Perversion Tome 3 : La rédemption

Nicole Gauthier

Description

Ayant survécu à l’incendie qui a failli lui coûter la vie, Laury mord à pleines dents dans chacune de ses journées n’oubliant pas que ça pourrait être la dernière. Bien qu’elle ait tourné le dos à ce redoutable pervers narcissique, il est toujours dans la nature.
Depuis que Laury l’a rayé de son existence, la vie de Steve Lemire a viré au cauchemar. Transformé en loque humaine, le séduisant psychiatre vit maintenant une déchéance pathétique.
Jusqu’où mènera l’obsession de cet homme dangereux et imprévisible?
Et si une autre menace pesait sur eux?
L’heure est à la rédemption. Qui traversera le chaos sans y perdre… la vie?

Sujets

• Vengeance
• Obsession

Informations

• Publié par: Distribulivre
• Date de parution: 05 novembre 2021
• Nombre de lectures: 14
• EAN13: 9782897755287
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Perversion La rédemption
 
 
 
 
Nicole Gauthier
 
Conception de la page couverture : © Les Éditions de l’Apothéose
Photo auteure : Crédit photo : Stéphane Lévesque (StéphaneLévesque.net)
Photo cover, Perversion, la rédemption : Crédit photo : Martin Piché
www.martin-piche-photographe.com
Martin Piché, photographe
54, Route Petite Manic
Saint-Rosaire ( QC)  G 0Z 1K0
 
Téléphone: 819-758-9235
Courriel: [e-mail]
 
Modèle : Cindy Smith : https://m.facebook.com/profile.php?id=511399709340561&ref=content_filter
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Distributeur : Distribulivre   www.distribulivre.com   Tél. : [phone] Télécopieur : 1-450-887-0130
© Les Éditions de l’Apothéose Lanoraie (Québec), Canada J 0K 1E0 [e-mail] www.leseditionsdelapotheose.com
 
Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2019 Dépôt légal — Bibliothèque et Archives Canada, 2019
 
ISBN papier  : 978-2-89775-267-5
ISBN epub : 978-2-89775-528-7
 
 
 
 
 
 
 
 
À mes parents

 
 
Résumé Perversion Tome 1, Obsession
 
 
Avant de retourner en vacances chez des amis d’enfance, je ne me doutais pas que ma petite vie tranquille allait basculer. Craignant de revoir l’homme qui m’a violée il y a plusieurs années, je m’apercevrai qu’une menace beaucoup plus inquiétante rôde et se rapproche dangereusement.
Un homme pervers qui surveille de près tout ce que je fais, m’observant parfois dans mes moments les plus intimes… allant même jusqu’à toucher mon corps pendant mon sommeil…
À l’abri des regards, il a bâti un monde autour de moi, un endroit où il peut surveiller mes moindres gestes, lire mes emails, mes textos, m’observer dans ma nudité alors que je me crois seule… Un prédateur particulièrement vicieux…
Manœuvrant habilement, il ne reculera devant rien pour m’atteindre, n’hésitant pas à humilier cruellement mes amies ou à faire du mal à quiconque se mettra en travers de sa route.
La disparition inquiétante de ma meilleure amie aurait-elle un lien avec cet homme ?
Déstabilisée, je m’aperçois que les apparences sont souvent trompeuses.
Mais qu’arriverait-il si je tombais amoureuse de mon persécuteur ?
 
 
 
Résumé Perversion Tome 2, La face cachée
 
 
Allongée dans ce lit des soins intensifs, ma proie ouvre les yeux à cet instant.
Le temps s’arrête alors qu’elle tourne la tête vers moi.
Le signal d’alarme retentit à nouveau dans ma tête. Un pincement dans la poitrine. Agir. Agir vite. Me jeter sur elle et l’étrangler.
Mes neurones en accélérées : le bruit d’une porte de cellule qu’on referme avec fracas. Les sanglots de ma mère. La honte. Il faut que je bouge tout de suite si je ne veux pas finir en prison !
Je tourne la tête vers Laury, paniqué. Ma princesse.
Fuir si je ne veux pas tout perdre.
Personne ne m’arrêtera. Personne.
Suite à la dénonciation de Geneviève, meilleure amie de Laury, une chasse à l’homme s’amorce et Steve devra fuir. Poussé dans ses retranchements et loin de son monde parfait, nous découvrirons que le séduisant psychiatre n’est pas seulement un être charismatique.
Habile, vicieux, excessif, colérique, nous partagerons la face cachée de Steve.
Jusqu’où Laury sera-t-elle prête à aller pour lui, franchira-t-elle la limite ?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ce livre est avant tout un cadeau que je me fais. J’y ai exploré différents sujets qui m’interpellent. J’ai bouclé la boucle avec mes personnages coup de cœur. Ça me fait drôle de terminer cette histoire que j’ai tant aimé écrire ! Ce tome est mon préféré. Il est plus affirmé, explore davantage le côté humain et sa complexité. Il vous fera vivre toutes sortes de choses et, je l’espère, vous interpellera à votre tour.
Bienvenus dans mon tome coup de cœur.
Bonne découverte !
 
Prologue
 
 
Côte-Nord dans la nuit hivernale
U ne chaleur soudaine me sort de mon sommeil profond. Je vais rabattre les couvertures, il fait vraiment trop chaud. Cette idée aussi qu’a Steve de me border toujours avec 66 couvertures ! On crève ! J’pas un bébé de trois mois ! Faut toujours qu’il exagère !
Je me frotte les yeux, ça pique. Voyons ! Qu’est-ce que j’ai ? C’est ben intense comme réveil ! Je me frotte, mais on dirait que la sensation ne part pas.
Tout à coup, j’écarquille les yeux. Il y a plein de fumée partout !
Oh mon dieu ! Les draps sont en feu !
Horrifiée, je m’aperçois que les flammes courent jusqu’à moi !
La panique s’empare de moi ! Je vais mourir !
Je tente d’éteindre le feu sur mon bras avec mon oreiller !
Terrorisée, je n’y arrive pas !
— Steve ! Viens m’aider ! Je brûle ! Ma peau brûle ! Steve ! Au secours ! Je vais mourir !
Pourquoi ne vient-il pas m’aider ?! Est-il prisonnier du feu lui aussi dans une autre pièce ? Et s’il s’était endormi sur le divan ?
Mon cou, mon dieu, je suis en train de brûler vive !
— Au secours !
Je me mets à tousser furieusement.
Étourdie et terrorisée par les flammes sur mon corps que je n’arrive pas à maîtriser, j’aperçois soudain Steve qui entre dans la pièce défonçant la porte avec fracas.
Il s’élance vers moi, saisit son manteau et se met à frapper furieusement contre mon bras et mon cou.
Il parvient à éteindre les flammes. J’entends son soupir de soulagement. Il tousse lui aussi.
Est-ce qu’on va mourir ici tous les deux ? Une quinte de toux me reprend.
Steve me prend rapidement dans ses bras.
— Respire le moins possible Laury, il y a de la fumée partout. Faut qu’on sorte d’ici !
J’appuie ma tête contre son torse rassurant.
Je ne reconnais pas l’odeur de son corps, mais j’aime ce parfum que je retrouve. Il me semble familier, comme de retrouver un cocon.
Je lui fais totalement confiance, il va nous sortir d’ici.
— Ferme les yeux et respire le moins possible, on y va !
Je me niche contre lui alors que nous traversons la maison à toute vitesse ! Comme il est courageux ! Il sauve nos vies !
Rapidement, nous nous retrouvons à l’extérieur. Il me tient toujours dans ses bras et continue de courir vers la route.
— Tu peux arrêter, on est sortis, on s’en est sortis ! je lance, abasourdie.
Steve me dépose doucement sur mes pieds, me maintenant contre lui.
C’est à ce moment que je tourne la tête alors que j’entends un craquement sinistre venant de la maison. Je sursaute de frayeur.
Horrifiée, je vois un pan de ma maison s’effondrer, dévastée par les flammes.
Les yeux écarquillés, j’observe avec stupeur l’immense brasier qui fait rage.
Tout brûle ! TOUT brûle !
Comment a-t-on réussi à sortir de là ?
Mon dieu…
Je ferme les yeux, atterrée par ce spectacle terrifiant. Il referme ses bras rassurants autour de moi, tente de me réconforter. J’ouvre à nouveau les yeux ne pouvant résister à regarder cette scène surréaliste.
Je pose une main devant ma bouche, ébahie par cette vision cauchemardesque.
On était à l’intérieur il y a à peine deux minutes ! Steve m’a sauvé la vie !
Je l’entends contre moi qui parle au service d’urgence sur un cellulaire. Il me maintient près de lui, je sens sa chaleur sur le côté de mon corps. La nuit est froide et pourtant, on dirait que je ne ressens pas la température glaciale.
Je suis figée devant ce spectacle sinistre.
La voix de Steve me parvient comme un écho. Suis-je en état de choc ? Ma vision est trouble.
Il explique de façon saccadée ce qui se passe. Je me concentre sur sa voix. Elle me rassure. Avec lui, je me sens en sécurité.
Stupéfaite, je l’entends s’identifier au service d’urgence.
— Jonathan Roy, madame. Oui, je reste en ligne.
Mais Steve ? Où est Steve ?
Non !!!!!
Steve !!
Steve est mort !!
 
****
 
Il fait noir. Seul le bip des moniteurs me tient compagnie. Je suis mal en point. Les voix de mes parents qui chuchotent non loin me rassurent. Je ne suis pas seule.
Des bribes d’informations me parviennent, j’ai de la difficulté à comprendre. Brulures au premier et deuxième degré. Chirurgie ? Dérivés de morphine ? Failli mourir ??
On dirait que je ne me rappelle plus rien. J’ai seulement le souvenir d’une couverture sur mes épaules. De gens qui me guident. Les pales, le bruit assourdissant des pales…
Ai-je pris l’hélicoptère ? Où suis-je ? Est-ce que quelqu’un a avisé mon patron ? Je ne peux pas aller travailler…
Des frissons me traversent. La douleur est si vive par moment. Je ferme les yeux. Et j’ai froid. J’ai chaud mais j’ai froid.
Une ombre près de moi. Je sombre rapidement dans une sorte de torpeur. Quelqu’un me tient la main. Une odeur rassurante. Je m’endors à nouveau.
J’ai encore été réveillée par la douleur. Des heures difficiles où je perds la notion du temps, où j’ai l’impression de ne plus exister dans le réel.
La voix de mes parents me berce. Ils parlent doucement, m’expliquent ce qui s’est passé.
Les larmes coulent, silencieuses, sur mes joues. Je n’ouvre pas les yeux pour qu’ils me croient encore endormie.
C’est Jonathan qui m’a sauvé la vie. Jonathan.
J’ai entendu plus tôt un policier discuter dans le couloir avec mon père. Incendie criminel. Ces mots tournent en boucle dans ma tête. Ils n’ont aucune information sur qui est à l’origine de tout ça.
Je suis anéantie par la vérité qui me frappe de plein fouet. Je réalise de façon brutale que si Jonathan m’a sortie du brasier, c’est donc presque sûr que Steve a mis le feu à la maison.
Comme une certitude ; Steve, c’est Steve.
L’activité sur le moniteur s’accélère. L’angoisse me saisit.
Ma vie est finie…
 
 
 
UN
 
 
Montréal, début de soirée, Centre Bell, fin août
D éclenchant l’alarme du détecteur aux portes, un homme me fait signe d’avancer vers lui. Je m’exécute sur-le-champ, sentant ma gorge se nouer.
D’un air très sérieux, il me questionne :
— Avez-vous des choses dan