Paris, mon amour
87 pages
Français

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Description

À l'aube de ses 30 ans, Julie se consacre entièrement à son travail qu'elle adore. Gérante d'une boutique de prêt-à-porter féminin, elle prend très à cœur son rôle de conseiller ses clientes à qui elle apporte un peu de confiance en elles.
Parce que chaque femme est différente, elle met un point d'honneur à toutes les habiller, quelle que soit leur taille.
Mais Julie est loin de faire preuve d'autant d'assurance quand il s'agit de son corps.
Et ce n'est pas sur l'amour qu'elle peut compter pour l'y aider...


Après l'échec de sa dernière relation amoureuse, humiliée, elle a décidé de tirer un trait sur les hommes et préfère fantasmer sur l'inconnu qu'elle croise régulièrement dans le métro.
Car qui pourrait l'aimer dans sa version XL ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 9
EAN13 9782902427543
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Tome 1 : Un peu

 
 


Dédicace
 
 
 
Caroline Tillman

 
 
 
Tome 1 : Un peu


 
 
 
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
©2020, Caroline Tillman
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 08/2020
ISBN numérique : 978-2-902427-54-3
ISBN papier : 978-2-902427-55-0
Caroline Tillman
 
" Caroline se passionne très tôt pour les livres et décide très jeune qu'elle en fera son métier. Ce goût lui a été transmis par sa grand-mère qu'elle aime tant et qui raffole des belles histoires. Ce sont ces beaux récits qui lui ont donné envie d'en écrire à son tour.
Publiée pour la première fois en 2014, sa série militaire " Désarme-moi " lui a permis d'apprendre les rouages de l'édition et d'évoluer dans ce milieu particulièrement riche et complexe.
De formation littéraire à la base, elle décide d'ouvrir sa maison d'édition en 2016 et se consacre à ses auteurs pendant près de 4 ans. Bien accompagnée dans cette belle aventure, elle reprend le chemin de l'écriture quand, une nuit, elle rêve de sa prochaine histoire. C'est ainsi qu'elle revient avec "Paris, mon amour" en 2020 et elle espère que la page blanche est désormais très loin derrière elle... "

 
 
 
 
Je dédie ce roman à toutes les femmes comme moi qui se reconnaîtront sans doute entre ces lignes.
 
Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13

 
Avant-propos
Chers tous, Si cette histoire m'est apparue en rêve, il n'en reste pas moins que j'ai construit la relation des personnages autour d'un thème précis et qui me tient beaucoup à cœur : l'acceptation de soi.
Je vous vois venir… Encore un énième roman sur le sujet, en ce moment ça pullule, qu'est-ce qui lui prend de nous pondre ça cette fois ? Et pourtant, il ne pourrait pas être plus authentique car j'y ai mis beaucoup de moi et de mes expériences dedans : mes ressentis, mes impressions, des mots ou des situations que j'ai vécus, le tout romancé à la sauce Caroline ! Dans cette société que je trouve de plus en plus discriminante - c'est mon point de vue et il n'engage que moi -, j'ai encore l'espoir qu'un jour viendra où chacun pourra s'habiller comme il l'entend, monter sur sa balance en se foutant royalement des chiffres indiqués, manger ce qui lui plaît en public, sans plus jamais souffrir du jugement des autres.
Une belle utopie ? Sans doute. En attendant, j'espère que le message que je souhaite transmettre au fil des tomes pourra aider ou faire prendre conscience que les choses doivent changer... À quand une boutique comme Chez DeeDee ? Peut-être que mon idée inspirera quelqu'un, qui sait ? Bonne lecture et n'oubliez pas de me donner vos avis ou vos retours d'expériences sur le sujet, je suis impatiente ! Bien à vous, Caroline.
Chapitre 1       
Je suis le genre de femme programmant son réveil trois heures avant de partir et qui malgré tout se retrouve systématiquement en retard. La faute à quoi ? À ma tête étourdie, mon petit grain de folie toujours enfoui sous des tonnes de projets. Aujourd’hui, c’est mon coup de crayon qui m’oblige à courir sur le trottoir du Faubourg Saint-Antoine dans le 12 ème arrondissement de Paris.
J’ai grandi dans cette ville, j’y vis toujours et surtout, j’y ai un travail plutôt sympa, pas trop mal payé. Du moins… si j’arrête d’être en retard !
Heureusement, ma patronne est loin d’être une peau de vache. Daphné Dumont, aussi communément appelée DeeDee, est propriétaire de la boutique dont j’ai la gérance, qui porte le nom de sa marque. Styliste de plus en plus en vogue, elle fait sa place en habillant les femmes dont les standards ne cadrent pas avec les tailles que l’on voit dans les autres magasins de prêt-à-porter. Et c’est ce qui me plaît.
J’envoie un texto rapide à Émilie, la vendeuse qui travaille avec moi à la boutique, en lui indiquant que j’aurai quelques minutes de retard. Même si elle a l’habitude, je préfère prévenir par courtoisie.
Quelques minutes plus tard, j’approche de la station Nation où je prends le métro. La ligne 1 m’emmènera jusqu’à Louvre-Rivoli et ensuite je marcherai jusqu’à la boutique. En descendant les marches pour accéder aux souterrains, je constate qu’il est huit heures vingt. Finalement, je serai peut-être à l’heure. Alors que je me fraye un chemin parmi tous les usagers se pressant vers les quais, je repère de loin une haute silhouette que je croise quasiment chaque matin. Dès que je l’aperçois, mon cœur se serre et mon ventre se tend.
On dirait que je ne suis pas la seule à avoir eu du mal à me lever... Il marche vite, j'accélère le pas. Mon bel inconnu du métro semble aussi à la bourre que moi ! Je souris et me cale sur son pas tout en continuant mon observation. Il fait un bon mètre quatre-vingt-cinq. Sa carrure doit toutes les faire baver. En ce jour d’hiver, je ne peux pas discerner les muscles de son dos, mais cet été j’ai pu les reluquer à loisir, et je peux assurer qu’il est sexy à souhait.
L’air de rien, je reste à côté sur le quai, attendant le prochain train. Il fixe son téléphone portable, probablement en pleine conversation avec sa copine ou sa conquête du moment. Je crois que j’ai dû lui inventer un millier de vies différentes depuis que je le « côtoie ». Son côté mystérieux et intouchable me trouble toujours autant après tous ces mois passés à partager le même trajet.
Je ne sais pas exactement où il réside, mais il travaille dans des bureaux rue de Rivoli, pas très loin de la boutique. Parfois je me demande s’il a déjà remarqué ma présence. À force de se croiser, ce serait presque évident, mais je me fais sûrement des films. Après tout, ma personne résume à elle seule la définition du mot « insignifiant ». Mieux vaut ne pas trop espérer…
Tandis que le métro approche, l’inconnu place ses écouteurs sans fil sur ses oreilles et son téléphone dans la poche de son manteau en laine. J’essaie d’être discrète, mais je n’arrive pas à détacher mon regard de son visage. Je me secoue la tête et attrape mon smartphone. Émilie m’a répondu.
 
[Tkt patronne ! J’ai ouvert, je t’attends. À toute.]
 
Quinze minutes plus tard, je sors de la rame et emprunte le couloir menant à la surface, le beau brun sur mes talons. Au passage pour piétons, je traverse la rue et je lui dis mentalement au revoir jusqu’à notre prochaine rencontre fortuite. Ensuite, j’entre dans la boutique située au numéro 146 avec mon jeu de clés et retrouve Émilie dans la réserve en train d’ouvrir des cartons.
 
— On a été livrées, chef ! Et mamma mia, les nouveautés sont à tomber ! Deedee a laissé un message sur le répondeur, au fait.
— Ça a été pour venir ce matin ?
 
Émilie habite en banlieue et je sais à quel point cela peut être compliqué de gagner Paris aux heures de pointe.
 
— Oui parfait ! On voit que les Parisiens sont en vacances.
 
Certains le sont en effet., mais pas nous. La boutique ferme un mois l’été et une semaine entre Noël et le jour de l’an. Le reste du temps, nous sommes ouverts pour accueillir le flot incessant des clientes. Habituées, touristes ou curieuses,

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