus pour me serrer dans ses bras. Je vous ramènerai tout ce qu’il faut. Sa cage, sa nourriture, ses jouets, son petit plaid.
Son plaid ? Ses jouets ? Mais… c’est un lapin, ai-je envie de rétorquer. Évidemme

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