S.W.A.T. tome 2 : Absolution
203 pages
Français

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S.W.A.T. tome 2 : Absolution , livre ebook

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Description


Comme un miroir qui vole en éclats, les convictions d'Alyssa et de Hardy ne sont plus que des fragments d’incertitudes.



Dans l’étroite frontière qui sépare le vrai du faux, la confiance qu’ils se portent est ébréchée. Pendant ce temps, leurs ennemis gagnent en puissance, et la menace qui pèse sur eux est assortie d’une dette colossale.



Alyssa et Hardy, deux âmes opposées, mais contraintes de s’allier, doivent affronter un destin parsemé d’embûches et de trahisons.



Et si le danger prenait sa source là où ils s’y attendent le moins ?



Sauront-ils se battre ensemble ou capituleront-ils, précipitant l’autre dans les abysses de leurs peurs les plus profondes ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9782379930027
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

S.W.A.T.
 
 
TOME 2: ABSOLUTION
 
 
 
 
MANON
DONALDSON
 
L’auteur est représenté par Black Ink Editions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : S.W.A.T. tome 2 : Absolution
Auteur : Manon DONALDSON
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Editions
Dépôt légal Mai 2019
 
Couverture : © Black Ink Editions – Réalisation Elisia BLADE – Sweet Contours. Crédit photos Shutterstock
ISBN 978-2-37993-002-7
 
Black Ink Editions
23 chemin de Ronflac
17440 Aytré
 
Numéro SIRET 840 658 587 00018
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site internet : www.blackinkeditions.com
 
 
 
Comme toi, j’ai pleuré en silence
En ravalant mes propres cris,
Dans la lourdeur de l’absence
J’ai appris les non-dits.
 
Comme toi, j’ai craché mon venin
En accusant le monde entier,
Sous la violence du destin…
Oui, j’ai plus que détesté.
 
Comme toi, j’ai joué avec la vie
En défiant parfois la mort,
Dans l’épaisseur de la nuit
J’ai mis à mal mon propre corps.
 
Comme toi, j’ai ri pour faire semblant
Ou pour cacher ces fichues larmes,
Sous la fougue de mes vingt ans
J’aurais aussi pu prendre les armes.
 
Comme toi, j’ai parfois souffert
Sans lutter véritablement,
Pareil à une partie de poker
J’ai menti ouvertement.
 
Comme chacun d’entre nous
J’ai doucement construit ma vie,
Même dans la colère et le dégoût
Je sais qui sont mes vrais amis.
Ange EDMON

Table des matières

PROLOGUE
Chapitre 1 - Qu’est-ce que j’ai fait ?
Chapitre 2 - Réalité boomerang
Chapitre 3 - Désengagement
Chapitre 4 - Retour aux sources
Chapitre 5 - Vicieuse comme un serpent
Chapitre 6 - Plaçons les pions
Chapitre 7 - Contrecoups
Chapitre 8 - Une amitié sans faille
Chapitre 9 - Deal
Chapitre 10 - Culpabilité
Chapitre 11 - L’instinct de la bête
Chapitre 12 - Les mots de la mort qui tue
Chapitre 13 - Ne pars pas
Chapitre 14 - Le retour de la garce
Chapitre 15 - Il est mien
Chapitre 16 - Les maux des mots
Chapitre 17 - Crazy girl
Chapitre 18 - De quoi es-tu faite ?
Chapitre 19 – Raconte-toi
Chapitre 20 - La descente aux enfers
Chapitre 21 - Compte à rebours vers la mort
Chapitre 22 – Mea Culpa
Chapitre 23 - L’apprentissage du Padawan
Chapitre 24 - Play-boy
Chapitre 25 - David contre Goliath
Chapitre 26 - Protecteur
Chapitre 27 - Mode zombie
Chapitre 28 - Effondrement
Chapitre 29 - Cerveau aux oubliettes
Chapitre 30 – Œil pour œil
Chapitre 31 - Comme un livre ouvert
Chapitre 32 - Dent pour dent
Chapitre 33 - Expiation
Chapitre 34 - Loin des yeux…
Chapitre 35 - Au fond du trou
Chapitre 36 - Tête à tête
Chapitre 37 - Un pacte avec une diablesse
Chapitre 38 - Là où tout a commencé
Chapitre 39 - Plaide ta cause
Chapitre 40 - Ne pas tuer le messager
Chapitre 41 - Curriculum vitae
Chapitre 42 - Comme une vierge
Chapitre 43 - Promotion
Chapitre 44 - Dîner de famille
Chapitre 45 - Nouvelles fraîches
Chapitre 46 - Illusion et désillusion
Chapitre 47 - Kenny chapitre 1
Chapitre 48 - Comme à la maison
Chapitre 49 - Vilain voyeur
Chapitre 50 - Réponses à la source
Chapitre 51 - Claude
Chapitre 52 - La naissance du monstre
Chapitre 53 - Ma douloureuse rédemptrice
Chapitre 54 - Faux semblant
Chapitre 55 - Bourreau italien
Chapitre 56 - Cartes sur table
Chapitre 57 - Last call
Chapitre 58 - Et boom ! Dans la gueule
Chapitre 59 - Instinct
Chapitre 60 - À la mort…
Chapitre 61 - À la vie…
Épilogue
REMERCIEMENTS

 
 
 
    PROLOGUE    
Hardy
 
— Parle-moi bordel ! craché-je avant de saisir au vol son poignet lorsqu’elle tente de me tourner le dos.
— Te parler ? Vraiment ? Te parler ? répète-t-elle, ses yeux roulant vers le ciel façon exorciste tandis que sur ses lèvres pleines glisse un soupir qui exprime à lui seul toute la frustration du monde.
— Aly, je suis revenu, je suis là maintenant, me justifié-je d’une voix qui perd en conviction alors que je comprends que mes mots ne sont pas suffisants.
–– Tu connais l’expression trop peu trop tard Hardy ? me questionne-t-elle en penchant la tête sur le côté et arborant un sourire étrange que je ne lui avais jamais vu.
« Vous avez le droit de garder le silence  » sont les seuls mots qui me viennent en tête, et les prononcer reviendrait à activer moi-même ma guillotine.
Six mois c’est très peu dans une vie. De juin à décembre, il n’est pas supposé se passer un million de choses et pourtant, c’est l’effet domino : quand un morceau s’écroule, tout le reste part en couille et c’est précisément ce qui m’est arrivé… ce qui nous est arrivé.
— Bref, tu arrives trop tard, ajoute-t-elle d’une voix d’où suinte une amertume qui me heurte de plein fouet.
Elle aurait été malheureuse avec moi, c’est une certitude et c’est pour cette raison que j’ai essayé de la dissuader, essayé de la rebuter et de la repousser de toutes mes forces. À croire qu’elle voyait en moi un truc qu’elle seule percevait. Sauf qu’au vu du récit qu’elle a servi à Mickey ce soir-là, j’ai compris qu’elle en avait assez bavé et qu’elle méritait d’avoir la seule chose à laquelle elle aspirait : le bonheur. Avec cette certitude, venait néanmoins un fait indissociable : impossible qu’elle le soit avec moi.
Jusque-là c’était une motivation suffisante pour la garder loin et ne pas flancher. Ne pas laisser sa plastique de déesse me dévier du droit chemin, ni même le fait qu’elle essayait de me percer avec une patience à toute épreuve. Pour qu’elle soit heureuse et que je ne gâche pas ses chances d’avenir, j’étais prêt à souffrir sauf qu’à mon retour, un élément a changé. Ma force et mon envie sont ébranlées par le manque d’elle. Savoir que je ne serai pas capable de la rendra heureuse, je parvenais à gérer, mais savoir qu’elle pourrait l’être avec un autre, c’est trop pour que j’acquiesce simplement et que je laisse les choses se faire.
Je n’ai pas été en taule longtemps. J’ai veillé à m’assurer qu’elle serait protégée de moi, mais aussi d’eux.
Je ne l’ai vue qu’une seule fois en prison. Je lui avais demandé une seule chose, une requête pourtant si simple et elle n’a même pas été foutue de tenir cette promesse. Un serment, enfin ! On ne rompt pas une promesse… jamais.
— Tu avais promis ! l’accusé-je sans vergogne alors qu’elle est déjà loin.
Elle s’arrête, visiblement interpellée, même à cette distance.
— T’avais juré que tu partirais ! ajouté-je plus bas pour moi-même, déchiré entre son mensonge et tous les miens.
— Toi aussi, tu avais dit que tu ne m’abandonnerais pas, que tu me protégerais. Mais parfois Hardy le mensonge ne relève que d’une bonne volonté et non pas d’une ligne de conduite à toute épreuve.
Sa voix se brise, et il y a dans son intonation une lassitude telle que je n’arrive pas à me défaire de ce sentiment de culpabilité qui me ronge.
C’est elle qui ment et c’est à moi qu’elle en veut ? Cela ne fait aucun sens, songé-je en la regardant s’éloigner dans le couloir interminable. Je ne la retiens pas, je ne la cerne plus et comprends que les quelques mois passés loin d’elle auront compté finalement dans la balance, que 6 mois c’est peut-être assez long finalement.
Somme toute, je peux dir

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