Quatre
186 pages
Français

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Quatre , livre ebook

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Description

Les filles bien tombent amoureuses des gentils garçons et ne mentent jamais.


Moi, je suis du genre de celles qui se font renvoyer de leur université américaine pour avoir couché avec leur prof.


De celles qui, sitôt de retour en France, fréquentent les casinos, espérant y trouver la chance...


Seulement voilà, la seule chose que j’ai gagnée, c’est d’être l’otage d’un braquage à main armée.


Les filles bien ne nouent pas de relation interdite avec l’un des braqueurs. Moi, si.


Quatre. C'est comme ça que je l’appelle. Je ne connais ni son nom ni son visage.


Et quand il réapparaît dans ma vie pour me proposer un jeu de séduction, malsain mais si excitant, je devrais lui dire non. Le repousser. Prévenir la police... Je ne le fais pas.


Je sais que je vais trop loin.


Il sait qu'il me met en danger.


Mais notre obsession mutuelle est plus forte que la morale...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 mai 2022
Nombre de lectures 23
EAN13 9782379933080
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

QUATRE
Nos Cœurs Braqués
 
Lindsey T.
 

 
 
 
 
L’auteur est représenté par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : Quatre, nos cœurs braqués
Auteur : Lindsey T.
Suivi éditorial : Emma Landas
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal mai 2022
 
Couverture © Black Ink Éditions
Réalisation : Juliette Bernaz
Crédit photo : Deposite photo
ISBN 978-2-37993-308-0
 
Black Ink Éditions
27 rue Vivonne - 17220 La Jarne
Numéro SIRET 840 658 587 00026
 
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
 
 
 
 
 
 
Donne-moi tes mains pour l’inquiétude
Donne-moi tes mains dont j’ai tant rêvé
Dont j’ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi tes mains que je sois sauvé
 
Louis Aragon — « Fou d’Elsa »
 
Table des matières
PROLOGUE
CHAPITRE 1 : Elsa
CHAPITRE 2 : Elsa
CHAPITRE 3 : Elsa
CHAPITRE 4 : Elsa
CHAPITRE 5 : Elsa
CHAPITRE 6 : Elsa
CHAPITRE 7 : Elsa
CHAPITRE 8 : Elsa
CHAPITRE 9 : Elsa
CHAPITRE 10 : Elsa
CHAPITRE 11 : Elsa
CHAPITRE 12 : Elsa
CHAPITRE 13 : Lui
CHAPITRE 14 : Elsa
CHAPITRE 15 : Lui
CHAPITRE 16 : Elsa
CHAPITRE 17 : Lui
CHAPITRE 18 : Elsa
CHAPITRE 19 : Elsa
CHAPITRE 20 : Elsa
CHAPITRE 21 : Lui
CHAPITRE 22 : Elsa
CHAPITRE 23 : Lui
CHAPITRE 24 : Lui
CHAPITRE 25 : Elsa
CHAPITRE 26 : Elsa
CHAPITRE 27 : Elsa
CHAPITRE 28 : Elsa
CHAPITRE 29 : Elsa
CHAPITRE 30 : Elsa
CHAPITRE 31 : Elsa
CHAPITRE 32 : Lui
CHAPITRE 33 : Elsa
CHAPITRE 34 : Elsa
CHAPITRE 35 : Lui
CHAPITRE 36 : Elsa
CHAPITRE 37 : Elsa
CHAPITRE 38 : Elsa
CHAPITRE 39 : Elsa
CHAPITRE 40 : Elsa… et Lui
CHAPITRE 41 : Elsa
CHAPITRE 42 : Lui
CHAPITRE 43 : Elsa
CHAPITRE 44 : Elsa
CHAPITRE 45 : Lui… et Elsa
CHAPITRE 46 : Elsa
CHAPITRE 47 : Elsa…
ÉPILOGUE
REMERCIEMENTS

 
 
 
 
 
 
PROLOGUE
 
Clevers-sur-mer, dix ans plus tôt
 
— Qu’est-ce qu’elle a fait encore   ? Cette meuf te demanderait de sauter d’un pont, tu plongerais direct   ! Elle te tient par la queue, mec   !
Assis à côté de moi à la table de la cuisine, Lucas me crache ces mots à la figure, comme s’il n’en revenait pas lui-même que j’aie envie de passer plus de temps avec elle qu’avec mes deux meilleurs amis.
C’est à la vie, à la mort entre nous trois. On se connaît depuis toujours. On se soutient, on se supporte depuis toujours.
Oui, mais…
Il ne peut pas comprendre.
Je baisse les yeux sur les motifs géométriques de la toile cirée et sur mes doigts qui triturent les pages du livre avec nervosité. Je n’ai pas envie de parler de ça. Surtout pas avec mes potes super perspicaces et méga tenaces. Alors j’évite de croiser leur regard et fais mine de m’absorber dans ma lecture. Je hausse les épaules avec détachement. Enfin, c’est ce que je veux laisser croire.
— D’abord, tu te prends la tête avec ton vieux, et maintenant avec Théia   ? À moins que tu te sois embrouillé avec ton père à cause d’elle   ?
Presque dans le mille. Mais encore une fois, pas question de le reconnaître.
— On ne devait pas se mater un DVD   ? tenté-je, pour changer de sujet. J’ai réussi à   chourave «   Hitman   » à Inter…
— Y a un lecteur DVD dans cette baraque   ? ricane Lucas. Sérieux, on a atterri dans les années 80   ! Je suis sûr que l’autre là, celui que ma daronne reluque tous les Noëls… Le blond… Mais si… Claude François   ! Il a vécu ici, putain   !
Une gifle retentissante assénée sur la nuque lui claque le beignet. Toute la tension qui régnait dans la pièce se dénoue en un instant. J’étouffe un rire derrière ma paume.
— Claude François, c’était les années 70, jeune ignorant. Dis donc, toi, reprend à mon attention la femme qui vient d’entrer, je te laisse squatter ma cuisine pour que tu puisses réviser tranquille ton bac de français, mais tu n’étais pas obligé de ramener tous tes imbéciles de copains.
— Eh, mais on est ses meilleurs potes depuis toujours   ! Les 3 mousquetaires   ! D’Armagnac, Porto et je sais plus qui, claironne mon ami avec un ricanement débile.
— C’est pas gagné pour le bac, mon coco, parce que les trois mousquetaires étaient quatre, jusqu’à preuve du contraire. Et aucun ne portait le nom d’une liqueur que tu piques dans le bar de tes parents quand ils ont le dos tourné.
J’ose un sourire en direction de celle qui se tient campée, les mains sur les hanches, un air de fausse sévérité plaqué sur le visage. Elle est vieille, OK. C’est une ancêtre, mais bordel, c’est la femme la plus cool que j’ai jamais côtoyée   ! Même ses cheveux gris et son rire à faire trembler les murs, je les kiffe. Et dans cette cuisine avec sa tapisserie aux motifs de coquillages, ses meubles marron tout chelous et son odeur de Mr Propre, je suis juste bien.
C’est mon refuge depuis que la décision de mon paternel a transformé la maison où j’ai toujours vécu en un lieu dans lequel je me sens mal dès que j’en franchis le seuil. Mon père a changé. D’abord, ça a été cette nervosité qui a pris possession de lui. Puis, ces conversations à voix basse avec maman. J’ai cru qu’ils allaient m’annoncer qu’ils divorçaient… Mais au final, c’est presque pire. Il veut qu’on déménage, qu’on quitte la ville dans laquelle j’ai grandi. Et dans laquelle vit Théia. Alors je m’engueule avec lui, je claque la porte, et je vais traîner sur le front de mer. Ou je me planque ici.
Madame Mareille désigne mes deux camarades, tour à tour.
— Entre le littéraire alcoolique et le morfale drogué, tu sais choisir tes amis, ironise-t-elle.
Cette fois, on est deux à se marrer, mais notre pote reste imperturbable, à engloutir un énorme morceau de brioche recouvert de Nutella. Je peux entendre ses mandibules mastiquer sans relâche. Vu le bang qu’il s’est fumé juste avant de venir, il est raide défoncé.
— Un conseil, mon garçon, asperge-toi les yeux d’eau froide. Et mouille aussi un peu tes cheveux en passant. Comme ça, si le truc de l’eau froide ne fonctionne pas, tu pourras toujours raconter à tes parents que tu reviens de la piscine… Le chlore, les yeux rouges, tout ça, tout ça…
— Je ne sais pas ce qu’il a en ce moment, mais seules deux choses l’intéressent : fumer et bouffer.
Le brun arque un sourcil à mon attention.
— Et toi, fumer et baiser, réplique-t-il, la bouche pleine.
Je me lève avec brusquerie, piqué au vif, mais madame Mareille pose une main apaisante sur mon épaule, et tire une chaise pour s’asseoir entre nous deux.
— On se calme. Je te rappelle que je travaille pour ton père. Je ne veux pas trop en savoir. Sinon je serai obligée de lui mentir. Bon, vous bossez sur quoi   ?
Je lui tends mon livre au moment où la porte s’entrebâille. Un petit minois au menton pointu apparaît , puis une gamine maigrichonne se glisse à peine dans l’ouverture, sans rentrer dans la pièce.
— Mamiiiiiiiiiiiieeee   ! Téléphone   !
Madame Mareille se lève en souriant.
— J’arrive, Elsa chérie   ! Il faut que j’y aille, reprend-elle plus bas. Déjà qu’elle a peur de mettre un pied dans la cuisine parce que vous êtes là…
Peur   ? Vu la manière dont elle fixe ses grands yeux noisette sur moi sans ciller jusqu’à ce que je détourne le regard , elle n’a peur de rien, oui   ! Elle me fait marrer cette gamine. Quand je suis tout seul, elle passe son temps à me tourner autour. Alors qu’elle a quoi   ? 12 piges   ? Rien de malsain, juste une amourette de gosse, j’imagine.
Mais aujourd’hui, ça ne lui plaît manifestement pas que je me sois pointé avec mes amis. Elle ne s’est pas montrée, sauf pour leur jeter un coup d’œil irrité qui a chiffonné sa mine.
Dès que madame Mareille est sortie, mes potes reviennent à la charge.
— Bon, il s’est passé quoi avec ton père   ?
— Mais rien, foutez-moi la paix   ! Il m’a juste pris la tête, comme d’hab’.
— Tu déconnes ou quoi   ? Je ne t’ai jamais vu aussi vénère que ces dernières semaines.
— N’importe quoi, grommelé-je en feignant l’indifférence pour dissimuler mon malaise.
La culpabilité me donne mal au ventre. J’y suis peut-être allé un peu fort avec papa. Mais il ne peut pas m’obliger à partir, à quitter mes amis, ma maison, mon lycée.
À la quitter, elle.
C’est la fille que j’aime, et il le sait très bien. Rien à foutre de tout le reste   ! Ce sont ses problèmes, pas les miens.
— Tu devrais l’appeler, mec. Il a dû essayer de te joindre vingt fois…
Je jette un coup d’œil à mon téléphone éteint, sur la table. Ouais… Peut-être que je pourrais lui envoyer un SMS.
J’entends la porte s’ouvrir au moment où je m’empare de mon portable. Je crois que c’est à cause du silence que je relève la tête. Un silence qui emplit d’un poids irréel la cuisine si chaleureuse il y a un instant. C’est pas normal ce silence dans cette maison.
Je comprends qu’il s’est passé quelque chose de grave au moment où je croise le regard de madame Mareille. J’y lis des émotions que je n’y ai jamais vues : stupeur, douleur… empathie.
Sa voix s’élève, chevrotante. Je sais déjà, avant même qu’elle ne prononce le moindre mot, avant même que je ne réalise le sens de ses paroles, que ma vie ne sera plus jamais la même.
— Je suis désolée… C’est ton père… Un accident de voiture…
 
 
 
Aujourd’hui
 
De : elsadormon1999@gmail.com
A : myriamdormonvidal@hotmail.fr
Objet : ne me juge pas   !
 
Ma Mimi, tu dois te demander pourquoi je t’envoie ce mail… Franchement, j’ai été tentée de t’écrire une vraie lettre, mais je ne savais pas si elle te parviendrait à temps. Le pigeon voyageur me paraissait être une option intéressante aussi, mais il aurait été cruel de l’obliger à traverser l’Atlantique, non   ?
Déjà, pas d’inquiétude, je vais bien   ! Il y a juste quelque chose que je dois te dire et je crois que je n’ai pas le courage de te l’annoncer au téléphone. Et encore moins de te l’écrire, de voir que tu as lu mon message et de

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