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Description
Jeune kiné à Paris, Alix mène une vie morne et pour le moins ennuyeuse, jusqu'au jour où elle décide de changer radicalement cette routine. Tentant le tout pour le tout, elle postule dans une clinique en Suisse afin de se rapprocher de son frère Sam. Cependant, rien ne se déroule comme prévu à son arrivée. Et pour cause, elle qui avait l'habitude de s'occuper de jeunes enfants n'envisageait pas un seul instant devoir babysitter le trentenaire le moins coopératif et le plus sexy de la clinique Riddes. Cette rencontre extrêmement improbable annonce des étincelles, mais est-elle le fruit du hasard ou bien les fils du destin ont-ils été tirés sciemment ?
Sujets
Informations
Publié par | Plumes de Mimi éditions |
Date de parution | 31 décembre 2021 |
Nombre de lectures | 12 |
EAN13 | 9782493219312 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 1 Mo |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
PassÉ
(pas si)
simple
Linda Catherine
PassÉ
(pas si)
simple
« Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. »
©2021, Linda Catherine
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 12/2021
ISBN numérique : 978-2-493219-31-2
ISBN papier : 978-2-493219-32-9
Du même auteur
Passé (si) compose
Passé (plus que) parfait
Table des matières
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Prologue
Alix
Jeudi 2 octobre 2014
— Pourquoi te faut-il autant de temps pour boucler ton sac ? demanda Catherine exaspérée. Ce n’est pas si compliqué, tu l’ouvres et…
— Bas les pattes, Cate ! Je m’en charge ! s’exclama Daisy en m’arrachant la besace des mains. De toute façon, il n’y en a pas une pour rattraper l’autre, alors laisse faire la professionnelle.
Elle traversa la chambre comme une furie et se précipita vers ma commode. Je lançai un regard ahuri à Catherine qui haussa ses minces épaules en signe de compassion.
— Ma parole, Alix, c’est quoi ce merdier ? s’écria-t-elle en me montrant une culotte en coton qui avait perdu de sa splendeur.
— Hum ! Fiche-moi la paix, bon sang ! Que veux-tu que je te dise ? Je l’aime bien cette culotte et en plus elle est confortable.
— Eh bien ! Pour ton information, ma bichette, on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre ! On parle de sexy boy là, tu vois. Et ça, en l’occurrence, c’est vinaigré… Désolée de devoir te l’apprendre.
Abasourdie, Catherine lui demanda pourquoi nous n’aurions pas le droit d’emporter nos vieilles culottes pour ce week-end.
— Écoute, Cate, tu peux prendre toutes les frusques que ta commode peut contenir puisque Seb a fini par se faire une raison, mais Alix doit d’abord avoir un « Seb » avant de pouvoir lui infliger ça. D’ailleurs, je ne comprends toujours pas pourquoi tu portes ce genre de choses à vingt-quatre ans.
Elle balança ma petite culotte sur le lit en signe de désapprobation.
En y réfléchissant bien, je ne portais jamais de dessous affriolants. Il fallait dire que les relations sérieuses n’avaient pas été nombreuses ces derniers temps. Non pas que je n’en aie pas eu envie, seulement j’avais préféré privilégier mes études. Pour Daisy, cela n’empêchait en rien de s’envoyer en l’air quand l’opportunité se présentait, puisque l’on n’avait qu’une vie…
Toutefois, je capitulai et la laissai décider du contenu de mon sac, sachant pertinemment que je n’aurais pas le dernier mot…
Catherine et moi la regardâmes fourrer dans la valise tout et n’importe quoi, pourvu que cela fût un tant soit peu attrayant ou comportant de la dentelle et de la soie. Même le seul string que je possédais y passa.
— Je constate que les vêtements de ta grand-mère se sont implantés dans ton dressing, et que tu n’as même pas pris la peine de m’en parler.
Soudainement, le rire aigu de Catherine résonna dans toute la chambre.
— Ma pauvre Alix, tu m’expliqueras comment tu fais pour garder ton sérieux, mais en attendant, sache que j’ai hâte de te voir habillée comme… Comment dit-on, Daisy ? Ah oui « une bombe anatomique ».
J’hallucinais, même ma grande perche de Catherine s’y mettait.
— Bon les filles ! Et si nous allions boire un bon café autour de succulents macarons pour faire passer tous ces préparatifs ! suggérai-je en me dirigeant vers la cuisine.
— Très bonne idée ! De toute façon, je ne supporte plus la misérable vue de ton dressing. Je suis affligée et mes yeux saignent, dit Daisy d’un ton guilleret.
Elles s’installèrent autour de la table de ma minuscule cuisine dans un vacarme assourdissant et commencèrent à refaire le monde le temps que je préparasse notre collation. Ce fut dans une ambiance apaisée et détendue que nous commençâmes à déguster nos gourmandises multicolores.
Perdue dans mes pensées, je me remémorais le coup de téléphone de mon frère Samuel, reçu dans la matinée.
— Salut, petite sœur ! Alors, bientôt une année de plus ? Prête à devenir une momie ? me taquina Sam.
— Merci à toi qui as deux ans de plus que la momie !
Puis il m’annonça sur un ton excité :
— J’ai une surprise pour ton anniversaire, petite sœur.
Oh mon Dieu, je craignais le pire. Mon frère était le champion toutes catégories confondues pour les surprises. L’an dernier, pour fêter mes vingt-trois ans, il m’avait organisé une sortie au zoo de Vincennes avec un accompagnateur totalement borderline pour notre groupe. Suivi d’un goûter bordé de tables pleines d’enfants surexcités venus fêter leurs anniversaires.
S’agissait-il du pire anniversaire ? Bien sûr que non !
Pour mon vingt-deuxième anniversaire, la meilleure soirée mousse de l’année s’était déroulée dans le salon de nos parents. Nous avions fichu en l’air la moquette qui avait absorbé toute la mousse. Ils avaient dû la remplacer, et il nous avait fallu une année pour les rembourser.
Autant vous dire que les surprises de Sam n’étaient pas toujours bonnes, même si cela partait d’une bonne intention.
Alors, sceptique et prudente, j’annonçai :
— Sam, je sais que tu te donnes du mal chaque année pour mon anniversaire, et je t’en remercie. Malgré cela, j’ai peur que cette journée finisse avec des mouflets qui braillent autour de nous ou avec une dette impossible à rembourser. Alors, si tu le veux bien, je t’invite au restaurant.
— Merci ! Néanmoins, je refuse ton invitation…
Il me sembla froissé et je devais le faire changer d’avis. C’est alors qu’il reprit…
— Je devine ce que tu penses, Alix. Tu crois que je t’ai de nouveau mijoté une surprise douteuse. Seulement, cette année ne sera pas comme les autres pour toi, nos amis et moi. Elle sera probablement très difficile, car il s’agit de la dernière ligne droite avant les examens de fin d’année et notre arrivée dans le monde du travail. C’est pour ça que nous allons décompresser, relâcher la pression et nous amuser tout au long de ce week-end.
Il avait raison, nous allions ramer au cours des prochains mois. Peut-être que se détendre un peu avant s’avérerait être une bonne idée après tout. Puis il continua…
— Demain, à cette heure, nous serons en Irlande, écumant tous les bars de l’avenue Temple Bar de Dublin. Sébastien et Cate feront partie du voyage, la peste de Daisy également. Alors, sœurette ? Douteuse, la surprise
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