My wicked game
266 pages
Français

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Description


Elle pense pouvoir lui échapper. Elle représente un défi qu’il compte bien gagner.



Annabelle est sérieuse, discrète et ne sort jamais des sentiers battus. Pour le plus grand plaisir de sa mère.


Adam, barman la nuit, étudiant en musique le jour, est tout ce qu’elle exècre. Tatoué, arrogant, provocateur, mais surtout sexy en diable...


La jeune femme pensait tout contrôler jusqu’au jour où elle se retrouve, un fameux matin, dans le lit du jeune homme. Décontenancée, elle le fuit et croit pouvoir l’oublier.


Jusqu’à ce qu’elle apprenne qu’il est le fils de son beau-père et qu’ils vont devoir cohabiter. Doté d’une ténacité à toute épreuve et peu habitué à se voir refuser les faveurs de la gent féminine, Adam compte bien la faire succomber...



Que la partie commence...



Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 41
EAN13 9782376522713
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Naïs BLH
My wicked game



ISBN : 978-2-37652-271-3
Titre de l'édition originale : My wicked game
Copyright © Butterfly Editions 2020

Couverture © Butterfly Editions - depositphotos
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Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-271-3
Dépôt Légal : Décembre 2020
24122020-1251-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com

TITRE 1 - Anna. 2 - Adam. 3 - Anna. 4 - Adam. 5 - Anna. 6 - Adam. 7 - Anna. 8 - Adam. 9 - Anna. 10 - Adam. 11 - Anna. 12 - Anna. 13 - Adam. 14 - Anna. 15 - Adam. 16 - Anna. 17 - Adam. 18 - Anna. 19 - Adam. 20 - Anna. 21 - Adam. 22 - Anna. 23 - Adam. 24 - Adam. 25 - Anna. 26 - Adam. 27 - Adam. 28 - Anna. 29 - Anna. 30 - Adam. 31 - Anna. 32 - Adam. 33 - Anna. 34 - Anna. 35 - Adam. 36 - Anna. 37 - Adam. 38 - Anna. 39 - Adam 40 - Anna . 41 - Anna. 42 - Anna. 43 - Anna. 44 - Adam. 45 - Anna. 46 - Anna. 47 - Adam. 48 - Anna. 49 - Adam. 50 - Anna. 51 - Adam. 52 - Anna. 53 - Anna. 54 - Anna. 55 - Adam. 56 - Anna. 57 - Adam 58 - Anna. 59 - Adam. 60  - Anna. 61 - Adam 62  - Anna. 63 – Adam. 64 - Anna. 65 - Adam. 66 - Anna. 67 - Adam. 68 - Adam. 69 - Adam. ÉPILOGUE
1 - Anna.



Après avoir mis ma tasse vide dans l’évier, je pose mes mains sur ce dernier en soufflant. Ce nouveau tête-à-tête avec ma mère va partir en vrille, je le sens. Mais quelle idée j’ai eue de lui parler d’art ? Je savais bien qu’elle allait exploser et se montrer injuste. Je ne pouvais pas évoquer mes cours de droit européen ? Non, bien sûr que non.
— Il est hors de question que tu t'inscrives en art, cette année, tu restes en droit. Tu m'as bien entendue, jeune fille ? déclare-t-elle, d'une voix aussi froide que l'atmosphère.
Elle n'a jamais été compréhensive à ce niveau, je ne vois pas pourquoi ça changerait aujourd'hui.
— Mais pourquoi, Maman ?
— Comme si l'art, c'était un métier ! marmonne-t-elle, en levant les yeux au ciel.
Je souffle une nouvelle fois, sachant pertinemment que cette discussion se terminera mal, si je ne fournis pas un effort.
— Arrête de souffler, veux-tu ! C'est d'une impolitesse.
— Mais, qu'est...
— Monte dans ta chambre, je n'ai plus envie de te voir, me coupe-t-elle sèchement, sans prendre la peine d'écouter ma question.
Je lui lance un regard effaré, elle n'en tient pas compte, attendant que je déserte la pièce. Je ne suis pas encore partie qu'elle commence à ranger la table sans me considérer. Je reste devant elle, les bras ballants.
— Il me semble t'avoir ordonné de monter !
Elle n'a pas osé, si ?
Toujours cette même voix, aiguë, sans aucune once d'amour. Cette voix qui m'exaspère, et me blesse terriblement. Alors, comme chaque fois, je m'exécute : je lui tourne le dos et pars m'enfermer dans ma chambre, à double tour, sans lui souhaiter bonne nuit, ce qu'elle me fait remarquer.
Je hausse les épaules, pour toute réponse, il ne faut pas abuser, non plus ; j'ai mes limites. La porte à peine verrouillée, je m'effondre sur mon lit, la tête dans l'oreiller. Je me recroqueville tel un fœtus à la recherche de réconfort. Perdue dans des pensées qui m'emprisonnent, dont la principale source est ma mère, je sursaute à cause de la sonnerie de mon téléphone. Le visage qui s’affiche me tire un sourire.
— Tu tombes bien, Iris !
— Toi, tu t'es encore disputée avec ta mère, je me trompe ? plaisante-t-elle.
Nous nous connaissons depuis seulement un an, mais ça a tout de suite été une évidence. Pourtant, tout nous oppose, littéralement. D’ailleurs, ma mère ne la porte pas dans son cœur, en partie parce qu’elle sort beaucoup, profitant de sa jeunesse. Chose que je ne connais pas, à laquelle je n'ai jamais eu le droit de goûter. Elle me raconte ses soirées, les rencontres qu'elle fait avec les garçons, et je vis sa vie par procuration.
— Bingo ! Toujours la même chose... L'art, c'est futile, on ne peut pas en vivre.... Blablabla ! Enfin bref, tu la connais, dis-je, en roulant des yeux comme si elle pouvait me voir.
— Je sais ce qu'il te faut ! s'exclame-t-elle un peu trop fort.
— Je te vois venir, Iris, mais non, je ne suis pas d'accord, rétorqué-je rapidement, tout en agitant les mains devant moi.
Une manie que j'ai d'accompagner mes paroles de gestes, surtout au téléphone. À dire vrai, je ne sais jamais quoi faire de mes bras.
— Tu ne sais même pas ce que j'allais te proposer, se défend-elle.
— Oh, que si, je te connais ! Tu veux que je t'accompagne dans l’un de ces bars.
Elle rigole.
— Allez, c'est l'occasion, dit-elle, d'une voix douce et mielleuse.
C'est qu'elle me supplierait presque.
— Oui, bien sûr, et je dis quoi à ma mère ?
— Rien ! C'est ça qui est drôle, justement. Tu fais le mur, tu me rejoins, on passe une bonne soirée, tu oublies tes problèmes, et tu reviens, comme si de rien n'était. Parfait, non ?
— Tu en as d'autres des idées stupides comme celles-ci ?
Il y a aucune agressivité dans mon ton, et c’est pour cette raison qu'elle ne se vexe pas. Je n'ai jamais bravé l'interdit, j'ai toujours fait ce que l'on attendait de moi, sans savoir si ça me convenait ou non.
— Pour une fois, tu n'as pas envie de dire merde à ta mère ?
— Iris ! la coupé-je, choquée par ses paroles.
Elle ne mâche jamais ses mots, mais quand même, il y a des limites.
— Quoi ? Tu n'as pas envie, pour une fois, de faire quelque chose qu'elle ne t'ait pas imposée, quelque chose qui vienne de ta propre initiative ?
— Je ne sais pas... Je ne suis pas sûre d'aimer ce genre d'endroit.
— Ça, ce sont les mots de ta mère. Mais toi, Anna Gordon, sais-tu réellement ce dont tu as envie ?
— Je ne suis pas sûre que boire soit la meilleure solution pour résoudre mes problèmes.
— Qui te parle de boire ? On sort simplement entre filles. Si tu veux de l'eau, OK, mais moi, je ne me priverai pas.
Elle m'entraîne dans son rire aussi doux que réconfortant, puis elle se calme et reprend d'un ton sérieux :
— On passe un marché, on sort boire un verre ou plusieurs, d'eau ou de jus de fruits pour toi, et si ça ne te plaît pas, on rentre.
Voilà comment je me retrouve, à vingt-et-une heures, à cacher mon édredon sous la couette, les mains tremblantes, pour essayer de former une masse ressemblant plus ou moins à mon corps. Il y a peu de chance pour que ma mère monte me voir, surtout après notre conversation houleuse, mais, dans le doute, je préfère ne pas prendre de risques. J'ai suivi les conseils d’Iris. J'ai écouté chacune de ses consignes sauf celle où elle me disait de sortir par mon balcon, il est hors de question que je saute d'aussi haut et que je me blesse. Et puis, comment l'expliquer à ma mère ? Une crise de somnambulisme ? Elle n'y croira jamais. Je descends l'escalier sur la pointe des pieds, en faisant attention à chaque marche pour que le plancher ne me trahisse pas, je longe le mur et, je ne sais par quel miracle, je me retrouve dans le bus de nuit, assise à côté de mon amie.
Je ne suis pas à l'aise, la situation est beaucoup trop bizarre. Si je n'avais pas été en colère, je n'aurais jamais fait une telle chose, mais ma mère et son esprit fermé m'exaspèrent tellement que j'ai voulu, pour une fois, braver les interdits. Entreprendre quelque chose pour moi et non pour elle, je suis tellement ses directives que je ne sais plus ce que j'aime ou ce que je n'aime pas. Peut-être devrais-je rebrousser chemin ? C'est déjà énorme ce que je suis en train de faire, n'allons pas trop vite. Et si elle entrait dans ma chambre, et si elle découvrait mon mensonge, et si...
Iris semble comprendre mon moment de panique et, très rapidement, elle me rassure.
Je n’ai fourni aucun effort vestimentaire ; je porte encore la jupe plissée, le chemisier, les ballerines et la petite veste que j’avais mis pour la journée. Je ne me suis même pas maquillée. À quoi bon ? Je n’en mets jamais, et puis, je ne suis pas là pour attirer l’attention. Iris a éclaté de rire lorsqu'elle a vu ma tenue, parce que, selon elle, ce n'est pas du tout approprié pour un tel lieu, mais peu importe, je ne vais pas changer pour les autres. Tant pis, si ça ne plaît pas.
Comme à son habitude, Iris a dû passer des heures dans la salle de bain pour finalement opter pour un chignon décoiffé, laissant quelques mèches brunes retomber sur son visage. Elle a teint ses lèvres d'un somptueux rouge vermeil, les mettant en valeur. Pour une fois, elle a mis en avant son joli regard de biche ; des yeux noisette, légèrement dorés, qui en font craquer plus d'un. Elle porte sa robe rouge préférée. Apparemment, c'est la tenue qui lui permet de rencontrer des garçons, mais surtout de conclure. Une sorte de grigri. Je ne suis pas bien grande, du haut de mon mètre soixante-cinq, alors à côté d’elle et ses talons, j’ai l’impression d’être encore plus petite.
Le videur me regarde de la tête aux pieds, au vu de son rictus, j'imagine très bien le fond de sa pensée : « Mais que fait-elle ici ? Tu t'es trompée d'endroit, ma petite ? » Il n'a pas tort. J'ai envie de rentrer, mais Iris m'attrape la main avant de pénétrer dans le bar.
La chaleur me frappe de plein fouet. La musique est assourdissante, à tel point que je peux sentir mon sang pulser dans mes oreilles, une sensation des plus désagréables. Je me faufile difficilement entre les corps endiablés pour atteindre le comptoir ; c’est une véritable jungle. Nous prenons place sur deux grands tabourets et je remarque plusieurs visages familiers. Les étudiants ont pour habitude de venir ici, chaque jeudi soir . Il s'agirait d'u

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