Paris, mon amour - tome 2 : Beaucoup
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Description

Julie a dit adieu à Mickaël en pensant qu'il s'agissait de la solution la plus raisonnable, mais son cœur saigne toujours et elle ignore si elle pourra s'en remettre un jour.


Heureusement, elle peut compter sur sa mère pour la distraire de ses états d'âme. Elle se plonge donc à corps perdu dans le travail après le défi qu'elle lui lance : organiser un défilé de mode pour une association caritative !


Entre coups de ciseaux, mètres rubans et tissus bariolés, elle a de quoi faire pour se sortir ce type de la tête !



Toutefois, alors qu'elle était sûre de ne jamais le revoir, il réapparaît dans sa vie au bras d'une jeune et jolie jeune femme. C'en est trop pour Julie, persuadée qu'il s'est moqué d'elle.


Et s'il était temps pour elle de reconstruire sa vie sentimentale et d'être enfin heureuse, telle qu'elle est ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 janvier 2021
Nombre de lectures 1
EAN13 9782902427680
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Tome 2 : Beaucoup
 
 
 
Dédicace

 
Caroline Tillman

 
Tome 2 : Beaucoup

 
 
 
 
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
©2020, Caroline Tillman
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 08/2020
ISBN numérique : 978-2-902427-68-0
ISBN papier : 978-2-902427-69-7
Caroline Tillman
" Caroline se passionne très tôt pour les livres et décide très jeune qu'elle en fera son métier. Ce goût lui a été transmis par sa grand-mère qu'elle aime tant et qui raffole des belles histoires. Ce sont ces beaux récits qui lui ont donné envie d'en écrire à son tour.
Publiée pour la première fois en 2014, sa série militaire " Désarme-moi " lui a permis d'apprendre les rouages de l'édition et d'évoluer dans ce milieu particulièrement riche et complexe.
De formation littéraire à la base, elle décide d'ouvrir sa maison d'édition en 2016 et se consacre à ses auteurs pendant près de 4 ans. Bien accompagnée dans cette belle aventure, elle reprend le chemin de l'écriture quand, une nuit, elle rêve de sa prochaine histoire. C'est ainsi qu'elle revient avec "Paris, mon amour" en 2020 et elle espère que la page blanche est désormais très loin derrière elle... "
 
 
 
 
 
 
À la meilleure d’entre toutes, toujours là quoi qu’il arrive.
Et à toutes celles qui me soutiennent depuis des années,
qui ont cru en moi quand j’avais baissé les bras.
 
Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
 
 
Chapitre 1
J'ai failli annuler notre after après le spectacle auquel j'ai assisté. Mais c'était sans compter sur Sophie qui m'a traînée de force à une terrasse pour boire ce verre que je lui ai promis depuis des jours.
En cette fin juin, il fait un temps magnifique. Il a d'ailleurs été plutôt clément depuis mars. Peu de pluie, juste ce qu'il faut, et beaucoup de soleil. Même si je ne suis pas particulièrement friande de la chaleur – vive les kilos en trop qui tiennent chaud ! –, j'apprécie les jours ensoleillés. Et je reconnais que mon amie avait raison, cette fin de journée à siroter un cocktail est bienfaisante.
 
— Alors, quoi de neuf ? m'interroge Sophie en s'allumant une cigarette.
— À part ton frère et sa bimbo devant le boulot, tu veux dire ?
— Sans rire ?
 
J'acquiesce en buvant un peu de mon breuvage à la paille. Depuis qu'ils ont remplacé celles en plastique par du carton recyclé, j'ai du mal à boire sans en mettre partout.
 
— Il est gonflé ! Cela dit, ça ne m'étonne pas. Il m'a demandé de tes nouvelles dimanche, d’ailleurs. On prépare sa nouvelle expo.
— C'est prévu pour quand ?
— Sûrement d'ici deux ou trois semaines, pour son anniversaire. Avant que les Parisiens partent en vacances. Je dois juste régler deux-trois détails avec Camille.
 
Sa patronne est rentrée de son voyage autour du monde et la déleste un peu de toutes ses activités, ce qui n'est pas malvenu. Sophie était au bord de la crise de nerfs le mois dernier, accaparée par la galerie, ses propres projets et les mariages en plus le week-end. J'ai bien cru qu'elle allait baisser les bras alors que ce n'est pas dans son caractère. Heureusement, Camille est rentrée à temps avant le désastre.
 
— Tu viendras ? 
— Où ça ? 
— À l'expo ! Allez, s'il te plaît !
— Je ne crois pas, non. Je ne tiens pas à croiser Bénédicte. Non mais t'as vu cette nana ? Tout dans le bide, des jambes parfaites et des cheveux tellement magnifiques qu'elle pourrait faire une pub pour Elsève.
— La génétique ne répond à aucune loi, ma chérie.
— La génétique craint. Regarde-moi ! Même pas enceinte et pourtant j'ai les chevilles qui enflent dès qu'il fait plus de trente degrés.
— Tu as l'avantage d'être belle autant à l'intérieur qu'à l'extérieur, ce qui n'est pas son cas. Il fallait bien compenser.
 
Je ricane, mais je ne suis pas forcément d'accord avec elle. Sophie ne m'a jamais caché que je lui plaisais, qu'elle aimait toutes les femmes, même les plus pulpeuses. Elle est également attirée par les hommes, ce qui lui offre de multiples opportunités d'être heureuse. Malheureusement, ce penchant l'a aussi séparée de ses parents qui ne l'ont jamais accepté.
 
— Tu fais quoi après ? me demande-t-elle. 
— Je vais rentrer, Dr Mamour m'attend pour tirer sa révérence.
 
Elle lève les yeux au ciel, moqueuse. Les séries télévisées médicales ne la passionnent plus autant qu’avant.
Après avoir réglé nos consommations, nous nous séparons et je rejoins mon quartier en métro, comme à mon habitude.
Sur le chemin du retour, je reçois un message d'alerte de ma mère.
 
« S.O.S. Appelle-moi dès que tu peux ! »
 
Alarmée à l'idée qu'il soit arrivé quelque chose de grave, je compose son numéro dès que j'ai du réseau. Elle décroche à la première sonnerie.
 
— Oh Dieu merci, tu as eu mon message très vite !
— Qu'est-ce qui se passe, maman ? Richard va bien ? 
— Évidemment, pourquoi ça n'irait pas ?
— Eh bien, tu avais l'air pressée comme s'il y avait une urgence.
— Oui, mais ça concerne l'association.
 
Catherine a été nommée présidente à une voix près d'une association caritative aidant les femmes dans le besoin à la suite de tragédies : veuvages, violences ou encore réinsertion professionnelle et sociale. Elle prend très à cœur cette mission et espère faire mieux pendant son mandat, que sa rivale qu'elle remplace de justesse. Pendant qu'elle s'occupe de tout ça, elle me fiche un peu plus la paix et ça me convient.
 
— J'ai un service à te demander, une faveur même. Tu sais que je n'aime pas quémander, mais là, je ne vois pas comment faire autrement.
— Dis-moi, je verrai ce que je peux faire.
— Les filles se sont mises en tête d'organiser un défilé de mode pour fêter l'arrivée de l'été. Elles souhaitent présenter des pièces uniques qui seront vendues à notre communauté de bienfaiteurs lors d'une soirée organisée à cette occasion.
— Maman, l'été c'est dans cinq jours. 
— Le défilé est prévu dans huit.
 
Je referme la bouche, sachant pertinemment que je ne peux rien lui refuser. Huit jours pour organiser un défilé ! Je n'ai jamais fait ça.
 
— J'aurais préféré demander son aide à DeeDee bien entendu, mais bon…
 
Là, elle touche un point sensible. Et je suis certaine qu'elle le sait, la garce !
 
— C'est le moment de nous prouver que ce passe-temps vaut quelque chose…
 
Je me pince le nez pour éviter de hurler en pleine rue. Si je l'avais en face de moi, je lui dirais peut-être ma façon de penser, et encore ce n'est pas sûr. Elle a une manière de présenter les choses qui me met hors de moi mais je lui pardonne toujours. Pourquoi est-ce que je rampe toujours devant elle comme une serpillère ?
Parce que tu espères une reconnaissance qui ne viendra jamais …
 
— Combien te faut-il de tenues ?
— Une dizaine ça devrait suffire.
 
Rien que ça ? Elle croit que j'ai la machine à coudre d'un super-héros ?
 
— Il faudra que tu m'envoies les tailles que tu souhaites pour ces vêtements.
— Oh, 36 et 38 feront l'affaire.
 
J'aurais dû m'en douter…
 
— La compagne de notre comptable passera à ta boutique demain. Il faudra lui confectionner une robe de maternité, nous avons trois femmes enceintes dans notre cercle, ça devrait leur plaire.
 
Attendez, j'ai bien compris ce qu'elle vient de me dire ?
 
— Votre comptable ? 
— Mickaël Delorme, tu as dû le croiser à notre soirée en février. Sa jeune compagne et lui attendent un bébé pour début octobre. Bénédicte passera pour que tu prennes ses mesures, je lui en ai touché un mot à midi quand elle est passée prendre un apéritif.
— J'espère que vous lui avez dit que l'alcool était prohibé dans son état.
— C'est bon pour toi ? questionne-t-elle sans saisir mon sarcasme. Surtout, ne me déçois pas ! Il en va de mon mandat, c'est très important pour moi.
 
Je raccroche, épuisée par avance de tout le boulot dont elle m'affuble. Merde ! C'est pas comme si j'étais couturière à temps plein ! Mais il faudra bien que je trouve du temps, à commencer par ce soir.
Déterminée à utiliser chaque minute de mon temps libre, je décide de m'arrêter chez Gino pour commander une pizza à emporter. Un peu de gras et de sucre m'aideront à supporter cette charge imprévue, enfin j'espère.
 
— Salut beauté ! entonne-t-il en me voyant entrer. Sur place ou à emporter ?
— Une Florencia à emporter, s'il te plaît.
 
Impossible d'en manger une autre depuis que j'y ai goûté. Et c'est aussi une façon de me souvenir de cette soirée passée ici avec lui…
 
— Assieds-toi en attendant, ce sera prêt dans dix minutes.
 
Juste assez pour griffonner un truc vite fait. Je cherche du regard une petite place libre et tombe sur celui, bleu et hypnotisant, de Mickaël. Au fond de la salle, là où il s'assied en temps normal, il est seul devant une salade, en train de regarder quelque chose sur l'écran de son téléphone.
 
— Qu'est-ce que t'attends ? me demande Gino. Pour une fois qu'elle n'est pas là, c'est l'occasion rêvée.
 
Je le fusille du regard. De quoi il se mêle ? Au fond de moi, je sais qu'il a raison, mais je refuse. Cependant, nous sommes deux adultes, pourquoi ne pourrais-je pas prendre des nouvelles sans arrière-pensée ? Peut-être parce qu'il fait naître des sentiments qui n'ont pas leur place dans mon cœur, ou parce qu'il m'a laissé ce putain de

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