L obscurité du passé 1
193 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

L'obscurité du passé 1 , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
193 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Depuis la perte de ses parents et de l’être aimé, un profond désespoir pèse sur la vie de Flore. Il la mène au bord du gouffre.


Lorsqu’elle s’aventure dans une ruelle mal éclairée et que son corps est mis en lambeaux par deux crapules, son existence bascule. Secourue par un inconnu, mystérieux et attirant, elle va plonger au cœur d’un monde nouveau et retrouver le goût à la vie grâce à lui.


Lui qui va l’entraîner dans un univers aussi fascinant que dangereux.


Lui qui va lui redonner l’envie d’aimer.


Mais à quel prix ?


Réédition retravaillée de Lien du sang (roman illustré)

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 juin 2021
Nombre de lectures 1
EAN13 9782819107026
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LOLA T.


Par le sang


L’obscurité du passé - 1
Du même auteur aux Editions Sharon Kena
Le choix d’une vie
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2021 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Table des matières
Table des matières
Avant-propos
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
XI
XII
XIII
XIV
XV
XVI
XVII
XVIII
XIX
XX
XXI
XXII
XXIII
XXIV
XXV
XXVI
XXVII
Remerciements
Avant-propos
L’obscurité du passé fut publié il y a dix ans, sous le titre Le lien du sang . Ce livre fut imaginé et écrit pour ma nièce, un simple cadeau d’anniversaire. Désireuse de lui offrir un présent différent, et ayant bien plus de temps à consacrer à l’écriture, à cause de la maladie qui entrait dans ma vie, mettant un terme à ma carrière professionnelle de guide de château, je couchais mes mots sur mon ordinateur et laissais mon histoire se former. Des êtres de la nuit comme trame de fond, cela fut une évidence, puisque ma nièce aime tout particulièrement ces personnages surnaturels. Le lien du sang était né. Je fus ravie lorsqu’elle aima découvrir le récit. Récit qui aurait dû rester dans mon cercle familial et qui devint, contre toute attente, ma première publication.
Écrire, une passion que j’ai depuis l’enfance. Les mots bercèrent mon adolescence, ma vie de jeune femme, celle de maman, le plus souvent en poésie, afin de retranscrire un sentiment, un moment éphémère, une douce pensée, un conte pour mes enfants. Avec Le lien du sang tout était différent, c’était un roman que je tenais dans mes mains, mon roman. Ce fut une joie immense et le début de l’aventure littéraire.
Dix ans plus tard, je pris autant de plaisir que la première fois, à retravailler cette histoire, à rajouter des passages inédits, à approfondir une situation, pour rendre ce récit encore plus intense. Si ma plume a évolué durant toutes ces années, la rendant plus fluide, plus en adéquation avec mes pensées, plus enrichie en vocabulaire, mieux adaptée à l’écriture, j’ai décidé avec l’accord de mon éditrice de laisser mon texte en partie comme vous l’aviez découvert à sa première publication. Peut-être trouverez-vous que certaines phrases sont bien mieux tournées que d’autres, plus explicites, voire même plus cohérentes, cela est tout à fait volontaire. Mon écriture passée se mêlant à celle du présent grâce aux rajouts.
Je souhaitais également enrichir ce livre avec autre chose que des mots, l’idée de l’illustrer avec parcimonie, grâce à mes propres photos – l’une de mes passions –, me traversa l’esprit et pourquoi ne pas les transformer en dessin, pour une meilleure illusion. Mon éditrice fut séduite par cette idée. Mais je ne désirais pas des clichés des personnages, juste figer un moment, grâce à un mot clé, une pièce, un jardin, un regard. Mes photos sont donc en osmose avec mes mots.
Un auteur met toujours un peu de lui-même dans son récit, mais ces pages renferment bien des situations ou des moments personnels. À la base, comme ce roman devait ne jamais être lu par quiconque que ma nièce, les personnages physiquement, ou caractériellement retranscrivent des proches de ma vie, certains lieux me sont familiers, certaines situations se rapprochent d’un vécu personnel, certaines passions sont les miennes. Rajoutez à cela mes photos dans la nouvelle version et l’on pourra dire que je me suis entièrement livrée dans cette trilogie.
D’autres livres ont vu le jour depuis dix ans. Je suis sortie de ma zone de confort pour me plonger dans la romance érotique, puis dans la romance historique (qui est un plaisir pour moi, j’ai l’impression de replonger ainsi dans mon métier d’antan), mais également dans un livre pour enfant qui était, pour moi, un espoir depuis longtemps, une offrande à ma fille.
Ma vision de la vie a changé, mon expérience fait que mes récits sont différents, mon imagination, elle, continue à voguer au grès de mes envies.
Le lien du sang restera tout de même une trilogie à part dans mon cœur. De par le fait qu’elle fut ma première publication, cela reste la base de tout. Mais également parce que, grâce à elle, j’ai rencontré des gens formidables, des lectrices passionnées, dont certaines me suivent encore, d’autres sont devenues des amies très proches. Grâce à mes mots, un petit lectorat s’est formé autour de moi, vous lecteurs et lectrices qui me suivez, me soutenez dans les épreuves, comme dans les bons moments. Au fil du temps, nous avons de plus en plus échangé, vous participez à mes écrits, cela est devenu, pour moi, un partage formidable et je tenais à vous en remercier du fond du cœur.
Il m’aura fallu dix ans pour accepter de reprendre Le lien du sang , et je me rends compte en écrivant cet avant-propos, qu’avant ce n’était pas le bon moment, aujourd’hui cela a un sens, car nous fêtons les dix ans de mon tout premier bébé.
J’aime l’univers de Flore et William, j’ai pris un plaisir immense à retrouver tous mes anciens personnages et à les faire revivre. J’espère que vous en prendrez autant que moi à les découvrir ou redécouvrir.
Bonne lecture ou relecture de mon premier univers vampirique et merci de votre fidélité.
Car n’oublions jamais un auteur n’est rien sans ses lecteurs.
Amicalement.
Lola T.
I
Fin du mois d’avril, journée ordinaire au temps pluvieux tout comme l’était mon moral.
Depuis quelques mois, ma vie était devenue un véritable enfer. Le sort s’était acharné sur moi sans prévenir, me laissant dans le désarroi le plus total. Il y a un an, je menais une vie paisible et agréable sans me soucier du lendemain. Mes journées étaient consacrées à la peinture, préparant consciencieusement ma toute première exposition, ce dont j’étais particulièrement fière. Le reste de mon temps libre se partageait entre mes parents, ma sœur, mes amis et surtout mon petit ami. Une vie bien rodée, sans rien d’exceptionnel, qui faisait mon bonheur.
Mais dans la vie, rien n’est acquis, j’allais l’apprendre à mes dépens. Ne jamais croire que le bonheur peut durer éternellement, car, lorsque l’on s’y attend le moins, en une fraction de seconde, tout peut s’écrouler.
Mon univers a basculé lors d’une soirée d’avril, il y a un an. Une journée sans grande particularité, comme celle-ci. Un coup de téléphone, anodin en apparence, avait suffi à stopper le temps. Depuis des mois, la même voix fade résonne dans mon esprit. Rien ne l’arrête. Inlassablement, elle redit les mêmes mots froids et cruels, hantant mes nuits, les ponctuant de cauchemars.
Cette voix sans ton qui a fait se dérober le sol sous mes pieds. Cette voix sans nom, sans visage m’annonçant sans grand ménagement le décès de mes parents, et de mon petit ami dans un accident de voiture, provoqué par l’inconscience d’un chauffeur ivre. Un passage de la vie que des milliers d’autres personnes ont connu, mais qui nous échappe tant que cela ne nous concerne pas. Seule survivante de cette tragédie, ma sœur. Ironie du sort ou destinée,
j’avais refusé de les accompagner. Je garderai cette culpabilité jusqu’à la fin de mes jours. Absorbée par mon travail, j’avais décliné l’invitation, afin de me consacrer à mon art. Mon amoureux s’était proposé de rester près de moi, mais je l’avais invité à les suivre et à profiter de cette soirée tranquille, en compagnie de ma famille. Mon travail ne devait pas être un obstacle à sa vie sociale. Souvent, je déclinais une sortie, pour peindre, ce fut malheureusement un refus de trop.
Mon petit ami était devenu un membre à part entière de la famille, nous devions emménager ensemble en fin d’année. Il était un peu le fils que mes parents n’avaient eu.
Depuis ce jour, tout a changé dans mon existence, je n’ai plus touché à un pinceau. Je me mis à sursauter chaque fois que j’entendais la sonnerie du téléphone. Plus rien n’existait, sauf cette douleur permanente qui vivait en moi.
Pour ma sœur Mélanie, qui avait échappé par miracle à la mort, j’eus la force de me relever. Ses blessures étaient importantes, il lui fallut de longs mois pour que sa guérison soit totale. Physiquement, elle allait bien. Psychologiquement, rien ne se refermait.
Trop affaiblie, elle ne put me soutenir lors des obsèques de notre famille et de celui qui fit battre mon cœur durant de longues années. Seule, je fis face à cette terrible épreuve, dire adieu aux êtres les plus chers à mon cœur. Malgré le soutien de mes amis, je me sentis abandonnée devant cette épreuve. Un cœur éteint au milieu de l’univers. Ces heures sombres ne s’effaceront jamais, elles sont ancrées en moi, me poursuivent, me détruisent à petit feu. Pas un jour ne passait sans que Mélanie ne se reprochât d’être vivante, elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. Vivre dans la ville où sa vie avait basculé lui devenait pénible. Après de longs mois de rééducation, de déprime et de traitements, elle préféra partir travailler à l’étranger. Mon père avait une société florissante. Il rachetait de vieilles bâtisses un peu partout dans le monde pour les transformer en hôtels particuliers, en résidences secondaires pour personnes très aisées ou tout simplement pour les restaurer selon leur époque. Ce fut grâce à lui que ma mère récupéra la plupart des demeures de sa famille, toutes classées monuments historiques et dont elle était très fière. À son décès, son bras droit prit en charge l

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents