Noël à la maison

Garrett Leigh, Allie Vinsha

Description

Yani et Gavin peuvent-ils transformer leur amitié en amour ce Noël ?

Yani Nicolaou a définitivement renoncé à l’amour. Après avoir fui Londres pour échapper à une sale rupture, la seule sueur, le sang et les larmes qu’il lui reste sont consacrés à son stand au marché de Noël. Une aventure pour rebondir ? Non merci. Il se limite aux coups d’un soir.

L’ancien militaire Gavin Richie a encore moins à accorder à une romance. Gérer un refuge pour sans-abris tout en se remettant d’une blessure le tient déjà bien trop occupé. Il est souvent seul, et alors ? Il se satisfait de son célibat... jusqu’à ce qu’une rencontre imprévue réveille en lui une étincelle impossible à ignorer.

Yani est l’affection et la chaleur qu’il manquait à Gavin sans même qu’il s’en rende compte. Alors que Noël illumine la ville, leurs vies s’entremêlent de plus d’une façon. Tomber amoureux l’un de l’autre est facile. Tenir dans la durée est bien plus difficile, à moins qu’un Noël local prouve que leur amour peut durer au-delà des fêtes de fin d’année.

Sujets

• Romance
• LGBTQ+
• Gay
• Fiction
• LGBTQ+
• Gay (disambiguation)
• Romans de genre
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Romans sentimentaux
• Romans d'amour

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 10 décembre 2020
• Nombre de lectures: 26
• EAN13: 9782376769392
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
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Noël à la maison
Copyright de l’édition française © 2020 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2019 Garrett Leigh
Titre original : Hometown Christmas
© 2019 Garrett Leigh
Traduit de l’anglais par Allie Vinsha
Relecture et correction par Agathe P., Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l'ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
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ISBN : 978-2-37676-939-2
Première édition française : décembre 2020
Première édition : novembre 2019
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
Noël à la maison
 

 
 
Garrett Leigh
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Du sang, de la sueur et des larmes. Les patrons de Yani Nicolaou à Londres avaient promis qu’il n’y aurait que cela entre l’échec total et lui, ils ne s’étaient pas trompés. Il avait trop froid pour transpirer et saigner à quatre heures par ce matin glacial de novembre, mais il était assez fatigué pour pleurer.
Il n’était certainement pas d’humeur à faire la queue au marché à viande et à traîner onze kilos de poulet jusqu’à sa camionnette non plus, mais c’était l’heure de la pause. La vie qu’il s’était choisie un an auparavant lorsqu’il avait laissé Londres derrière lui.
— Des sandwichs grecs à Leeds ? avait dit le père de Yani en levant les yeux vers le soleil de Chypre. Pourquoi ne pas être un bon garçon et rentrer à la maison ?
— Parce que je ne veux pas être vieux avant mes trente ans.
Il commençait à regretter son refus de diriger le bar familial de Paphos, dans l’air glacial du nord. Son père avait peut-être raison. C’était le mois de novembre après tout et les stands de nourriture autour de lui se préparaient pour la saison des fêtes ; petits pains fourrés de dinde, de sauce à la canneberge et de farce, roulés de saucisses, marrons grillés. Il n’y aurait pas de place pour le goût de Yani pour la Méditerranée et il se planterait.
Cynique. Il fait froid depuis des mois et tu t’en es bien sorti. Garde un peu de foi.
Même sa pom-pom girl interne était en rade, mais l’écho de la douce réprimande de sa meilleure amie de longue date l’aida à traverser le marché et le ramena à la camionnette avec une boîte supplémentaire de viande d’agneau hachée. Et à la boulangerie, où il acheta assez de pain grec pour un petit pays, ou, avec un peu de chance, pour la foule qui affluerait dans tout le week-end pour faire les courses de Noël.
Il quitta la boulangerie et se rendit en ville. Le marché alimentaire se trouvait au cœur du quartier commerçant et les emplacements étaient très convoités. Son étal était caché dans un coin à l’arrière, mais cela ne le dérangeait pas. Il était ainsi plus proche de sa camionnette et de la tonne d’équipement merdique qu’il devait installer, et aussi loin que possible des haut-parleurs qui diffusaient une musique de Noël ad vitam aeternam.
Rabat-joie.
Le petit matin avait disparu, d’une façon ou d’une autre, perdu au rythme de la préparation de la viande et de la salade, du broyage des pois chiches pour le houmous et l’entretien des charbons de bois du grill jusqu’à ce qu’ils soient des braises parfaites. La plaque du grill était prête pour son menu du petit déjeuner composé de haloumi 1 , d’œufs et de bacon. Il s’éclipsa afin d’aller boire un café bien mérité.
Il était encore tôt, les magasins étaient fermés, mais le meilleur café de la ville était ouvert depuis l’aube. Niché dans une ruelle indescriptible, on y distribuait un java épais et sombre dans des gobelets en papier, sans lait ni crème. Yani rejoignit une autre file d’attente et sortit son téléphone pendant qu’il patientait. Un texto de sa personne préférée l’accueillit.
Bex : Salut, trésor ! Ne sois pas trop grognon aujourd’hui, car je viens te voir et J’AI BESOIN D’UNE FAVEUR<3
Il soupira. Il avait espéré qu’elle finirait son message en lui souhaitant une bonne journée ou peut-être sur le fait qu’elle s’était rendue à son appartement et avait rempli son réfrigérateur de provisions, comme elle le faisait parfois. Les faveurs de Bex étaient toujours une épine dans le pied et Yani manquait d’enthousiasme pour tout ce qui n’était pas une pinte de bière et une soirée devant la télévision.
Il répondit, cependant. Bex était sa meilleure amie pour toujours.
Yani : Je ne suis pas grognon, mais viens avant onze heures ou après quatorze heures.
Il rangea son téléphone dans sa poche sans attendre de réponse et marcha dans l’espace devant lui au rythme de l’avancement de la queue. Sans son portable pour le distraire, son regard se perdit dans son environnement. Le café était plus petit que son étal, et la file d’attente s’étendait bien après la porte. Il ne restait qu’une personne devant lui lorsqu’il entra. Après quelques instants à observer dans le vide, l’attention de Yani se porta sur celle-ci.
Sur lui. Parce que s’il existait quelque chose qui pouvait tirer Yani d’une stupéfaction pré-caféine, c’étaient des épaules comme celles-ci. Larges, mais pas trop. Elles se terminaient sur des biceps parfaitement proportionnés et le genre d’avant-bras qui l’empêchaient de dormir la nuit lorsqu’une journée de travail ne l’assommait pas. Le fait que l’homme soit en tee-shirt et pantalon de combat en plein hiver ne lui semblait pas étrange… c’était une chance. Waouh. J’espère que son visage correspond au reste.
Yani tenta faiblement de garder ses yeux pour lui alors que l’homme payait son café et se retournait pour partir. Cela ne fonctionna pas et il n’en éprouva aucun regret, car il reçut en récompense les cheveux coupés court, la mâchoire ciselée et les yeux bleus scintillants. L’homme avait aussi une barbe courte et hirsute, juste ce qu’il fallait pour s’agripper.
— Tout va bien ?
— Quoi ? s’exclama Yani en clignant des yeux.
— Tu es en train de me fixer. Je te connais ?
— Non. Je regarde… juste.
Un ange passa. Yani se prépara à une réprimande totalement hétéro, ce ne serait pas la première fois, mais l’homme ne dit rien. Il sourit simplement et continua à marcher, le laissant déplorer son départ, commander un seau du café le plus fort de Leeds, et se demander s’il avait rêvé cette rencontre qui avait duré une fraction de seconde.
Il n’était pas plus avancé quelques heures plus tard, plongé jusqu’aux coudes dans le pain pita et la viande grillée. Les commandes affluaient, avec une bonne dose de pluie hivernale, et à part pour vérifi