Rocking Hearts

Jm Péry

Description

Deux hommes.

Deux femmes.

Quelles possibilités ?

Quand Wendy et Damien rencontrent Laure et Jonathan, deux amis fusionnels, leurs destins respectifs vont prendre un tournant totalement inattendu...

Entre amitié, haine, désir, passion et amour, les frontières sont très minces, voire parfois quasiment inexistantes.

Quatre vies, qui vont être chamboulées à tout jamais...

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Ce livre comprend deux tomes :

- Livre 1 : réédition revue et retravaillée.

- Livre 2 : roman inédit !

Sujets

• Littérature
• Déchet
• Sexualité
• Amour
• Fiction
• Désir
• Érotisme
• Suspense
• Bad Boy
• Romance
• Passion
• Époque contemporaine
• Suspenso
• Pasión (película de 1982)

Informations

• Publié par: Butterfly EDITIONS SAS
• Date de parution: 29 juin 2020
• Nombre de lectures: 19
• EAN13: 9782376522683
• Langue: Français

Extrait

JM PERY
Rocking HEARTS



ISBN : 978-2-37652-268-3
Titre de l'édition originale : Rocking HEARTS
Copyright © Butterfly Editions 2020

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Couverture © Butterfly Editions - Shutterstock
Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-268-3
Dépôt Légal : juin 2020
2707201400
Internet : butterfly-editions.com
[e-mail]

Rocking HEARTS Préface L1_1 - Laure L1_2 – Wendy L1_3 - Damien L1_4 - Jonathan L1_5 - Laure L1_6 - Wendy L1_7 - Damien L1_8 - Jonathan L1_9 - Laure L1_10 - Wendy L1_11 - Damien L1_12 - Jonathan L1_13 - Laure L1_14 - Wendy L1_15 - Damien L1_16 - Jonathan L1_17 - Laure L1_18 - Wendy L1_19 - Damien L1_20 - Jonathan L1_21 - Laure L1_22 - Wendy L1_23 - Damien L1_24 - Jonathan L1_25 - Laure L1_26 - Wendy L1_27 - Damien L1_28 - Jonathan L1_29 - Laure L1_30 - Wendy L1_31 - Damien L1_32 - Jonathan Épilogue 1 L2_1 - Wendy L2_2 - Jonathan L2_3 - Laure L2_4 - Damien L2_5 - Wendy L2_6 - Jonathan L2_7 - Laure L2_8 - Damien L2_9 - Wendy L2_10 - Jonathan L2_11 - Laure L2_12 - Damien L2_13 - Wendy L2_14 - Jonathan L2_15 - Laure L2_16 - Damien L2_17 - Wendy L2_18 - Jonathan L2_19 - Laure L2_20 - Damien L2_21 - Wendy L2_22 - Jonathan L2_23 - Laure L2_24 - Damien L2_25 - Wendy L2_26 - Jonathan L2_27 - Laure L2_28 - Damien L2_29 – Wendy L2_30 - Jonathan L2_31 - Laure Épilogue 2 Remerciements Les Auteurs
LIVRE 1


Quand le destin s'en mêle...
Préface


Deux femmes, deux hommes… combien de possibilités ?
Du sexe à l’amour ou du sexe sans amour ? Telle est la question.
Alors que nos désirs guident nos émotions, le destin joue parfois de drôles de tours et se mêle à tout emmêler.
On dit que c’est quand on ne cherche pas l’âme sœur qu’on la trouve… Mais quand on ne recherche pas de sexe… le trouve-t-on ?
Nos quatre héros vont-ils découvrir, au gré de leurs envies, une nouvelle facette de leur personnalité, ou bien vont-ils confirmer leur nature profonde ?
Des envies sexuelles, des envies sensuelles ? Le destin est là et veille malgré tout…
Bonne lecture
JM Péry
1 - Laure

— Tu peux poser ce carton ici, Jo.
— Bien, Chef ! Waouh, c’est plus petit.
Je regarde mon meilleur ami, Jonathan, qui est venu m’aider. Grand et musclé, il dépote un maximum. En même temps, je n’avais pas beaucoup d’affaires.
— Oui, je sais, Erin me l’a déjà dit, je lui réponds tristement.
Il me prend dans ses bras pour me consoler. Je me sens rassurée, c’est un nouveau départ pour moi. Je sais que mon ami sera toujours là et son humour m’aide beaucoup à dédramatiser.
— Et je vais dormir où ?
— Dans la baignoire !
— Je t’aide pour ton déménagement, et j’ai juste droit à la baignoire ? Monde cruel !
— Si tu es bien sage, je te ferai un petit bisou pour que ta nuit soit douce.
— Tu sais me parler, toi…
Je donne un coup de coude à Jonathan et regarde autour de moi. Oui, mon appartement est moins spacieux que celui que j’occupais avec mon ex-mari. Passer d’un duplex à un deux-pièces, je vais devoir m’habituer à optimiser mon espace, mais c’est chez moi… Enfin.
Après des mois pesants passés avec Max, j’avais enfin réussi à franchir le pas et demandé le divorce. Nous nous étions tellement éloignés, devenus indifférents l’un à l’autre, la fin s’imposait d’elle-même.
Bien sûr, dans son milieu social, un divorce n’était pas bien vu. Il me l’a fait payer, me rappelant que le duplex que nous occupions lui appartenait, omettant les meubles que j’y avais achetés, et que j’ai fini par lui laisser, trop encombrants pour mon nouvel appartement.
— Mais il est chouette, ton appart’. J’adore la cheminée ! Elle fonctionne ?
— Oui. Enfin, c’est ce que m’ont dit les précédents propriétaires.
— On essaiera. Je pourrai dormir sur le canapé quand je viendrai et tu auras une vue d’enfer sur mon corps d’athlète.
Jonathan fait référence à ma chambre qui se trouve sur une mezzanine au-dessus de la pièce avec une jolie vue sur le séjour, et notamment sur le canapé.
— Je vais essayer de me retenir de ne pas te sauter dessus, mais il faudra te couvrir, plaisanté-je.
— Tu sais bien que je dors à poil…
— Hein ? Pas sur mon nouveau canapé !
— Il faudra vérifier. Tu as eu de la chance de ne pas avoir de travaux à faire, me dit-il en regardant autour de lui.
— Oui, c’est vrai. Heureusement que les propriétaires partaient en province, c’était vraiment une bonne affaire. Bon, assez parlé, encore quelques cartons et tu seras libre, mon chéri.
— Tu es sans cœur, une vraie tortionnaire avec moi !
Je le regarde en riant tandis qu’il m’enlace et m’embrasse sur le front, puis il reprend :
— Tortionnaire, mais tu as bien fait de te barrer !
— Tu aurais dû me dire avant qu’il était si naze.
— Tu ne m’aurais pas cru, il fallait simplement que tu t’en rendes compte toute seule.
J’ai la sensation de tout recommencer à zéro. Lorsque je pense à l’échec de mon mariage, je me sens triste, déçue, furieuse, et terriblement naïve d’avoir cru en mon ex.
— Tu es gentil, Jo. Que ferais-je sans toi ?
— Que des bêtises ! Allez, on finit ton déménagement et on va manger un truc.
Je suis Jonathan jusqu’à sa voiture et prends un carton quand lui en porte deux. Heureusement qu’il y a un ascenseur dans cet immeuble, car, sans ça, cela aurait été pénible.
J’observe à la dérobée mon ami. Ses muscles bandent tandis qu’il porte les cartons comme s’ils n’étaient pas plus lourds qu’un oreiller de plumes. Grand, brun, les yeux verts et un corps tout en muscles, ni trop ni trop peu, Jonathan est mon meilleur ami depuis qu’il m’a aidée un soir alors que je me faisais agresser dans la rue. Je n’aime pas trop me rappeler cet épisode douloureux. Sans lui, je ne sais pas ce qui me serait arrivé.
— Qu’est-ce que tu mates ?
— Ton cul !
— Beau et musclé, hein ?
— Pff, non, j’étais en train de voir ton tatouage qui dépasse de ton tee-shirt. C’est un nouveau ?
— Oui, je te le montrerai si tu es mignonne, me répond-il, les yeux taquins, faisant ressortir son biceps en me regardant.
— Je suis toujours mignonne, je lui murmure avec un clin d’œil.
— Ça reste à vérifier.
— Mais tu le vois bien, puisque je t’autorise à m’aider, c’est que je le suis.
— Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre !
Il part d’un grand éclat de rire et entre dans l’appartement.
— C’est écrit « chambre » sur ce carton, je vais pénétrer dans ton sanctuaire, dit-il en me faisant un clin d’œil et en montant les marches de la mezzanine.
— Mais tu es en manque, on dirait !
— En manque de toi, oui !
— Tu es atteint…
— C’est toi le doc.
— Mouais, enfin si je dois t’ausculter, il faudrait que tu aies un vagin !
— Euh, on ne touche pas à ma virilité, Madame, réplique-t-il en riant.
— Quand on me cherche…

Nous finissons mon emménagement et Jonathan me propose de grignoter un truc vite fait avant qu’il aille bosser.
Je sors une bouteille de Champagne du réfrigérateur et quelques tapas.
— Champagne ? s’étonne-t-il.
— Oui, il fallait bien fêter mon émancipation. Je suis une grande fille, tu as dit.
— Eh oui ! Juste un verre, je retourne à la salle, moi.
— Je ne vais pas abuser, rassure-toi. Mais tu repasses ce soir ?
— Je te l’ai promis.
Nous buvons une coupe et trinquons à ma nouvelle vie.

Une heure plus tard, Jo part pour son boulot et je me r