Sabato
344 pages
Français

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Sabato , livre ebook

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Description


La fame....


Sabato Efisto est un homme maudit. Né du péché, élevé dans la vengeance, il s’est fait un nom en délivrant plaisir et punition sur la luxuriante Riviera italienne.


Io brucio....


Lorsque les péchés de son père retombent sur ses épaules, Sabato troque la vie privilégiée, mais dangereuse de fils d’un parrain de la mafia pour les rives du New Jersey. L’acquisition d’un sex club appelé Steelettos n’est que la première phase de son plan pour séduire et apprivoiser son nouveau terrain de jeu américain. La deuxième phase consiste à trouver une femme qui pourrait répondre à ses besoins... très singuliers, et certainement plutôt indécents.


Io conquisto....


C’est là qu’entre en scène Melyssa Chance, une étudiante en droit, aussi inexpérimentée que sage. Au premier regard, Melyssa sait que le séduisant Italien va ternir sa réputation... et peut-être même son corps, tant qu’il y est. Mais, ce qu’elle ne sait pas, c’est pourquoi elle a attiré son attention en retour, ce qu’il veut vraiment d’elle et jusqu’où il est prêt à aller pour l’obtenir.


Che consumo...



Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 17
EAN13 9782384401178
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Sabato
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2015 MJ Fields
Titre original : Sabato - The Cross
© 2015 MJ Fields
Traduit de l’anglais par Brad Bastille
Relecture et correction par Patricia Nivoix
 
Conception graphique : © K23 Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-117-8
Première édition française : mai 2022
Première édition : mars 2015
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Épilogue
Comment nouer la cravate de St. Andrews
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
Sabato
 
Ties of Steel #4
 
 
 
 

 
 
 
 
 
MJ Fields
 

 
Chapitre 1
 
SABATO
 
Le héros de personne
 
 
Vingt-sept mai
Je rôde autour du club à Florence. J’ai besoin de me lâcher. Quelque chose de chaud à taquiner, narguer, titiller, apprivoiser et déchirer. Ce n’est pas seulement le style de vie que je représente, c’est vraiment qui je suis. Cela n’a jamais été mon mode opératoire de perdre du temps à discuter avec une junkie des romans d’amour en disant toutes les choses que je sais qu’elle veut entendre pour m’envoyer en l’air.
C’est pourquoi je suis venu ici. Ce n’est pas l’un de mes établissements. Je ne veux pas perdre le respect de mes filles ni de mes clients.
Ce soir, je cherche l’inhabituel.
Je suis venu pile au bon endroit. Je le sais, car je l’ai planifié. Je planifie tout. J’observe le personnel de service vêtu de cuir, avec des piercings et des tatouages – certains d’entre eux tiennent des fouets – c’est une scène sans nom. Tous les fétiches sont les bienvenus ici. Mon regard se pose sur une grande rousse dont l’anneau de nez est enchaîné à son anneau de téton – totalement exposée, pour que tout le monde puisse la voir.
Disons qu’elle est la bienvenue, qu’elle est mouillée et qu’elle attend.
Rien de bon n’arrive pendant le rencard d’aujourd’hui. Bon sang, rien de bon n’arrive jamais ces jours-ci, à part les orgasmes et la création de désir. Si ce n’était la lente montée vers la libération, et l’inévitable climax à double tranchant, je ne ressentirais rien. Mais soit, d’habitude j’aime ne rien éprouver. Pendant trop d’années, j’ai ressenti trop de choses. De la rage, de la tristesse, de la jalousie, de l’obsession, encore de la rage… c’était épuisant, de se préoccuper autant.
Aujourd’hui, je suis un requin, froidement calculateur sans permettre à quoi que ce soit de me toucher à un niveau personnel. Ironiquement, cela semble me rendre irrésistible pour le sexe opposé. Cela me fait aussi noter des choses, que la plupart des gens sont trop nerveux, trop excités, trop pleins de désir ou effrayés pour remarquer.
Dans un coin du club, il y a un homme dont l’expression faciale indique qu’il s’agit d’un nouveau venu sur la scène BDSM : les sourcils sont haussés, les larges épaules sur la défensive et le visage renfrogné, ce qui empêchera probablement tout soumis de l’approcher. La façon dont ses yeux papillonnent d’un côté à l’autre, c’est comme s’il essayait de comprendre comment il s’est retrouvé ici, et ce qui se passe. Je suis son regard, plus lentement et avec plus de désinvolture, m’attendant à ce que quelqu’un qui travaille ici vienne le saluer, ou au moins aide le pauvre bâtard à se sentir le bienvenu. Mais personne ne le fait.
En tant qu’homme d’affaires, cela me dérange. Mais comme client anonyme d’un club – ce que je suis ce soir, je me le rappelle –, je n’en ai rien à foutre.
Je me dirige vers le bar, m’assois et commande une boisson. Un Manhattan, avec du whisky de seigle – le seul type de Manhattan qui compte. Lorsque ma boisson est dans ma main, je me retourne et continue à scruter la foule à la recherche de talents.
La majorité n’a pas encore choisi son poison, et ceux qui l’ont fait veulent clairement être dominés. On dirait que l’endroit grouille de proies, mais pas tellement de chasseurs. Bien, j’aime ces singularités.
Le type « hors de son milieu » s’approche du bar et s’installe juste à côté de moi. Il commande un verre de vin, du vin bon marché. Je ricane presque dans mon verre. Un geste de débutant. Me sentant généreux, je me tourne vers lui et lui propose ma main.
— Je suis Sabato, comment vas-tu ?
Immédiatement, ses épaules se lèvent.
— Mec, j’aime la chatte. D’accord ? Je ne suis pas sûr de savoir ce qui me pousse à me jeter dans cette direction, mais…
— C’est définitivement les vêtements.
— Je te demande pardon ?
Son attitude est celle à laquelle je ne suis pas habitué. Mais après tout, je ne suis pas dans l’un de mes repaires habituels.
Je décide de laisser le type tranquille, puisqu’il est manifestement largué.
— Regarde dans la pièce, dis-je tout en faisant un geste vague avec mon verre. Dis-moi, qu’est-ce que tu vois ?
Il secoue la tête, l’air confus.
— De la chatte, répond-il.
Il me lance un regard noir.
— Et une bande de gars qui veulent me doubler.
Ma patience est très vite à bout.
— Et, quoi d’autre ?
Il secoue de nouveau la tête, plus lâchement cette fois. Le vin doit déjà l’atteindre. Quel poids plume !
Honnêtement, mec, j’ai l’impression que d’une seconde à l’autre, la moitié de ces gars vont se lâcher en dansant les Village People. Je veux dire… poursuit-il tout en faisant des gestes agités dans la pièce. Tu as les cow-boys, les flics, les motards gays – la vache – il nous manquerait plus que les Indiens, là.
J’ai presque envie de rire, parce qu’il a raison.
— Et s’ils te voient les mater, en portant… ce que tu portes… Comment penses-tu qu’ils vont t’aborder ?
Il hausse les épaules, l’air de nouveau offensé. Je fais signe au barman de lui apporter un autre verre de vin, avant qu’il se mette vraiment à faire de sa jupe une boule de chiffon.
— Mais qu’est-ce qui ne va pas avec mes vêtements ?
— Rien, lui dis-je. Si tu vas dans un autre type de club.
Je fais un geste vers sa chemise en soie noire et brillante.
— Je veux dire, tu as tes chaussures de danse qui sont assorties à ta jolie petite chemise de danse , dis-je tout en ne pouvant pas retenir un sourire moqueur.
— Va te faire foutre, mec.
Ses sourcils se froncent et il me fixe pendant quelques secondes comme s’il réfléchissait sérieusement à me botter le cul. Puis, lentement, il sourit. Secoue la tête. Tend sa main pour que je la serre.
— Zandor Steel.
 Je saisis sa main et m’exécute. J’aime les hommes qui ne se prennent pas trop au sérieux.
— Alors, qu’est-ce qui t’amène ici ce soir, Zandor ?
Il hausse les épaules.
— J’avais juste pensé que je viendrais me balader dans le coin. Je ne suis pas d’ici, alors…
Mes yeux s’écarquillent en signe de fausse surprise.
— Vraiment ?
— Va te faire foutre deux fois, dit-il en riant.
— Oui, tu vois, dis-je en claquant la langue. Tu ne peux pas dire ce genre de choses ici, sinon un de ces gars va te prendre au mot.
— Oh, il acquiesce. Bon point. Je voulais dire « Va te faire foutre toi-même, deux fois ».
Je me surprends à rire, moi aussi, malgré le jour que nous sommes. Cela fait tellement longtemps que j’ai oublié à quel point c’était rafraîchissant de voir des gens te dire d’aller te faire foutre en face. Les yeux plissés, pensivement, je sors mon téléphone et envoie un texto rapide et subtil pour en savoir un peu plus sur ce Zandor Steel.
Lorsque je lève les yeux, je le vois me fixer, m’évaluant avec un certain air de requin. Mes épaules se redressent. Je n’aurais pas dû baisser ma garde si facilement.
— Je ne sais pas si je devrais suivre tes conseils, mon frère, dit-il. On dirait que t’es pas plus sûr que moi de pouvoir attraper une petite chatte ce soir.
J’aime la facilité de cette conversation, mais je n’apprécie pas les sous-entendus. Je fais un signe de tête à une petite femme blond platine, qui est assise à l’autre bout de la pièce, attendant qu’on la remarque. En un clin d’œil, elle est à mes côtés. Je fais un signe de tête vers le sol, et elle se met à genoux devant moi, prête à répondre au moindre de mes désirs – au milieu du club – si je le lui demande.
— Eh bien, merde,

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