Mystères & Sentiments

Aimee Nicole Walker, Lucile Vila

Description

Gabriel Wyatt est un inspecteur de la grande ville vivant dans une bourgade de l’Ohio. Il s’attend à une existence paisible lorsqu’il déménage de Miami, Floride, mais ce sera bien la dernière chose qu’il trouvera. À la place, Gabe découvre un meurtre, le chaos et un coiffeur à la langue bien pendue qu’il ne peut se sortir de la tête.

Josh « Jazz » Roman est propriétaire d’un salon de coiffure dans une petite ville, avec des rêves aussi grands qu’il a de caractère. Lorsqu’il se retrouve au milieu d’une enquête qui mène l’inspecteur rêveur sur le pas de sa porte, Josh se rend compte que la plus grande menace qui pèse sur lui n’est pas un meurtrier qui rôde, mais un homme qui veut ce qu’il a juré de ne jamais donner à nouveau : son coeur.

Les deux hommes nient qu’il y ait quoi que soit entre eux bien que l’attirance soit magnétique. Gabe peut-il convaincre Josh de baisser sa garde ou celui-ci laissera-t-il les douleurs de son passé détruire ses chances de trouver le bonheur ?

Sujets

• Suspense
• Romance
• Fiction
• Gay
• Suspenso
• Romans de genre
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Romans sentimentaux
• Suspens
• Romans d'amour

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 10 septembre 2020
• Nombre de lectures: 65
• EAN13: 9782376768517
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Mystères & sentiments
Copyright de l’édition française © 2020 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2016 Aimee Nicole Walker
Titre original : Dyeing to be Loved
© 2016 Aimee Nicole Walker
Traduit de l’anglais par Lucile Vila
Relecture et correction par Agathe P., Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © LJ Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-851-7
Première édition française : septembre 2020
Première édition : novembre 2016
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
À Nicholas Bella,
Tu es une amie, une écrivaine et un être humain formidable. Je chéris notre amitié, nos discussions et nos soirées télévisées. Je te suis reconnaissante chaque jour et je suis plus que jamais convaincue que Dieu envoie les personnes dont nous avons besoin dans nos vies juste au bon moment.
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Premièrement, je veux remercier mon mari et mes enfants pour leur soutien et leurs encouragements constants. Ce n’est pas facile de vivre avec un écrivain qui disparaît souvent dans un monde fictif pendant de longues périodes. Ils font tellement de choses pour m'aider afin que je puisse réaliser mon rêve. Je vous aime plus que les mots peuvent l'exprimer.
Un grand merci à mes trois meilleures amies, Anne, Deena et Kerry. Elles sont restées à mes côtés, m'ont encouragée, m'ont prise dans leurs bras et m'ont tendue la main pendant des périodes très difficiles cette année. Je vous aime tellement, les filles. J'aimerais que tout le monde ait des amies comme vous, parce que le monde serait un endroit beaucoup plus agréable.
Je tiens à remercier mes bêta lecteurs pour tous les commentaires honnêtes qu'ils me donnent sur mes histoires. Je vous apprécie tellement, les amis. Ces anges se prénomment Anne, Kerry, Jason, Jodie, Kim et Laurel. Merci pour tout ce que vous faites !
 
 
Mystères & sentiments
Teinté de mystère #1
 

 
 
Aimee Nicole Walker
 

 
Chapitre 1
 
JOSH « JAZZ » ROMAN
 
 
Ma journée avait commencé comme n’importe quel vendredi à mon salon Curl Up & Dye . Je buvais mon café et admirais avec fierté l’entreprise que j’avais créée de rien. J’avais acheté la maison de mon enfance à mes parents quand ils étaient partis à la retraite et qu’ils avaient déménagé à Boca Raton, en Floride. Ils avaient proposé de vendre ce bien à moi, leur fils unique, au prix qu’ils l’avaient payé en 1975. La Grande Dame, le surnom que je donnais à ma maison, avait été évaluée à presque 400 000 dollars, mais mes parents me l’avaient laissée pour 60 000 dollars. Avec ce capital, j’avais pu emprunter assez d’argent pour rénover le premier étage et le transformer en un magnifique salon.
Le stress avait eu raison de moi et je m’étais tracassé sur la conception du plan jusqu’à ce qu’il soit parfait. J’avais été malheureux à l’endroit que je louais à Harold Kingsley pendant cinq ans ; ce gars-là n’avait aucun goût et ne m’avait pas laissé faire la moindre amélioration de ce bâtiment en tant que locataire. Évidemment, j’avais sauté sur l’occasion et accepté l’offre de mes parents. Grâce à eux, il m’était maintenant possible de développer mon activité pour en faire l’un des salons les plus branchés du sud de l’Ohio.
Fini la vieille décoration usée à laquelle je m’étais habitué : à la place se trouvait un espace chaleureux avec un véritable parquet en acajou et des murs peints de couleur ivoire, qui mettait en avant les tableaux et accessoires dans tout le salon et illuminait la pièce. Chaque station de coiffure donnait un aspect vieux Hollywood à mon salon, ce qui le démarquait des autres stations ordinaires des autres chaînes concurrentes. Je n’allais pas me contenter de gérer un empire des cheveux d’une valeur de 5 $. Non ! Si mon nom devait être inscrit à côté de celui de mon salon, alors les gens allaient être séduits. Ils allaient obtenir l’expérience Cadillac lorsqu’ils rentreraient dans mon salon, et non pas la version Ford Pinto.
Certaines personnes parcouraient des kilomètres pour atteindre ma petite ville de Blissville en Ohio, pour se faire coiffer et se faire dorloter par mon équipe et moi-même. J’étais dingue de mon boulot et impatient de commencer chaque journée, même si mes clientes n’étaient pas toutes pareilles. Nous étions bien occupés par certaines d’entre elles, mais je devais encore rencontrer une femme que je n’arriverai pas à convaincre.
Ainsi, ma journée aurait pu débuter comme toutes les autres, mais mon harmonie et ma joie s’estompèrent un peu après midi. Mon meilleur ami et réceptionniste du salon, Chaz Hamilton, était coincé chez lui avec une angine. Mes coiffeurs et moi avions essayé de nous occuper de ses tâches dès le premier jour de son absence, mais nous nous sommes rendu compte qu’il serait préférable d’embaucher une personne à temps partiel, le temps qu’il puisse se requinquer. J’avais appelé Terry, qui gérait la seule agence intérimaire dans notre région, et il nous proposa le profil de Krista Howard. C’était une femme douce qui s’intégra assez facilement dans l’équipe. Malheureusement, elle commit le péché capital ultime de notre salon.
J’avais écrit un message au-dessus de notre calendrier de rendez-vous dans l’ordinateur qui disait : Ne jamais prendre Georgia Beaumont et Nadine Beaumont en rendez-vous en même temps. Jamais !!! La phrase était en lettre grasse, surlignée, et finissait pas plusieurs points d’exclamation pour insister sur son importance. Elle apparaissait en haut du calendrier chaque mois, car Chaz était parfois bête et oubliait certaines choses. Avoir Nadine et Georgia dans la même pièce était quelque chose que je voulais éviter à tout prix, alors je le faisais savoir clairement pour que tous puissent le voir. Si par malheur l’une d’elles arrivait plus tôt pour son rendez-vous et se retrouvait nez à nez avec l’autre pendant sa coiffure, ce serait la catastrophe. J’avais donc instauré une règle : ces deux personnes ne pouvaient avoir de rendez-vous le même jour. C’était une bonne décision pour le salon ; malheureusement, Krista n’avait pas fait attention ou n’en avait cure. Mon salon et moi allions en payer le prix.
Je venais à peine d’enlever les papiers d’aluminium des cheveux de Georgia et les lui lavais, tout en lui massant le crâne un peu plus longtemps que la plupart de mes clients. Ce n’était pas une femme facile à apprivoiser et, en réalité, la rumeur courait que j’étais l’une des seules personnes à avoir réussi. Là où tous imaginaient une dame âgée et amère qui avait perdu son mari dans les bras d’une épouse plus jeune, je distinguais une femme qui souhaitait seulement être aimée. Oui, cette langue acerbe qu’elle utilisait de façade réussissait parfois à bouleverser ma confiance, mais je voyais clair dans son jeu.
Georgia fut l’une des premières clientes à fouler le seuil de la porte du misérable endroit que je louais à Harvey. Elle avait aimé le nom du salon et comme femme du maire, elle avait souhaité me rendre visite et me féliciter pour avoir ouvert mon petit business. À l’époque, j’avais trouvé que Georgia était une belle femme pour son âge, mais que celui qui lui faisait sa couleur méritait d’être arrêté. Elle m’avait surpris l’observant et je m’étais mordu la lèvre pour ne pas sortir une remarque directe. J’étais connu pour dire tout ce qui me venait à l’esprit, sans aucune retenue. C’était un défaut que j’essayais de réprimer. La dernière chose dont j’avais besoin était d’être dans les mauvaises grâces de Georgia ; elle était capable de chasser de potentiels clients.
— Vous ne cessez de regarder mes cheveux, s’exclama-t-elle sans ménagement. Vous me rendez mal à l’aise.
— Veuillez m’excuser, répondis-je, balançant nerveusement mes pieds de gauche à droite.
— Soyez honnête et dites-moi, je m’en remettrai, répliqua-t-elle.
Je devinais qu’elle s’attendait au pi