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Description

Romance contemporaine - 425 pages


Lorsque Deva réalise qu’elle ne peut échapper à ses souvenirs, à l’emprise de Nicolas, elle décide de revenir aux sources. Les retrouvailles, intenses, ne sont pourtant pas de tout repos.


Entre l’amour et la haine, la frontière est toujours si mince. D’aventures en mésaventures, nos héros vont être emportés, bousculés, éprouvés par la vie.



S’en relèveront-ils ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 92
EAN13 9782379611414
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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CHRYS GALIA
CHANTAL GALIA
CHANTAL GALIA
CHRYS GALIA


Mentions légales
Éditions Élixyria
http://www.editionselixyria.com
https://www.facebook.com/Editions.Elixyria/
ISBN : 978-2-37961-141-4
Dessins de couverture et intérieurs : Chrys Galia
Dédicaces

À toutes celles et tous ceux qui nous feront confiance en choisissant de lire nos écrits, nous espérons que vous passerez un agréable moment en compagnie de nos personnages.
Remerciements

Merci à nos bêta lectrices : Mauricette, Marie, pour votre précieux regard sur ce roman. Merci à Patricia pour la chasse aux dernières coquilles.
Un immense merci à nos amis L.S.Ange et Didier de Vaujany , les fondateurs et directeurs des Éditions Elixyria , qui nous ont accordé leur confiance. Nous sommes fières et heureuses de travailler avec eux. Ou quand l’amitié se prolonge au fil des mots… Encore une page qui s’écrit aujourd’hui.
Merci à vous, chroniqueuses, chroniqueurs , blogueuses, Blogueurs, qui contribuez, si adorablement, à faire connaître nos histoires.
Enfin, merci à vous, lectrices, lecteurs peut-être, qui nous accordez votre confiance, en choisissant nos livres ; nous espérons vous avoir apporté un peu de rêve, et vous avoir donné l’envie de découvrir et de poursuivre le voyage dans notre imaginaire.
Petit conseil pour nos lectrices et nos lecteurs…

Vous trouverez dans le livre des QR Codes à scanner. Faites-le, nous vous le conseillons, ils vous permettront d’accéder à certaines musiques à écouter pendant la lecture de passages importants.
« Les erreurs ne se regrettent pas, elles s’assument. La peur ne se fuit pas, elle se surmonte. L’amour ne se crie pas, il se prouve ! »
Simone Veil
CHAPITRE 1

DEVA
La vie n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre comment danser sous la pluie. Sénèque.
Deux ans… deux ans et me voilà devant eux, devant lui...
Fabienne a insisté pour m’inviter à dîner. Fabienne et David, un couple d’amis très chers. Ils m’ont téléphoné dès qu’ils ont appris mon retour.
– Tu viens ce soir chez Gino ?
Leur insistance a opéré. Un peu curieuse d’apprendre ce qu’il s’est passé depuis mon départ, je me suis laissé convaincre. Et puis, j’ai ressenti un besoin impératif de savoir ce que lui, Nicolas…
Nicolas est le meilleur ami de David… pas le temps de penser, je suis devant la porte, la porte de ce restaurant familier qui a vu éclore, il y a si longtemps, notre complicité, notre amitié, notre amour. Ce restaurant qui a été témoin de tant de fous rires, de baisers échangés. Nous étions tous les quatre… inséparables. Je respire un grand coup. Intimidée, encore hésitante, je me décide à entrer. La démarche ralentie par ce sentiment que je vais probablement le revoir. Soudain, j’entends la chanson : It’s not goodbye chantée par Laura Pausini !


Coïncidence ?
Un moment désorientée, j’avance doucement vers le comptoir de l’entrée, cherchant des yeux mes amis. À peine ai-je le temps de saluer Gino, le patron, que je le vois se lever : Nicolas. Il vient aussitôt vers moi, d’un pas rapide, assuré, bras ouverts et franc sourire.
Nicolas…
Nicolas, qui entoure mes épaules de ses bras puissants, murmure à mon oreille sa surprise et sa joie de me revoir ! Je fronce les sourcils, me laisse envelopper dans cette cage dorée que je connais si bien, l’embrasse sur les joues. Il recule légèrement, me tient à bout de bras, plisse les yeux en m’observant, sourit de toutes ses dents. Il ne cache pas son plaisir de me revoir. Je décide de jouer la carte amicale, de faire comme si nous n’avions été que de bons copains.
Aujourd’hui est un jour nouveau.
Mais tandis qu’il m’aide à ôter ma veste, je ferme les paupières, hume à pleins poumons son parfum délicieux, musqué, ambré, sensuel, hypnotique. Je ne bouge pas ; flash-back irrépressible sur nos années magiques, quelques secondes d’intense extase sous le couvert de ses mains qui me frôlent. Furtivement, il approche ses lèvres de mon cou, me glisse à l’oreille un :
– Dire que j’ai failli refuser l’invitation de David. Il a insisté. Je n’en reviens pas… J’ai tellement attendu cet instant. J’ai l’impression de rêver, et toi ?
L’orage gronde en moi comme il gronde dehors. J’ai envie d’aller au fil de mes désirs, de me blottir contre son torse, d’y poser fortement ma joue, de l’y frotter. Sa chemise blanche entrouverte me fait miroiter le voyage sexuel que j’aimerais refaire. Ce pays que je connais déjà, mais que je n’ai pas fini de parcourir… Ce pays, son corps magnifique. Je ressens soudain ce besoin violent d’ouvrir tous les boutons de sa chemise et de le regarder s’étonner de mon audace. Mais sa main gauche, posée sur ma taille, me guide vers la table où nos amis sont installés. Ils m’accueillent chaleureusement, me pressant de questions qui m’éloignent peu à peu de mon trouble.
J’entends, je bois en silence, chaque note, chaque parole de cette chanson chère à mon cœur. Je me réveille de l’enchantement dans lequel la joie des retrouvailles m’avait baignée. David et Fabienne me parlent, me questionnent. Nous rions de nous couper la parole, retrouvons nos réflexes, ces rires pour rien, rires pour tout… Nicolas… Pendant que mes amis évoquent, s’extasient sur nos souvenirs, je sens son regard parcourir mon échine, mes jambes. Il m’observe en silence. J’ai l’impression que le tissu de ma robe pénètre ma peau. Il pose sa main sur mon épaule, je me retourne vers lui, souris. Ses yeux de braise me brûlent, me sondent, provoquant aussitôt un délicieux frisson. Le désir est au bout de nos cils, de nos cœurs qui s’emballent. J’entends presque les battements réguliers du sien, malgré la musique qui reprend, le bruit des voix autour de nous. J’ai peur qu’il devine ce que j’essaie de lui cacher : que mon cœur est encore greffé au sien comme l’ancre d’un bateau. Il a été cette ancre jusqu’à ce jour où tout a basculé.
– Deux ans, Deva, c’est ça ? Deux ans que tu es partie, tu nous as manqué…
– Oui, deux ans… Vous m’avez manqué aussi, mais j’avais besoin d’aller voir ailleurs. Ça m’a fait un bien fou de sortir de l’écheveau, de pouvoir sentir ma vie se dévider librement, sauvagement.
– Pardonne mon indiscrétion, Deva, tu as fait une rencontre amoureuse là-bas ? me demande David.
Telle une mouche se débattant dans la toile tissée d’une araignée, aussitôt mon corps trahit sa gêne. Je hausse les épaules.
– Heu oui, de jolies rencontres amicales et une rencontre plus… plus…
– Plus quoi ? insiste Nicolas.
– Plus intense ! avoué-je.
Voilà, le mot est lâché. Je n’ose pas tourner la tête vers lui. David a posé la question à ne pas poser. Presque prévisible, elle m’a prise au dépourvu. David, que je connais assez pour savoir qu’il prêche pour la paroisse de son copain, ajoute malicieusement :
– Et tu ne nous l’as pas ramené, ce Monsieur Intense  ?
– Non, son boulot ne lui permet pas de prendre de vacances pour le moment.
Mal à l’aise, j’ai rétorqué sèchement. Je cherche une échappatoire, pose deux doigts sur ma lèvre inférieure, regarde Nicolas qui m’observe en silence. Il me sourit, propose d’aller chercher un Virgin Mojito. Il se souvient, sait que c’est la boisson que je préfère. Sans me quitter des yeux, il se lève, et lentement, de l’index, parcourt l’arête de mon nez, mes lèvres, se penche, m’embrasse. Un baiser rapide, un baiser volé !
Un baiser légal ne vaut jamais un baiser volé disait Maupassant.
– Sans alcool, hein, c’est ça ? ajoute-t-il.
Et le voilà qui s’éloigne vers le bar. J’ai sursauté, me suis reculée contre le dossier de la chaise, l’ai toisé du regard et froncé les sourcils. Il a osé !
Fabienne et David sont hilares. Pas moi ! Quoi ? On ne devait être que tous les trois ?
Un piège alors ?
Fabienne m’explique : les jumeaux — c’est ainsi qu’on surnomme David et Nicolas — se sont plantés ensemble au resto. Ils sont toujours ensemble , travaillent ensemble , font du sport ensemble . Fabienne avait prévenu son compagnon que nous serions chez Gino. Ils y ont débarqué tous les deux. La miss est ravie et rit, rit à en perdre haleine. Gino, le patron, rapplique :
– Donne cosi belle mi dicono cosa ti fa ridere {1} .
– Gino, comme avant, on rit de tout et de rien.
Et s’adressant à moi :
– Allora è vero che sei tornata, Deva ? {2}
– Oui, c’est vrai, Gino.
– Allora {3} , il y en a trois qui vont fêter ça… et anche io {4} dit-il en nous tournant le dos et en repartant vers l’entrée pour accueillir de nouveaux clients.
En face de moi, David sifflote doucement, tapote sur la nappe, regarde derrière mon dos, sans doute Nicolas qui revient avec mon apéro, à qui il fait un clin d’œil.
Mais qu’est-ce qu’ils ont tous ?
Un pari ?
Ces deux gars-là sont des joueurs… ils ont fait un pari dont je suis l’enjeu ! Ça ne va pas se passer comme ils le pensent.
– Un Virgin Mojito pour toi, ma douce chérie, pour fêter ton retour et hop un petit baiser… en attendant plus.
Pas le temps de réagir, il m’a surprise. Je suis furieuse, mais je me laisse immédiatement imprégner de ses lèvres de velours.
Suis-je réellement furieuse ?
Après tout, pourquoi ne pas en profiter encore ?
Mon corps vibre dès que Nicolas pose ses yeux sur moi. Magnétique, il me fait fondre comme du verre soufflé bouche. Je deviens la pâte de verre qu’il tient au bout de sa canne, qu’il malmène, bouscule, le but qu’il veut atteindre. Je deviens la forme qu’il impose de ses mains et de ses bras agiles. Un artiste qui souffle en moi la couleur et le chaud. Je me croyais guérie. Quand il a trahi ma confiance en laissant cette fille l’embrasser devant moi, je me suis enfuie en me jurant de ne plus le revoir. J’ai cru réussir et nous voilà tous les quatre, comme au temps de l’insouciance, à batifoler, rire, refaire le chemin du souvenir. La première question que j’avais posée à Fabienne lorsqu’elle m’avait conviée au resto de Gino, c’était :
– Serons-nous seules, toutes les deux ?
Elle m’avait assuré que ce serait le cas. MOI, j’avais secrètement souhaité que ce ne le

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