Roi de carreau
310 pages
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Roi de carreau , livre ebook

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Description


Quand les cartes ne sont pas en votre faveur, les Rois égalisent les chances.


Pour Ward « King » Kingston, le rôle de protecteur, forgé par le feu et la tragédie, est un rôle qu’il prend au sérieux. Lorsqu’on demande à King de protéger le fils d’un général quatre étoiles et ami, il est replongé dans le milieu des opérations secrètes du gouvernement pour une mission qui lui rappelle des souvenirs douloureux de son passé. Dès que King rencontre Leo, dans le chaos de la fermeture d’un site secret, il est clair qu’il n’a jamais été confronté à un tel défi, qui mettra à l’épreuve son sens inébranlable du contrôle.


Leopold de Loughrey est un génie incompris dont l’anxiété et l’insécurité sont exacerbées lorsqu’il est recruté de force pour travailler sur un projet top secret. Terrifié par ce que signifie son rôle d’« atout inestimable », le stress de Leopold mène à des disparitions, des disputes et des crises qui menacent son projet et son avenir. L’arrivée de King est un calme dans la tempête pour Leo et ses pensées frénétiques.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 41
EAN13 9782382281628
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par JUNO PUBLISHING 2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt Tel : 01 39 60 70 94 Siret : 819 154 378 00015 Catégorie juridique 9220 Association déclarée http://juno-publishing.com/ Roi de carreau Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing Copyright de l’édition anglaise © 2019 Charlie Cochet Titre original : Diamond in the rough © 2019 Charlie Cochet Traduit de l’anglais par Lou-Rose Léni Relecture et correction par Valérie Cavaillès, Miss Relect Addict, Agathe P. Conception graphique : © Reese Dante – http://reesedante.com
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing : http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-162-8 Première édition française : janvier 2021 Première édition : février 2019 Édité en France métropolitaine
Table des matières Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les person nages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur , ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement ex istées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicite s et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré co mme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertiss ement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous ave z effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne sero nt pas accessibles à des mineurs.
Dédicace Merci à tous ceux qui ont rejoint les Kings dans le urs aventures. C’était incroyable, mais la balade n’est pas encore terminée ! A tous c eux qui ont contribué à la réalisation de ce livre, merci. Et à mes meilleures amies qui c ontinuent de me soutenir, de me relever quand je suis au plus bas et, dans l’ensemb le, de rendre la vie encore plus incroyable. Merci.
Roi de carreau Four Kings Sécurité#4
Charlie Cochet
Chapitre 1 Le problème quand nous rendons service, c’est que c eux-ci refont surface à un moment. Sa situation actuelle en était un parfait e xemple. Il y a des années, King avait décidé qu’il était ho rs-jeu pour de bon. Il avait servi son pays, fait des sacrifices ce qui l’avait transf ormé en quelqu’un qu’il reconnaissait à peine. Pendant son déploiement, il avait perdu ses parents et n’avait pas pu les enterrer ou même assister à leurs funérailles. Un a utre maillon qui s’ajoutait à la chaîne déjà enroulée autour de son cœur et qui l’opprimait . Puis il avait perdu ses frères d’armes et il fut brisé. Il aimait son pays. Il n’a imait pas les hommes qui réclamaient sa loyauté et ses sacrifices, mais qui ne donnaient ri en en retour, seulement des promesses vides. C’était King qui s’était occupé de ses frères brisés à leur retour, pas les hommes de Washington qui leur avaient tourné le dos, leur offrant des mots creux de sympathie et de condoléances. Il n’avait eu ni b esoin ni envie de leurs prières. Ce qu’il voulait, c’était qu’ils cessent d’utiliser le s soldats comme leurs jouets, ou qu’ils aient au moins la décence de prendre soin de leurs jouets.
Pourtant, il était escorté dans un couloir de béton froid et sans fenêtre par une demi-douzaine de soldats armés dans un lieu tenu se cret au milieu de Dieu sait où, en 1 Floride. Quiconque croyait que les black sites sur le sol américain n’existaient pas vivait dans un conte de fées. Il y en avait partout , appartenant à diverses agences gouvernementales, certains enterrés profondément, d ’autres, cachés, mais à la vue de tous. Ce site particulier était à la vue de tous. A u moins, les étages supérieurs. King avait été dans plus de black sites qu’il ne voulait l’imaginer. Pas de temps pour les regrets. King avait donné sa parole et il ne revenait jamais dessus. S’il s’était agi de quelqu’un d’autre, il serait parti dès que ces sold ats armés l’avaient approché sur le tarmac de l’aéroport. Au lieu de cela, il les avait laissés l’escorter jusqu’à l’une des nombreuses Suburban du gouvernement qui l’attendaie nt. Mais ce n’était pas n’importe qui qui avait besoin de lui. Le général et lui part ageaient trop d’histoire, avaient subi de grandes pertes et étaient liés par un secret que pe u de gens connaissaient en dehors d’eux deux et des membres restants de l’unité des forces spéciales de King.
Un homme aux cheveux noirs, vêtu d’un costume noir, d’une chemise blanche et d’une cravate noire, s’approcha de King. Il avait l a réputation d’être un agent secret du gouvernement. Le type tendit la main à King.
— M. Kingston. Je suis l’agent Ross Bowers. Merci p our votre service. King hocha la tête en signe d’appréciation et serra la main de l’homme. — S’il vous plaît, appelez-moi King. CIA ? — Non. Le sourire en coin de Bowers en disait long. NSA. Il fit signe à King de le suivre.
— Je serai votre contact pour cette opération. On m ’a demandé de vous informer de la situation et de vous escorter jusqu’à l’atout. L’atout. Leopold de Loughrey avait vingt-cinq ans, était un ingénieur logiciel indépendant
et un génie du codage. Il avait la malchance d’être le fils du général quatre étoiles de l’armée américaine Leon de Loughrey. Le malheur ne résidait pas dans l’identité du père de Leo, mais plutôt dans ce qu’il était : un g énéral de l’armée en position de force au sein du gouvernement américain. Le fait qu’il ai t fallu tout ce temps à Washington pour découvrir qu’un atout aussi puissant se trouva it sous leur nez depuis des années, témoignait de l’amour du général pour son fils, car il ne faisait aucun doute pour King que c’était le général qui avait réussi à garder Le o hors des radars du gouvernement.
Jusqu’à maintenant.
— J’ai été informé que vous connaissez l’identité d e l’atout et sa relation avec le Général de Loughrey, déclara Bowers. — Oui. — Que savez-vous d’autre ? Comme pour toute opération classifiée, King ne sava it que ce qu’il devait savoir pour accomplir son devoir. Rien de moins, rien de p lus. — Je sais qui est l’atout, qu’il travaille sur quel que chose pour notre gouvernement, et que j’ai été amené à intervenir pa rce qu’il y a eu des… complications.
Bowers hocha la tête.
— Le général vous fait confiance. Il pense que vous serez capable d’évaluer la situation.
Situation. Un choix de mots intéressant. Mais King supposa que le général n’était pas prêt à dire à son propre gouvernement qu’il ava it fait appel à une aide extérieure parce qu’il ne leur faisait pas confiance pour son fils. — Le nom de code pour cette opération est Avengers, et pour les communications non sécurisées, l’atout doit être désigné comme Spi der-Man. Vous êtes Captain America. King s’arrêta et se tourna vers Bowers.
— Je suis désolé, quoi ?
Les lèvres de Bowers se retroussèrent.
— Vous m’avez entendu. — Captain America ? Le type qui se bat avec un bouc lier et porte une étoile géante sur la poitrine ? Bower sembla bien trop amusé pour son propre bien.
— Vous êtes fan ?
— Pas particulièrement.
Les Kings avaient assuré la sécurité d’un client im portant pour le dixième anniversaire de son fils. C’était sur le thème des superhéros. Malheureusement, le gars que la société d’événementiel avait envoyé pour jou er Captain America avait eu une intoxication alimentaire et avait passé la plus gra nde partie de la fête à vomir dans les buissons. King avait été le seul à rentrer dans le costume. Il était sûr qu’Ace s’était plus amusé à cette fête que les enfants. Il y avait des photos et tout. King avait été joyeusement informé qu’il ne pourrait jamais efface r cela de leur mémoire.
Bowers haussa les épaules.
— Franchement, nous nous moquons du nom que l’atout choisit de donner à l’opération si cela signifie sa coopération. Ce sur quoi il travaille est révolutionnaire et pourrait représenter un avantage significatif dans les mesures antiterroristes pour notre
gouvernement. L’opération Avengers est conjointe en tre le Pentagone et plusieurs agences de renseignement. King laissa échapper un sifflement.
— Wow, vous jouez dans la même cour ? — Oui, et nous jouons gentiment. Cela devrait vous montrer à quel point c’est important. Nous avons besoin de l’atout… — Leo, corrigea King. On est dans un endroit sécurisé. On peut dire son prénom.
Appeler Leo un atout permettait aux personnes impli quées de se détacher du jeune homme, d’oublier facilement qu’ils avaient af faire à un être humain, un citoyen de leur pays, et non un objet sans visage ou une menac e. King connaissait bien ce processus. Il n’avait pas l’intention de leur facil iter la tâche avec Leo. Bowers fit une pause, l’étudia avant de hocher la tête. — OK. Nous avons besoin que Leo coopère, et pour l’instant ce n’est pas le cas.
— Il refuse ?
— Pas tout à fait. L’atout, je veux dire Leo est… b ien, un cas unique. Il faut un certain type d’individu pour être capable de faire ce qu’il fait. Le dossier de Leo ne nous a pas préparés à la réalité. Nous avons fait appel à plusieurs experts dans l’espoir que nos gars puissent apprendre à interagir efficacemen t avec lui, mais ça n’a fait qu’empirer les choses. Et puis il y a les dispariti ons.
King fronça les sourcils.
— Disparitions ?
Lorsque le général avait approché King pour la prem ière fois, il avait mentionné quelque chose à propos de la disparition de son fil s, mais King avait supposé qu’il voulait dire que Leo continuait à quitter son poste , pas qu’il se volatilisait réellement. — Vous êtes en train de me dire que Leo disparaît s ous le nez de l’armée et de la NSA ? — Croyez-moi, je suis aussi confus que vous l’êtes. Je ne sais pas comment il fait, mais il le fait. Puis il revient comme si de rien n’était. Chaque fois qu’il disparaît, nous risquons d’être exposés, car le protocole de s écurité doit être réinitialisé et tout est verrouillé. C’est un foutu bordel.
— Et la surveillance ?
— C’est ça le problème, dit Bowers.
Il s’arrêta et fit face à King.
— Chaque fois qu’il disparaît, quelque chose arrive aux caméras. — Ont-elles été trafiquées ? Je veux dire, le gars est un génie de l’informatique après tout. — Non. Les images ont été visionnées et analysées p ar nos gars. Personne n’a trafiqué les caméras ou les images. Lors d’un incid ent, on a trouvé un des objectifs de la caméra recouvert de gelée de fraise.
King loucha sur lui.
— Je suis désolé, avez-vous dit de la gelée de frai se ?
— C’est exact.
— Comment diable s’est-elle retrouvée là ?
— Nous n’en avons aucune idée. Une minute, le gamin est là, la minute d’après il ne l’est plus. Quand on vérifie les vidéos de sécur ité, personne ne semble être là où il est censé être quand le gamin sort. Nous avons enqu êté, et à chaque fois, il y a une raison légitime pour laquelle les gardes ne sont pa s à leur poste, ce qui rend cette histoire encore plus étrange. On a remarqué que cel a semble arriver quand il est anxieux, ce qui est le cas presque tout le temps. L e gamin est très agité. Cela n’aide pas que lui et l’équipe d’analystes amenés à le sou tenir lui ainsi que le projet ne voient pas les choses de la même façon. Il… hum, il contin ue de corriger leur travail.
King retint un sourire. — Je vois. Il devait admettre qu’il était curieux. Mais si la NSA ne pouvait pas suivre Leo, qu’est-ce que le général pensait qu’il pouvait fair e ? Il devait rencontrer Leo et évaluer la situation. Ils atteignirent une porte en acier massif et Bower s s’arrêta. Il sortit un téléphone portable noir de sa poche et le tendit à King. — Toutes les communications doivent passer par ce t éléphone. Leo est sur le site depuis un peu plus de deux semaines, et il a à pein e commencé le projet. Il passe plus de temps à questionner et à corriger le travail des analystes qu’à coder ce satané programme. Comme vous pouvez l’imaginer, les hauts responsables commencent à s’impatienter. Ils ont besoin de voir des résultats .
Et s’il ne le faisait pas, ce ne serait qu’une ques tion de temps avant qu’ils perdent patience et qu’au lieu de traiter Leo comme le fils d’un général, ils ne commencent à le traiter comme l’atout qu’il était. Leo serait dépla cé quelque part hors de portée de son père, et le général serait chanceux s’il revoyait s on fils. Leo n’était pas un soldat ou un agent du gouvernement. Ils le briseraient, et il y avait peu de chance qu’il revienne de l’enfer qu’ils lui feraient vivre. King serra la mâ choire pour ne pas dire quelque chose qu’il regretterait. Il avait promis au gradé qu’il s’occuperait de son fils, et c’est ce qu’il ferait.
— Je vais vous donner tout ce dont vous avez besoin à l’intérieur, ainsi que de la documentation à lire. Si quelqu’un sur votre liste approuvée appelle sur votre téléphone portable, l’appel sera transféré vers celui que je viens de vous donner.
King acquiesça. En fonction de la rapidité avec laq uelle Leo ferait les choses, il pourrait être ici entre quelques semaines et plusie urs mois. Pas exactement la façon dont il voulait passer ses vacances. Il était dans leur intérêt à tous que Leo fasse le nécessaire le plus rapidement possible pour qu’ils puissent tous deux rentrer chez eux. C’était du moins l’accord que King avait signé et q ue Leo avait lui aussi signé. Une fois l’opération Avengers terminée, ils seraient tous de ux libres de retourner à leur vie. King n’avait aucun doute sur le fait qu’il serait libéré , mais Leo ? Ce n’était pas parce que le gouvernement avait promis de le laisser partir qu’i l le ferait. Si Leo était un atout aussi précieux que le disait Bowers, le gouvernement trou verait un moyen de le garder, et King ne pouvait pas laisser cela se produire.
— Le système ne reconnaît que les personnes autoris ées par le général lui-même, et pour que la porte s’ouvre, il faut trois f ormes de vérification d’identité : un scan des empreintes digitales, un scan de la rétine et une correspondance vocale. Si une seule ne correspond pas à ce qui est dans le sy stème, la personne sera bloquée et du personnel armé arrivera pour enquêter. — Je suppose qu’il y a une sorte de plan d’évacuati on d’urgence en place ? — Trois, en fait. Un par voie terrestre, un par voi e maritime et un par voie aérienne. Le transport d’urgence est en attente si vous en avez besoin. Dès que vous
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