Petits gâteaux et pièces montées

Elodie Meste

Description

Samara a une passion dans la vie : la pâtisserie. En pâtissant, elle parvient à contrôler ses troubles du comportement alimentaire.

Son rêve est d’ouvrir sa propre boutique et de proposer ses créations gourmandes !

Quand sa meilleure amie, Juliette, l’inscrit à un concours de pâtisserie animé par le charismatique et célèbre chef Jean Dubois, le rêve de Samara se trouve à portée de main. Mais c’est sans compter sur la production et ses stratagèmes pour faire gonfler l’audimat...

Samara va devoir faire un choix qui va changer sa vie, et une rencontre pourrait bien bouleverser ses plans ! Jean Dubois est-il aussi à croquer qu’elle le pensait ?

Sujets

• Romance
• Comédie romantique
• Toute la romance
• Romance contemporaine
• Littérature
• Fiction
• Romans de genre
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Romans sentimentaux
• Comédie sentimentale

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782384400652
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Petits gâteaux et pièces montées
Copyright de l’édition © 2022 Juno Publishing
© 2022 Élodie Meste
Relecture et correction par Sandrine Joubert, Ma Plume Correctrice
 
Conception graphique : © LJ Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-065-2
Première édition : février 2022
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Celui-ci est pour M. et N., vous êtes plus yummy que le plus alléchant des gâteaux !
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
C'est cliché, mais vous n'auriez pas ce livre entre vos mains sans l'incroyable team Juno. Quel plaisir de travailler de nouveau avec vous !
Merci à ma famille pour son soutien sans failles dans mon aventure éditoriale. Notamment ma maman et ma cousine C. Vous me donnez l'impression d'être une superstar !
M. and N. you're my lighthouses in the dark. Because two lighthouses, why not? You're giving me strength to go through all my crazy projects (including this one) !
Merci à vous, lecteurs/lectrices ! Je suis heureuse de partager mes univers avec vous.
 
Petits gâteaux
Et
pièces montées
 

 
Élodie Meste
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Mon rapport à la nourriture a toujours été compliqué, c’est le moins que l’on puisse dire. Plus jeune, j’étais très ronde, car il m’arrivait d’engouffrer des quantités astronomiques d’aliments, alors que je n’avais pourtant pas faim. J’ai appris à l’âge adulte, alors que le mal était déjà installé, qu’il s’agit de boulimie. J’ai tout tenté pour la combattre, jusqu’à trouver mon Graal : la pâtisserie. Tout le temps passé à préparer un seul petit gâteau puis à le déguster avec délectation était du temps où je ne m’empiffrais pas de cochonneries.
J’ai lâché mon joli contrat à durée indéterminée en marketing pour m’inscrire en CAP pâtisserie, au grand désespoir de mes parents. Je viens tout juste d’être diplômée à trente-quatre ans, et je rêve de monter ma propre entreprise, car c’est compliqué de trouver un poste sans expérience, dans les pâtisseries existantes, à mon âge. Malheureusement, je n’ai pas les fonds nécessaires, et il est hors de question pour moi de retourner dans un bureau, au risque de m’encroûter et de ne jamais réaliser mon rêve. Alors, en attendant un miracle ou tout simplement la réponse de la banque à ma demande de prêt, je suis livreuse à scooter de plats préparés pour un site Internet. Je sillonne la ville, un énorme sac à dos carré sur le dos.
Ça ne me rendra pas riche, mais je peux payer toutes mes factures sans avoir à piocher dans mes économies, et j’ai tout le temps libre que je veux pour concocter de nouvelles recettes, que je fais goûter à mon entourage. Je vis en colocation avec ma meilleure amie, Juliette, et son chat, Théodore. J’ai emménagé avec elle quand j’ai tout lâché pour passer mon CAP, deux ans plus tôt. Je vivais avec mon fiancé, mais il a vu d’un mauvais œil mon changement de carrière ; moi, je n’ai pas apprécié qu’il tente de me contrôler, et je suis partie.
 
 
Il est quatorze heures trente, environ, et je rentre tout juste des livraisons du déjeuner, les bras chargés de sac de courses. J’ai acheté de quoi préparer une pièce montée pour l’anniversaire de ma petite cousine Sandra. J’ai prévu des colorants pour remplir les choux de crème pâtissière aux couleurs de l’arc-en-ciel, puisque ma tante m’a indiqué qu’il faudrait du « peps ». Elle m’a transféré l’argent pour les ingrédients, et je l’ai accepté tout en luttant contre le sentiment qu’elle a pitié de moi ; après tout, les professionnels ne culpabilisent pas quand ils sont payés pour leur travail, n’est-ce pas ? Et du travail, je vais en avoir, puisque je vais devoir étonner et nourrir une quinzaine de préadolescents, d’après ma tante.
— Samara, tu es rentrée ?
Juliette sort de sa chambre en trombe, Théodore dans les bras, et je vois au premier coup d’œil qu’elle va me régaler d’une nouvelle histoire juteuse ; ses potins concernent ses clients ou des personnes qu’elle a rencontrées en ligne, ils sont toujours incroyables. Elle étudie mes sacs de courses avec suspicion. Elle se plaint qu’elle a doublé de volume depuis que je suis arrivée dans son appartement avec toutes mes pâtisseries, mais c’est faux.
— Ne t’emballe pas, lui dis-je. C’est pour l’anniversaire de Sandra.
Elle sait de qui il s’agit, Juliette et moi sommes amies depuis le collège. Elle connaît toute ma famille, et réciproquement.
— Ah.
Elle semble presque déçue, et je cache un sourire en me tournant vers le placard derrière moi, prétextant avoir besoin de quelque chose qui s’y trouve.
— Et que prépares-tu ?
— Une pièce montée ! Il faut que…
Elle pose Théodore au sol et se précipite dans sa chambre avant que j’aie le temps de finir ma phrase. C’est typique, elle a dû entendre son téléphone sonner ou se rappeler qu’elle était en plein chat sur Facebook avec un client ; elle est parfois tête en l’air. J’attrape mon tablier fétiche, offert par mes parents quand j’ai commencé la pâtisserie, attache mes cheveux et mets la recette en évidence sur notre plan de travail. Notre appartement est composé d’une entrée, dans laquelle trône un meuble à chaussures, car il est interdit de marcher autrement que pieds nus ou en chaussettes ici pour éviter que Théodore tombe malade ; de deux chambres qui se situent de part et d’autre d’un salon ouvert sur une cuisine américaine ; et, enfin, de notre salle de bains, que chacune tente, tant bien que mal, de ne pas monopoliser.
Juliette revient dans le salon alors que je suis en train d’aligner tous les ingrédients sur le plan. Il me faudra d’abord réaliser plus d’une centaine de choux, ô joie, puis préparer la crème, la colorer dans différents bols, remplir les choux, puis caraméliser du sucre pour que les choux tiennent les uns aux autres pendant la mise en place. Comme quoi, même s’il s’agit de ma pâtisserie préférée, c’est possible de saturer des choux.
Je lève les yeux sur mon amie, prête à terminer la phrase amorcée quelques minutes plus tôt, mais je reste bouche bée alors que je fixe la caméra qu’elle pointe sur moi.
— Qu’est-ce que tu fais ? demandé-je.
— Rien, rien, je veux simplement des images de toi en train de cuisiner – je hausse un sourcil –. C’est pour ta cousine, pour qu’elle voie tes efforts !
J’abandonne avant même de poser des questions, si Juliette veut me filmer en train de pâtisser, qu’elle le fasse. Elle a parfois ses petites lubies, mais c’est aussi pour ça que je l’aime. Je sépare les ingrédients en fonction du moment où j’en aurai besoin, et je me lance dans mes calculs pour estimer le temps que chacune des étapes va me prendre. Je ne laisse rien au hasard.
— Explique ce que tu fais à la caméra ! m’ordonne Juliette.
Je lève les yeux au ciel, mais obtempère. Durant toute l’opération, je lui décris chaque étape pas à pas ; j’arrive à répondre à ses questions sans rater ma recette, je mérite une médaille. Je dois marquer une pause en cours de route, quand elle me supplie de ne pas bouger le temps qu’elle remplace la carte mémoire. Cela me prend bien trois heures de tout préparer puis de créer la pièce montée, un chou à la fois ; je me demande ce qu’elle va faire de ce film. Mais ce n’est pas ma préoccupation première.
— Hum, je n’avais pas réfléchi à ça, dis-je à la pièce montée. Comment est-ce que je vais t’apporter chez ma tante ?
Juliette éclate de rire derrière moi. Elle pose la caméra et se poste à mon côté ; nous examinons le gâteau pendant quelques secondes, et je dois lui taper sur les doigts quand elle tend la main vers le chou au sommet.
— Je peux bien en manger un, tu as fait tout ça pour rien.
— Bien sûr que non !
— Comment est-ce que tu vas la transporter ? Abandonne l’idée du s